Au fur et à mesure du processus de négociation, dont le rythme est parfaitement contrôlé par les globalistes, Trump "le Pacifiste" ajoute de plus en plus d'éléments inacceptables pour la Russie. Le dernier en date est très symbolique : l'Ukraine doit avoir une armée. Autrement dit, la Russie doit renoncer à sa démilitarisation, qui est un des buts initiaux de l'Opération militaire spéciale. Nous voyons ainsi, que ce qui est attendu de ces élites globalistes est bien de conduire la Russie au renoncement : renoncement à ses intérêts vitaux, renoncement au Monde russe et donc renoncement d'elle-même.
Selon des informations publiées par Bloomberg, l'équipe de Trump se prépare à exiger de la Russie qu'elle accepte l'existence d'une armée active en Ukraine ... après le cessez-le-feu. Ce qui n'a absolument pas été démenti par l'Administration Trump.
"L'envoyé américain Steve Witkoff se rendra en Russie pour discuter de ces questions avec le président Vladimir Poutine, ont indiqué les sources sous couvert d'anonymat. Accepter de doter Kiev d'une armée correctement équipée et dotée d'effectifs suffisants, comme l'exigent l'Ukraine et ses alliés européens, signifierait que Poutine devrait abandonner son objectif déclaré de démilitarisation de l'Ukraine, l'un de ses principaux objectifs de guerre."
Il s'agit bien de remettre en cause la raison fondamentale de l'entrée de la Russie dans le conflit en Ukraine, à savoir le danger immédiat et existentiel que présente pour la Russie une armée sous drapeau ukrainien à ses frontières, qui soit en réalité l'instrument des puissances atlantistes - ennemis, dirigé contre elle.
Witkoff est attendu en Russie aujourd'hui, 25 avril. Le porte-parole du Kremlin ne confirme ni n'infirme, selon la formulation consacrée, sa rencontre avec Poutine.
De son côté, alors que les Russes ont soulevé beaucoup d'objections, Trump estime que la Russie aurait accepté son "plan de paix", il ne resterait plus qu'à convaincre Zélensky, ce grand président d'un pays souverain. Le cirque continue.
Pour récapituler, rappelons que les globalistes exigent de la Russie qu'elle accepte une force militaire de l'OTAN et de pays "amis" sur le territoire ukrainien, le recul de l'armée russe, le gel du conflit sur la ligne de front et le transfert de la centrale atomique de Zaporojie à l'Ukraine, sous contrôle américain. Désormais, il faut y ajouter encore une armée en Ukraine. Autrement dit, toutes les demandes de la Russie ont été écartées.
De quoi la Russie entend-elle parler avec l'envoyé américain ? Ce ne sont plus des "détails" à négocier, c'est une capitulation qui est exigée d'elle. Et ça, ça ne se négocie pas.
Poutine reste maître du jeu,
RépondreSupprimersa position de force s'accroissant même au fil du temps
il n'a donc - moins que jamais, de raison de se plier aux "exigences" de Trump - Z en fait, pour rester fidèle à ce que rapporte Bloomberg...
néanmoins
quand bien même le terme "démilitarisation" a bien été évoqué parmi les [3] objectifs de l'OMS, c'est surtout celui de "dénazification" qui importe, ET de neutralité (non adhésion à l'OTAN)
par conséquent
on peut très bien imaginer que la Russie puisse considérer la proposition (pour être plus exact) de Trump, mais "sous condition" : que dénazification & neutralité soient assurées
d'autant plus que
sans aucunement renier cet objectif majeur
il/elle (Poutine/Russie) en tirerait par ailleurs avantage diplomatiquement
• tant dans sa relation avec les USA
Trump a dit qu'il était important de comprendre & reconnaître les intérêts russes
si donc des conditions sont imposées à sa proposition, la balle lui serait alors renvoyée : à lui de montrer qu'il est sincère
• que sur la scène internationale
plus précisément occidentale, où la désinformation continue de sévir : Poutine ne voudrait pas la paix, mais Z oui ! Arf
pour autant, certains titres voire contenus d'articles plus factuels commencent [timidement] d’apparaître...
