L'ACTUALITE RUSSE EN FRANCAIS MISE AU POINT PAR RUSSIE POLITICS SUR Facebook ET Twitter!

lundi 16 décembre 2024

L'UE et l'OTAN : quelles perspectives de ce front commun contre la Russie ?


L'Union européenne continue à dévoiler son véritable visage en soutenant sans réserve aucune l'OTAN dans son effort de guerre contre la Russie. La première accuse la Russie d'ingérence, car elle ne peut accepter que les peuples veulent retrouver leur liberté. La seconde demande à ces mêmes peuples de se sacrifier pour garantir la suprématie atlantiste et globaliste. Finalement, ils ne veulent qu'une chose : préserver leur pouvoir, et c'est à nous d'en payer le prix. Ou d'en sortir.

Le glissement vers un régime totalitaire de moins en moins soft se fait sentir chaque jour un peu plus en Europe. Tout système politique, qui ose remettre en cause les règles du jeu atlantiste, est rejeté en dehors du champ "démocratique", entendu ici comme globaliste. Et comme il ne peut y avoir de volonté populaire en dehors du cadre rigide (im)posé par les élites globalistes, toute élection remettant en cause leur pouvoir ne peut être reconnue.

Ainsi, il devient possible d'annuler les élections en Roumanie. Il y aurait eu une ingérence russe. En tout cas un soupçon. What else ? Sinon, il faudrait reconnaître que le modèle proposé n'est pas attractif. Ce qui est a priori exclu.

Ainsi, il devient possible de soutenir une présidente sortante (qui ne veut pas sortir) en Géorgie, quand elle appelle à renverser le gouvernement légitime, mais qui remet en cause la ligne atlantiste et revendique la priorité de l'intérêt national. Elle aussi accuse la Russie d"ingérence" et reconnaît qu'elle n'a strictement aucun élément de preuve. Mais elle en est persuadée

La Russie est présentée comme la seule et unique responsable des échecs de ce monde atlantiste, incapable de se remettre en cause, incapable de tirer les leçons de ses erreurs. Il est donc logique que de nouvelles sanctions soient adoptées par l'Union européenne, et discutées aujourd'hui, justement en ce qui concerne la soi-disant activité hybride de la Russie. Sans laquelle, selon le fanatisme européiste, les pays européens seraient certainement déjà prêts à se sacrifier entièrement.

L'UE et l'Otan accusent Moscou de mener des attaques dites hybrides, actes de sabotage, incendies volontaires ou même tentatives d'assassinat, pour déstabiliser le camp occidental et le dissuader de poursuivre son soutien à l'Ukraine en guerre avec la Russie.

Si l'UE et l'OTAN en accusent la Russie, nous ne pouvons que les croire. Surtout en ce qui concerne les tentatives d'assassinat, conduites contre Trump ou Fico. D'un autre côté, proposer une autre voie que la voie atlantiste, ce que fait la Russie, représente bien pour la globalisation une activité de sabotage particulièrement dangereuse, qui remet son existence même en cause.

Ces structures, pour pouvoir mener leur politique anti-nationale, ont réellement besoin de contrôler les élites dirigeantes. Dans le sens direct du terme : les élections ne sont plus que des cérémonials devant légitimer aux yeux des populations des personnes et des politiques choisies ailleurs. Sinon comment imposer aux peuples de se sacrifier pour financer la guerre atlantiste en Ukraine ?


Comme le déclare Rutte :
Les citoyens des États membres de l'OTAN devraient "accepter de faire des sacrifices", notamment en réduisant leurs pensions, leurs systèmes de santé et de sécurité, afin d'augmenter les dépenses de défense et d'assurer la sécurité à long terme en Europe, a déclaré jeudi le chef de l'alliance militaire.

La guerre, c'est la paix. Il faut relancer l'industrie militaire, qui a été détruite en Europe comme toute l'industrie lourde, puisque nous vivons soi-disant à l'ère post-industrielle. 2% du PIB ne suffisent pas pour faire la guerre à la Russie. Napoléon en sait quelque chose, mais Rutte l'a oublié.

"Dites-leur qu'ils doivent dépenser davantage pour la défense afin que nous puissions continuer à vivre en paix (...)"

Pour l'instant, la pression continue de monter. La pression, car nous sommes dans une situation de Pat, qui est actuellement en faveur de la Russie, dont l'armée avance sur le terrain, lentement, mais avance. Mais aucune des deux parties au conflit, ni les Atlantistes ni les Russes, n'est objectivement prête à passer à un conflit de haute intensité, avec tout ce que cela implique. C'est certainement pour cela que l'on se dirige vers une intensification des processus de négociation, ce qui n'est pas le point fort de la Russie.

 



6 commentaires:

  1. Si négocier n'est pas le point fort de Poutine et Lavrov, peut-être Medvedev et Tolstoï feraient l'affaire!

    RépondreSupprimer
  2. Avec ce genre d'entités il ne peut pas avoir de négociations, leurs raisonnements est différent du notre.

    RépondreSupprimer
  3. L'Occident collectif pratique depuis longtemps une diplomatie de coercition. Je pense que, présentement, la Russie est apte à s’accommoder de cette diplomatie et à la reprendre à son compte...

    RépondreSupprimer
  4. D’une certaine façon notre pays a inauguré en 2005 le hold un d’un vote populaire. Depuis on n’en est pas revenu !De Charybde en Scilla.

    RépondreSupprimer
  5. D'anciennes civilisations ayant atteints un niveau élevés ont été détruites par des entités qui n'ayant pas pu accéder à un plan supérieur de conscience ont donc décidées de le ramener à leur état, ils sont devenus la mort, les destructeurs des mondes.

    RépondreSupprimer
  6. On ne temporise pas et on ne négocie pas avec un monstre. La chute tragique de la Syrie doit ouvrir les yeux du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.

    RépondreSupprimer

L'article vous intéresse, vous avez des remarques, exprimez-vous! dans le respect de la liberté de chacun bien sûr.