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mardi 25 mars 2025

Processus de "paix" : des journalistes et des civils tués suite à un tir de HIMARS américain dans la région de Lougansk


Hier, suite au tir d'un missile américain HIMARS dans la région de Lougansk, six personnes sont mortes : trois journalistes et trois civils. Un autre journaliste a été gravement blessé, ainsi qu'un adolescent de 14 ans. Les HIMARS ne peuvent être utilisés sans l'aide des Etats-Unis. Revenons toujours donc à la même question, celle qui dérange et que beaucoup refusent de se poser : Trump ne veut pas réellement la paix ou ne contrôle-t-il pas la situation ? Dans tous les cas, l'intérêt de prendre autant de temps et de pincettes pour "négocier" avec quelqu'un qui ne peut pas ou ne veut pas résoudre un problème, soulève de nombreuses questions ...

Le 24 mars au matin, un tir ciblé et volontaire de l'armée atlantico-ukrainienne sur un groupe de journalistes russes a fait 6 morts et deux blessés. Comme le précise le gouverneur de la République de Lougansk, Léonid Passetchnik :

"Six personnes ont été tuées suite à un tir d'artillerie des forces armées ukrainiennes sur le district municipal de Kremensky. Parmi elles se trouvaient trois employés de médias fédéraux travaillant sur le territoire de la RPL : le correspondant d'Izvestia, Alexandre Fedorchak, le caméraman et chauffeur de la chaîne Zvezda, Andreï Panov, et Alexandre Sirkeli."

Par ailleurs, un jeune adolescent de 14 ans a été blessé par des éclats d'obus et a été hospitalisé, ainsi que le correspondant sur place de la chaîne Zvezda, Nikita Goldine, qui a été grièvement blessé.

L'attaque n'a pas été réalisée avec des "drones" plus ou moins ukrainiens, mais selon le ministère de la Défense, avec le système américain HIMARS. Or, les Ukrainiens ne peuvent l'utiliser sans l'aide américaine. Il ne s'agit donc pas d'une faute exclusive des "forces armées ukrainiennes", comme cela est pudiquement répété en boucle dans les médias russes, mais bien d'une responsabilité américaine. Ces fameux "arbitres" dans leur propre guerre.

Et cela constitue bien un crime de guerre. Non pas un énième "acte de terrorisme", comme il est convenu de dire, mais bien un crime de guerre. Et cela n'a rien à voir avec l'incapacité de "l'Ukraine" de "négocier", comme on nous en rebat les oreilles dans les médias russes : l'Ukraine est un front et les Atlantistes continuent à s'y battre contre la Russie. Il n'y a manifestement que la Russie à encore vouloir à ce point croire en la vertu de ces pourparlers, qu'ils soient à Minsk, à Istanbul ou à Riyad. Tout comme le discours politico-médiatique russe s'accroche au mythe d'une Ukraine, qui serait miraculeusement dotée d'une véritable autonomie de décision. 

Il est vrai que sinon, il faudrait appeler les choses par leur nom. Et dans ce cas, il serait très étrange d'aller discuter d'un cessez-le-feu avec l'ennemi, alors que votre armée domine le front et que lui est en difficulté, afin de le protéger.

Notons enfin que ce crime de guerre est commis le jour, où nous avons droit au grand cirque diplomatique à Riyad, où les Atlantistes veulent avec l'aide de Trump et grâce à lui reprendre le contrôle de la mer Noire, remettre au goût du jour "l'accord céréalier", qui avait permis d'un côté de maintenir le marché occidental des céréales, et d'un autre côté d'approvisionner le front ukrainien par voie de mer.

Processus de "paix", dites-vous ? Il est quelque peu étrange ...

 

17 commentaires:

  1. Du temps de ma jeunesse on disait "Vas-y Poupou" (Poulidor), qui fut un éternel second. Parions qu'il n'en sera pas de même de Poutine.