• et même dans l'opinion publique ukrainienne
le maire de Kiev vient tout récemment d'annoncer que - contrairement au rejet catégorique de Z, la concession de territoires se doit d'être considérée...
tôt ou tard, ni l'Ukraine ni l'UE/OTAN ne pourront continuer de nier la réalité de la défaite de l'une, l'impossibilité de l'autre d'y changer quoi que ce soit
et pendant ce temps, la Russie termine de bouter les ukronazis hors des frontières des territoires sécessionnistes/indépendantistes
so, wait & see
Quelle souplesse, vous faites de la gymnastique depuis l'enfance?
SupprimerFinalement, donc , une armée en Ukraine, tenue par les Atlantistes, seraient une excellente manière pour la Russie de garantir sa sécurité. Le tout avec une 'neutralité" ... garantie par ces mêmes Atlantistes.
Le génie stratégique, rien de tel.
Logique. Du point de vue des Atlantistes.
Après 3 ans de SMO pour démilitariser l'Ukraine, se retrouver avec les armées des pays occidentaux officiellement et légalement en Ukraine....
SupprimerC'est ce qui s'appelle un coup de maître, digne des meilleurs joueurs d'échecs de la galaxie
Si au passage les russes pouvaient dégager des oblasts de kherson et de zaporoje, ce serait presque parfait
Une authentique prouesse de la diplomatie moscovite, digne des annales
qui a dit que l'armée en Ukraine devait être "tenue par les Atlantistes" ?
Supprimera bien été évoquée l'idée d'une partition de l'Ukraine en 2 blocs, avec contrôle militaire de celui de l'ouest par des forces atlantistes, mais rien n'a encore été décidé à ce sujet, et nul doute que Poutine s'y refusera : contraire à son objectif de voir l'OTAN s'éloigner de la Russie
je rappelle & souligne par ailleurs, qu'en ce qui concerne l'aspect "démilitarisation", Poutine avait précisé (si je ne me trompe) que cela concernait une bande limitrophe aux régions indépendantistes : pas toute l'Ukraine
si donc l'Ukraine pouvait se voir offrir de conserver l'intégrité (aucune partition) de ce qui lui reste de territoire (sans le Donbass, encore moins la Crimée) & le droit à une armée (sans effectifs ukronazis), mais que Z persistait dans son refus de toutes conditions autre que les siennes, il ne ferait qu'aggraver son cas, encourager son éviction du pouvoir
la "souplesse" (ouverture à la discussion, mais "sous condition") est précisément la stratégie de Poutine depuis le tout début du dialogue avec les USA : il n'a aucun intérêt à le rompre ni donner prétexte aux USA de le faire en l'incriminant de mauvaise volonté, pour 3 raisons :
1> il consolide la crédibilité de son souhait de mettre fin au conflit
2> à l'inverse, la position de Z devient de + en + intenable
3> les troupes russes continuent de libérer le Donbass pendant ce temps
il a donc tout à gagner à continuer de négocier
SANS pour autant revenir d'une quelconque manière sur ses objectifs fondamentaux
à nouveau : "démilitarisation" complète ? ou partielle (zone limitrophe) ?
nous entendrons bientôt ce que le Kremlin a à dire
et non : je ne fais pas de gymnastique depuis l'enfance
plus depuis le lycée, seule période où j'y ai montré quelque facilité
il semble que cela n'a jamais été le cas pour vous...
cordialement
Tout à fait d’accord et donc plus de négociation à ce stade, ce serait la décision la plus cohérente à prendre par la Russie car je pense qu’il ne peut en aucun cas y avoir de cessez le feu inconditionnel, ce qui correspondrait à la signature d’un Minsk 3 avec exactement les mêmes conséquences que l’on aura constaté avec Minsk 1 et 2 et, pire, une forme de capitulation de la Russie ce qui est inacceptable, et, par ailleurs, il ne peut en aucun cas y avoir acceptation du plan de paix américain par Z car il ne cédera pas sur la perte, même provisoire, du moindre m2 du territoire ukrainien, ce que d’ailleurs les WC (Volontaires Va t’en guerre Coalisés) lui « conseillent de déclarer souverainement», et ce qui finalement n’est pas plus mal car ce serait alors Z et les WC, et/ou l’inverse qui apparaîtraient définitivement comme les va t’en guerre de l’histoire.
