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jeudi 27 mars 2025

Macron, compte-t-il sur la guerre en Ukraine pour sortir de l'impasse du déficit public français ?

 


Le déficit public français dépasse tous les anti-records et Macron annonce une aide supplémentaire à l'armée atlantico-ukrainienne. Surprenant ? Non. Quand un pays ne peut plus produire de richesse pour relancer l'économie et qu'il a déjà un déficit trop important, reste une "bonne guerre". Pas forcément dans le sens du combat direct, mais dans celui de l'industrie de la défense et de la déstabilisation des paramètres politico-sociaux. 2 milliards "pour l'Ukraine" face à 3 305 milliards de dette publique fin 2024, de toute manière c'est une goutte dans la chute vertigineuse budgétaire française.
La dette publique française a atteint des records et la politique atlantiste de remilitarisation de l'Europe risque d'aggraver la situation.

Comme nous venons de l'apprendre, le plongeon de la France a été vertigineux. Selon l'INSEE :
À la fin du quatrième trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 305,3 Md€, soit une augmentation de 3,8 Md€ (après arrondi), après +71,7 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 113,0 %, après 113,6 % au troisième trimestre 2024. 

Et depuis 2000, l'évolution en graphique de l'endettement en pourcentage du PIB saute aux yeux :


Et cette évolution de la dette publique a été constante depuis 1974 :
En 1974, l’endettement de l’Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale se limitait à 14,5 % du produit intérieur brut (PIB). Année après année, les déficits budgétaires continus l’ont fait s’envoler jusqu’à 114,9 % en 2020

Ainsi, la perte de souveraineté de la France s'est accompagnée d'un affaiblissement des finances de l'Etat. Ce qui est logique, quand une élite ne défend pas le pays qu'elle gouverne, mais le met au service d'une autre puissance. L'économie nationale doit être détruite, sinon le pays ne peut être gouverné de l'extérieur.

La tendance est stable, malgré les grandes promesses du Gouvernement de ramener le déficit à ses 3%  dans quelques années. Il ne reste qu'un espoir : l'économie de guerre, si possible sans une guerre réelle. En tout cas, sans l'implication réelle de la France. Et il est d'ailleurs possible de le lire presque ouvertement :

Malgré ces défis, Nicolas Goetzmann, chef économiste de la société de gestion Financière de la Cité, se montre optimiste à plus long terme.

"Pour la première fois depuis 25 ans en zone euro (...) des conditions sont en train d'être mises en place qui permettraient de dégager l'horizon de la croissance européenne, et notamment celle de la France", relève-t-il, mentionnant le plan d'investissement massif en Allemagne et la mobilisation de fonds européens pour la défense.

Cette réalité économique explique aussi beaucoup la ligne agressive des élites atlantistes européennes, surtout face au protectionnisme économique radical de Trump. Mais jouer à la guerre sans faire la guerre a ses limites ... et ses risques.

5 commentaires:

  1. 2 milliards sur 3 305 une goutte d'eau, et "en même temps" Macron expliquera qu'il faut faire des économies et que chaque centime compte, pour justifier des coupes dans les retraites, etc.
    Pourquoi les élites sont-elles aussi zélées lorsqu'il s'agit de guerre et autres catastrophes plus ou moins réelles ou provoquées ? Le mot commence par "r" et se termine par "n", les rétrocommissions. Si Zelensky se plaint que l’aide occidentale ne se retrouve sur la ligne de front que pour la moitié, c’est qu'une partie est détournée dans ses poches (et celle de ses proches) et une autre dans celles des généreux donateurs. Au final cela participe d’un immense transfert de richesses (on prend aux plus pauvres pour donner aux plus riches. «Robin des bois» est revisité à la sauce woke). La corruption est la gangrène des mondes totalitaires, et l'occident (UE en tête) glisse dangereusement sur cette pente.
    La transparence de l'administration Trump est toute relative, pointer les programmes de l'USAID finançant les recherches sur les souris transgenres (etc.) est une bonne chose, pour autant que ce ne soit pas une distraction pour continuer à cacher les plus grand détournement de fonds (profitant à des corrompus de tout bord).

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  2. Plus de la moitié des 3.300 milliards de dettes apparemment à des investisseurs anglo-saxons. À 3% d'intérêt annuel cela fait 50 millards chaque année qui sont versés aux banquiers Rothschild et compagnie.
    Et pire pour les 88 millards de dividendes versés par les sociétés françaises du cac40 : 80% appartiennent aux mêmes étrangers.
    La tendance sur 10 ans est donc de 1.200 milliards qui peuvent alourdir encore plus la dette française.
    Bienvenu dans l'empire bancaire américain.

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  3. Le protectionisme de Trump ne rendra pas les ingénieurs américains intelligents et créatifs. L'industrie des États-Unis est morte faute de créateurs. Mercedes BMW Audi Honda Toyota ont taillé des croupières à Ford General Motors et Chrysler, et il en est de même dans tous les secteurs. L'industrie n'est bonne qu'à produire des armes commandées par l'Etat fédéral.

    Les tarifs douaniers de Trump paieront encore plus d'armes : 1.350 avions F35 ce n'est sans doute pas suffisant pour attaquer la Chine.

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    1. Les F35 ne sont pas performants et il fallut des années pour réussir à les faire voler, ce fut plus facile de les vendre aux armées étrangères grâce à la corruption, pourtant à quoi servirait ce bombardier puisqu'il a un faible rayon d'action ? Pour bombarder Gaza là ça va...
      Et Boeing ne parvient pas à achever le projet d'avion de 6ème génération, alors que la Russie en produit 1 et la Chine 2 !

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