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  2. Et oui, on a bien compris que ce ne serait pas facile. Les bellicistes ne lâcheront rien, jusqu'à que d'éventuels accords soient signés : avec Trump.
    On n'en est qu'au début, et je pense que les russes veulent y croire à cette paix. Mais il est évident que si le dialogue s'enlise à cause d'un Trump pas assez autoritaire envers les Ukrainiens et la meute va-t-en-guerre Européenne, les 30 jours écoulés : l'exaspération des russes risque de se faire sentir violemment.

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    1. LeTzar parla y il de paix avec Napoléon ? Et Staline parla t il de paix avec Hitler ? Non, ils ont combattu jusqu à la victoire. Des victoires totales et après l'anéantissement de l'ennemi, la Russie retrouva la paix pour des décennies. Le Kremlin sera réduit en cendres si Poutine cède à Trump et si l'Ukraine n'est pas vaincue.

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    2. Apparemment Poutine est en train de céder à Trump : que viennent faire tous ces sujets d'ordre commercial dans la guerre diplomatique des négociations ?

      À croire que les hommes d'affaires des céréales et du gaz commandent au Kremlin, et qu'ils ont passé à la moulinette les objectifs de l'opération militaire spéciale !

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  3. C’est quand même incroyable, les occidentaux auront inventé un nouveau concept de la guerre, de toute l’histoire de l’humanité :
    - Le vaincu impose ses conditions au vainqueur !
    - Pendant les « pourparlers de paix »,on continu à allumer l’ennemi, triomphant…
    - Le vainqueur fait des cadeaux au perdant de la guerre, et lui facilite une sortie honorable !
    Ils sont quand même forts ces occidentaux, ils font aimer la domination…
    On ne peut pas battre la Russie sur le champ de bataille, certes, mais en finalité, l’Ukraine sera américaine, il y a déjà des bases américaines en Ukraine, et le contrôle de la Mer Noire permettra à l’Otan de boucler sa ceinture d’encerclement, et au passage cerner la Crimée, jusqu’à la Géorgie, qui en son temps deviendra à son tour une « Ukraine »,pour encercler la Russie…jusqu’en Chine.
    Comme vous l’aviez dit Madame Bechet-Golovko, l’avenir de la Russie et des russes se joue maintenant, sur le champ de bataille, avec la ceinture bien serrée et la fermeté russe sans faille.
    C’est dommage, car dans cette guerre on s’attendait à la toute puissance russe devant un Occident faible et en péril.
    il ne faut pas oublier la Grande Guerre patriotique, mais également la détermination Soviétique.
    Question : pourquoi baisser son caleçon devant les occidentaux, alors que militairement et moralement on est plus forts ?

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    1. +1
      La Russie ne peut pas être vaincue mais elle peut être trahie.

      Poutine aura dû anéantir les Globalistes. Comme Staline avait anéanti les Bolchéviques. Au lieu de quoi il a cru pouvoir partager le pouvoir avec euxm : à vous les entreprises et à moi le Kremlin. . C'était une erreur.

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  4. La vérité est que les us veulent le beurre et l'argent du beurre : Quitter l'europe pour " s'occuper " de la Chine , neutraliser les russes avec leur "pseudo-partenariat " stratégique , tout en déléguant aux élites globalistes le rôle d'abcès de fixation de la russie , afin d'empêcher cette dernière d'étendre son influence à l'international . C'est à croire qu'Ils sont encore dans leur bulle de " super- puissance " alors qu'is ne sont plus en position de dicter quoi que ce soit . Les Russes ne vont pas tarder à leur remettre les pieds sur terre .

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  5. Cette voie maritime qui permet l'approvisionnement en armes atlantistes dépasse l'entendement. Comme la non destruction des ports ukrainiens. Il eut été facile de les raser après avoir prévenu les populations de s'éloigner.

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    1. Idem pour les voies de chemin de fer qui amènent les tanks en Ukraine. Les missiles de l'armée russe aurait pu facilement les détruire plutôt que d'être lancés sur des transformateurs électriques.

      Idem pour les voies routières les ponts etc. près des frontières ukrainiennes avec l'Europe.