SupprimerLe conflit actuel devrait donc continuer, avec une aide plus au moins importante, mais très certainement insuffisante, des américains, et VVP aura alors quatre ans pour finir le boulot, i.e. atteindre définitivement les objectifs qu’ils s’est assignés depuis d’ailleurs bien plus longtemps que février 2022,
Bien certainement ce n’est vraiment pas ce qu’il devrait y avoir de plus souhaitable car ce conflit ferait alors encore de très nombreuses victimes, ce dont les WC se contre foutent car ce sont majoritairement les ukrainiens qui reviennent les pieds devant.
Cela dit, les WC s’assureraient alors un déclin de plus en plus rapide, ce qui par ailleurs, en désespoir de cause, pourrait les forcer à rentrer en conflit direct avec la Russie et ses potentiels alliés, avec les conséquences que l’on peut bien malheureusement imaginer.
Les deux dernières guerres n’ont rien enseigné à nos idiots de dirigeants !
Il est vrai que l'indépendance de l'armée "ukrainienne" est bien connue. je ne pensais pouvoir lire ces idioties que dans les médias atlantistes))
SupprimerLe maraboutage des esprits ne touche pas seulement l'audience des médias mainstream
SupprimerMais tous ceux qui croient et suivent aveuglément un chef infaillible
C'est au vainqueur, d'établir les nouvelles frontières, et les conditions de sécurité.
RépondreSupprimerEt?
RépondreSupprimerQue veut la Russie ?
C'est ok, on négocie sur cette base saine avec l'honorable "partenaire" US?
Si les russes n'ont pas fermé la porte à ces "négociations" , c'est que quelque part ils sont d'accord
Il y en a qui vont bientôt tomber de leurs chaises
Finalement Zelensky par son intransigeance est le meilleur allié de la Russie
RépondreSupprimerSi la Russie ne se fait pas dévorer toute crue par Donald, ce sera grâce à lui
Un comble...
Il y a un côté burlesque dans tout ça...
Tiens bon Volodymyr, ne lâche rien!!!
Cette course contre la montre dans les négociations, donne l’impression que les américains veulent agir vite, avant que la Russie ne décide de faire capituler l’Ukraine…
RépondreSupprimerEn effet, si la Russie décide d’écraser l’Ukraine et la faire capituler, nul besoin de négociations, et la Russie en tant que vainqueur dictera ses conditions.
Par expérience, la parole américaine ne vaut rien, ni même ce qu’ils signent.
Le prochain président, dans quatre ans, annulera tout, et dira que son prédécesseur a fait n’importe quoi, comme le dit Trump aujourd’hui concernant le président Biden…
Les États-Unis n’ont aucun Droit international à respecter, tout comme Israël au passage, ce Droit ils l’ont fait pour les autres, et gars à ceux qui ne le respecte pas !
Comme vous le dites si bien Madame, ces négociations ne servent à rien, et surtout ne servent pas la Russie.
Ce qui est dommage, c’est qu’on a cru à ce rapprochement amical et apaisant des deux super puissances, mais du côté américain, visiblement, ils sont toujours dans l’arnaque et la férocité envers la Russie.
La Russie n’obtiendra rien comme un vainqueur, avec ces hyènes occidentales, qui ne veulent qu’une chose : la chute de la Russie
Oui, il faut que la Russie trouve la force de la victoire totale, sans nul besoin d’être balader avec ces négociations.
D’ailleurs ces négociations et propositions, même un âne saurait que c’est des carottes !
Le monde compte sur la Russie, c’est notre espoir face à la tyrannie, l’injustice, l’oppression et la domination des chiens sans loi ni foi.
Vive la Russie, vive le peuple russe, vive la Victoire !
Exactement, victoire totale, un point c’est tout !
