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jeudi 17 décembre 2020

Enseignement à l'heure du Covid : 83% des élèves présentent des troubles psychiques en Russie


Le rêve de l'enseignement à distance, c'est-à-dire finalement virtuel - dans tous les sens du terme, de l'élite progressiste russe a (enfin) pu être réalisé grâce à l'instrumentalisation du coronavirus. Mais selon le ministère de la Santé, ce fantasme se transforme en cauchemar : 83,8% des enfants confinés de facto à domicile pour jouer la parodie de l'enseignement à distance présentent des symptômes plus ou moins graves de trouble psychique. 83,8%. Bref, non seulement l'enseignement à distance ne permet pas de dispenser un enseignement de qualité, mais en plus, la justification se devant imparable du "Mais, enfin, ne soyez pas égoïste, c'est pour leur saaanté!" (n'oubliez le visage figé et l'oeil accusateur de la bien-pensance outragée), ne tient pas non plus. Etrangement, et parce que c'est manifestement prévu pour durer, le ministère de la Santé ne prévoit pas de renvoyer les enfants à l'école ... mais de les shooter aux psychologues. Ainsi, ils pourront intégrer la nouvelle norme sociale et se faire détruire sans souffrir. C'est quand même beaucoup plus humain.


Le ministère russe de la Santé vient de rendre publique les résultats d'une étude concernant les conséquences de l'enseignement à distance, qui confirme les inquiétudes des parents ne cessant de demander la fin de ce système pesant de plus en plus lourdement sur les enfants (voir notre texte ici) et qui ne concerne que les écoles publiques. Est-ce parce que les écoles privées sont justement privées, qu'elles bénéficient d'une telle dérogation ? Les restaurants, les bars, etc. qui sont aussi du secteur privé, sont bien obligés aujourd'hui de fermer à 23h; quand il y a eu le confinement, même quand tout ce qui n'était pas "vital" était fermé, les écoles privées, elles, restaient ouvertes. Chose surprenante, car si la "peste coronée" rôde dans nos rues et nos écoles, pourquoi l'impératif de santé publique ne concerne pas les écoles privées ?

N'oublions pas que le sacrifice de chacun est demandé au nom de la santé. Soit. Or, selon l'étude menée par le ministère russe de la Santé, 83,8% des élèves présentent des troubles psychiques en raison de l'isolement et de l'enseignement à distance : dans 42,2% des cas, il s'agit de dépression et dans 41,6% des cas d'asthénie. Sans même parler de la démotivation pour l'apprentissage qui s'abat sur eux.

Donc, pour un virus qui a un taux de mortalité en Russie de l'ordre 1,6% des cas, qui ne touche quasiment pas les enfants, l'on "sauve" leurs corps d'un danger quasiment inexistant pour les détruire quasiment à coup sûr psychiquement.

La solution la plus simple et la plus logique, suite à ce rapport accablant, serait de remettre les enfants à l'école. Mais non, ce serait trop simple. Et surtout, cette saine réaction aurait sa place, si le problème était d'ordre sanitaire. Or, pourquoi avoir fait autant d'efforts pour s'arrêter si proche du but ? Il est donc proposé par le Gouvernement, pour "régler" ce problème ... de développer la présence et le rôle des psychologues. Qui seront eux-aussi virtuels et vont ainsi augmenter la pression numérique.

Autrement dit, nous allons tout faire pour que restiez encore longtemps enfermés à domicile devant un écran, mais nous allons faire en sorte que vous trouviez cela normal, que vous n'ayez plus aucune réaction de rejet, que vous n'ayez plus aucune réaction. 

Ce mouvement de suicide volontaire de sa population n'est pas propre à la Russie, il prend une forme différente selon les pays. Pour autant, le mouvement est global. Rappelons que les enfants sont l'avenir du pays, dans le sens direct du terme. Détruire une génération, c'est amputer son avenir, c'est condamner son pays. J'aimerais savoir en quoi la situation, objectivement, le justifie.



3 commentaires:

  1. Je suis affligé par la capacité des autorités russes à se prêter à cette mascarade dévastatrice. L'intégrité psychique des futures générations est en jeu et aucun changement de cap n'est annoncé. C'est tout bonnement sidérant ! Où se trouvent les démonstration de force très médiatisées de Vladimir Poutine, qui émoustillaient tant ses laudateurs jusqu'à une époque récente ? Pourquoi s'accrocher de la sorte au pouvoir si la finalité consiste à reculer devant des immixtions occidentales aussi dramatiques ? Faut-il prévoir l'avènement d'un second Ieltsine ? Poutine ne serait-il pas en train de se "gorbatcheviser" dangereusement ?

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  2. «Je suis affligé par la capacité des autorités russes à se prêter à cette mascarade dévastatrice. » Le ministère de la santé russe n’est-il pas une autorité ? Ainsi donc Poutine devrait même démissionner. Que Dieu l’en empêche :- ))
    Et en France qu’en pensez-vous ? N’êtes -vous pas affligé par touts ces partis politiques yeux fixés 2022 qui ne s’interrogent guère sur le sujet alors que la France est en chute libre dans le classement international sur le niveau des élèves. De Macron général des foutraques, rien à dire, il faut l’enfermer dans son vide.

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  3. Sous la pandémie et ses contraintes, le néo-libéralisme cherche à bouleverser de fond en comble la société pour son plus grand profit. Pour les pays dont l’activité principale réside dans les services, le télé-travail, les activités à distance en général et la 5G sécuritaire, peuvent leur permettre une nouvelle division du travail refluant la production de plus en plus vers les pays émergents.

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