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    2. Tout à fait,c'est assez étrange,tout comme Odessa qui n'a pas été prise,pour fermer l'Ukraine côté mer.
      saurait été une bonne punition pour l'Ukraine et pour l'occident.
      Certainement qu'on ne connait pas la stratégie russe.

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  6. "Trump ne veut pas réellement la paix ou ne contrôle-t-il pas la situation ?"

    En ce cas qui contrôle la situation ou par quel moyen ? Les globalistes au moyen d'éléments au sein de l'armée ne voulant pas la paix ? Par du chantage sur Trump ? Par une incompétence de Trump qui se laisse dépasser par les événements ? etc.
    La question se pose aussi pour la plupart des actions trumpistes, et d'abord pour le conflit au Moyen Orient, un jour Trump post une analyse de Sachs mentionnant les guerres américaines comme étant au service d’Israël et traitant Netanyahou de "fils de p****", et un autre, il bombarde le Yémen, etc. La déclassification partielle de dossiers (JFK, Epstein, etc.) montre aussi cette ambivalence ou cette tiédeur. Les pro et les anti Trump surestiment sa volonté et son intelligence, Trump serait un génie du bien pour les uns, du mal pour les autres. Ses échecs seraient expliqués par un état profond contre lequel il serait en lutte. Une partie de la vérité se trouve aussi dans la presse mainstream (qui pense que c'est toute la vérité) : l'imbécilité de Trump. Le président des USA n'est peut-être ni supérieurement intelligent ni inférieurement. Tout n'est pas calcul derrière ses paroles et ses actions, beaucoup proviennent aussi de sa vision bornée du monde, de son avarice, et de sa confusion interne. Ballotté par un entourage hétéroclite. Il veut se donner l'image d'un grand président, fort, sachant ce qu'il fait, capable de redonner sa grandeur à l'Amérique, que ce soit pacifiquement ou par des guerres, mais l'image n'est pas la réalité. Il ne faut pas se tromper sur Trump. Trump "trumpe" son monde davantage qu'il ne le trompe. La définition du néologisme flou "trumper", serait précisément ce mélange consistant à faire semblant de détenir toutes les cartes en main et de faire passer pour de la stratégie des coups relevant de l'incompétence ou d'influence de plus puissant que lui.

    Trump veut-il la paix ? Probablement. "Réellement" ? Le point d’interrogation subsiste. Contrôle-t-il la situation ? On peut en douter.

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    1. Trump a jeté le masque : il a exposé une Arche d'Alliance à Mar Lago avant de l'envoyer à Jérusalem dans le cadre de la reconstitution du 3ème temple JUIF. Déjà en sous premier mandat il avait œuvré pour le Grand Israël avec le plan Abraham.

      Trump est ultra sioniste comme tous les membres de son gouvernement. Ils ont été choisis par l'AIPAC, l'ONG juive qui finance tous les députés américains et qui dirige les États Unis avec le Council of Forrign Relations des Rotschild et compagnie.


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    2. Le gouvernement de Biden était composé de juifs et de catholiques sionistes. Celui de Trump de chrétiens évangéliques sionistes. Tout change et rien ne change.

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    3. Poutine et les Orthodoxes sont ils aussi sionistes ?

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  7. Bonjour Karine
    Est ce que les anglais peuvent utiliser en Ukraine les HIMARS? Ont ils les connaissances et compétences pour le faire? Je pense que oui...

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    1. Les complexes mobiles de missiles HIMARS sont américains. Ils peuvent être utilisés par des professionnels compétents mais l'utilisation des missiles nécessitent un feu vert des Américains pour entrer dans le suivi par le réseau numérique GSM et avoir une précision métrique. Ces pièces sont numérotées et tracées par le Pentagone qui connaît leur destination, ce ne sont pas de simples roquettes qui elles ne sont pas guidées.


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    2. Les tirs d'obus guidés Caesar sont ils aussi autorisés par Paris ou Washington ?

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