SupprimerDepuis longtemps j’apprécie la pertinence de vos analyses et commentaires. Il y a juste votre utilisation du vocable « les globalistes » ! C’est un anglicisme basique. Il se trouve que ce mot n’existe pas en français sous forme de substantif ! Il faudrait passer à « les mondialistes », leur véritable nom … sinon ne changez rien 👍🏻
RépondreSupprimerLa vraie question est la suivante : est-ce que les atlantistes ont les moyens de leurs exigences ? Si non, tout cela n'est que du bavardage !
RépondreSupprimerLe globalisme, c'est la finalisation du mondialisme et la mort des nations.
RépondreSupprimerQuant à l’Europe, elle a déjà disparu, c'est mathématiques.
https://ibb.co/qYFDSCVw
La gravité, c'est d’accélérer ce processus au nom de la prédation débridée et sans limites.
Pas besoin de bombes, pour tuer la civilisation.
RépondreSupprimerhttps://www.ganjingworld.com/fr-FR/video/1hj9bq6u2dc6v6pNjiWshmRaA1ok1c
Avec une petite image de certains des prédateurs...
https://fr.statista.com/infographie/15784/projets-de-cables-de-telecommunications-sous-marins-realises-par-les-gafam/
Le monde multipolaire est acté depuis longtemps !
RépondreSupprimerhttps://historyheist.com/the-club-of-rome-issues-a-report-entitled-regionalized-and-adaptive-model-of-the-global-world-system-dividing-the-world-into-10-kingdoms/?form=MG0AV3
Il y a les bons et les méchants.
https://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/esp_sociopol_clubrome10.htm
Monnaie numérique=ticket de rationnement, car nature humaine oblige, ça va merder...
Roland Magdane -Le roi des fous...
RépondreSupprimerhttps://video.antopie.org/w/fQJCKZ7HFoAyy6hx1Fvt7w
La Suisse est neutre et possède une armée. Mais comparaison n’est pas raison, dans le cas de l’Ukraine sa neutralité serait imposée et ne garantirait donc aucunement celle de son armée.
RépondreSupprimerJe pense que vos analyses sont indispensables, peut-être êtes vous trop méfiante sur les intentions des uns et des autres mais sur certains sujets il vaut mieux l’être trop que pas assez. Pour ma part j’hésite encore entre manipulation et incompétence, les décisions de Trump me semblent un mélange inextricable provenant autant de sa personnalité que de son entourage hétéroclite.
Poutine avait posé les conditions de la Russie, cela suffisait. Elles sont raisonnables. Si Trump veut réellement la paix qu’il les impose à Zelensky d’une manière ou d’une autre (par un changement de régime si nécessaire) et basta. Chercher à dialoguer avec des fous risque de vous rendre fou.
La Suisse neutre... , banques, OMS, ONU et autres organisations mafieuses ou corrompues, très neutre en effet.
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27organisations_non_gouvernementales_en_Suisse
"Parasite, roman américain.
L'Homme est le seul parasite conscient de tuer son hôte, la Terre, mais qui continue car ses faiblesses sont plus fortes que lui, citation de Murray Bookchin dans son récit Notre environnement synthétique["
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parasitisme
On parle de neutralité armée, la Suisse n'est pas membre de l'Otan (ni de l'UE). Ensuite on constate une dérive inquiétante, application des sanctions contre la Russie notamment. Comme ses voisins la Suisse est soumise à la pression américaine depuis des années et le Conseil fédéral se couche. Quand à l'OMS, ONU, etc. ce ne sont pas des organisations suisses mais internationales sur territoires genevois. Faut pas tout confondre.
SupprimerDepuis plus d'un siècle, les "amers-loques" se comportent en maître du monde. Après la guerre de 14/18 ils ont imposé à l'Allemagne un traité humiliant et destructeur qui montrait leur volonté d'anéantir le peuple allemand : tous les armements furent détruits, les colonies confisquées et réparties entre les "vainqueurs", la Saare occupée, les réserves monétaires volées, etc. Ce n'est un exemple mais il mena l'Europe et la Russie vers un nouveau confit qui fut effroyable coûta la vie à des dizaines de millions de NON amers-loques :
RépondreSupprimer👉leurs élites sont des monstres ! Et les dirigeants de la Russie devraient s'en souvenir.