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mercredi 22 juin 2022

L'armée ukrainienne et "l'internationale atlantiste"


Alors que les médias occidentaux nous vendent le conflit militaire en Ukraine, comme une grande guerre nationale de libération contre le méchant agresseur russe, l'on ne cesse d'apprendre, de source anglo-saxonne, la participation de militaires de pays de l'OTAN dans les rangs de l'armée ukrainienne. A tel point, que l'armée ukrainienne ne semble être qu'une dénomination vide, à l'image de l'Etat ukrainien, servant à cacher les véritables mécanismes de gouvernance. Ici, en ce qui concerne les Britanniques. Autrement dit, c'est plutôt l'internationale atlantiste, qui se bat en Ukraine contre le Russie !

Il y a quelques jours de cela, le journal The Independant a rapporté une interview d'un commandant géorgien, se battant en Ukraine côté ukrainien. Il est vrai que la Géorgie a une grande expérience en matière de déstabilisation intérieure et est totalement sous contrôle américain (il suffit de se promener dans Tbilissi, pour voir l'ampleur de l'occupation physique militaire du pays), qu'elle a même recyclé son ancien président-escroc-révolutionnaire Saakachvilli auprès du Gouvernement ukrainien post-Maïdan et comme gouverneur d'Odessa un temps. L'on ne parlera pas non plus des snipers du Maïdan ... Bref, l'amitié des pays "libérés" d'eux-mêmes dans l'espace post-soviétique en pleine action !

Ainsi, selon ce commandant géorgien, à cette grande guerre de libération nationale participent pas moins de 3 000 militaires britanniques ... dans les rangs de l'armée ukrainienne. Et d'une manière générale, environ 20 000 militaires étrangers sont dans l'armée de l'Ukraine.

De quelle armée nationale parle-t-on ? De quel combat s'agit-il ? 

Un mercenaire américain a déclaré au journaliste américain Seth Harp, que l'on trouvait même des membres des forces spéciales britanniques SAS :



Les Russes déclarent justement que c'est bien la présence de ces combattants étrangers à Azot, qui bloque le processus de pourparlers et donc la libération des otages civiles. Ce qui est vrai pour cette usine, est vrai pour le pays. La situation de l'Ukraine s'est profondément détériorée, dès le moment où elle est passée sous contrôle étranger. Et actuellement, c'est bien l'implication directe des pays de l'OTAN dans le conflit militaire sur le sol ukrainien, qui fait durer ce conflit. Pour la simple et bonne raison, qu'ils n'ont aucun intérêt à voir cohabiter paisiblement les peuples frères ukrainien et russe, qu'ils veulent utiliser une minorité extrémiste, pour semer la terreur à l'intérieur du pays et combattre formellement à travers elle contre la Russie. 


7 commentaires:

  1. C'est toujours un plaisir de vous entendre et de vous lire aussi !

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  2. C'est toujours un plaisir de vous entendre et de vous lire.
    Boris Mestchersky

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  3. Qu'attendent les Russes pour repasser massivement à la charge à Kharkov comme à Kiev ? Sans oublier Odessa. Plus ils attendront, et plus l'OTAN s'obstinera à déployer ses nervis pour renforcer son emprise sur l'Ukraine. La Galicie, véritable épicentre du nationalisme ukrainien, pourrait être aussi visée par une offensive terrestre de grande ampleur depuis la Biélorussie. Pourquoi de telles réticences ? Bref, l'intégration juridique et administrative des territoires de l'Est est sans doute encourageante mais ne suffira pas face à ce déferlement de canailles résolues à en découdre avec les Russes.

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    1. Parce qu’ils n’en ont pas la puissance militaire, prendre Kharkov ou Kiev nécessite 200 à 300 000 hommes plus de l’équipement plus la maîtrise du ciel . Pour l’instant la Russie a comme objectif de capturer le Donbass .

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    2. Faut faire la part des choses entre n'avoir pas la puissance Militaire suffisante et objectif militaire. Celui qui n'est pas puissant ne peut prendre de force une partie de territoire de son adversaire.

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  4. L'Opération Z est une opération spéciale, pas une guerre. Dans le premier cas, on prend son temps et on fait attention à ne pas toucher ni aux civils, ni aux infrastructures utiles à la vie en société (dans la mesure du possible). Dans le second cas, les choses sont infiniment plus simples : on rase tout à grands coups de bombes. Pour la Russie, il s'agit d'une opération de libération d'un groupe de civils opprimés par des militaires ukrainiens nazis pour une grande partie...et absolument pas d'une guerre. L'Occident prétend évidemment le contraire en envoyant des fonds, des armes et des combattants mercenaires. Selon le ministère de la défense russe, le décompte a fait apparaître à ce jour environ 7000 mercenaires dont 2000 ont été "détruits", 2000 se sont enfuis (ils ont eu bien raison, les militaires russes, c'est autre chose que d'aller chatouiller des bergers afghans qui se battent avec des armes du Moyen-Age), et finalement il resterait donc 3000 mercenaires sur place qui selon Sergueï Lavrov seront traités conformément au droit international : un procès et probablement l'emprisonnement ou la mort, selon les lois des états qui sont en charge des procès.
    L'objectif de l'OTAN (et des néoconservateurs américains comme Nuland et compagnie), est d'assurer sa survie en prolongeant le plus possible cette opération spéciale et en la transformant en 3ème guerre mondiale, pour le plus grand bonheur du complexe militaro-industriel US.
    Hélas pour ces mauvais génies, le Pentagone a déjà admis à demi-mots que ce conflit est d'ores et déjà perdu. Les Russes le savent. Ils ont perdu très peu d'hommes (mais les chiffres demandent à être vérifiés) et ils envoient rejoindre leurs ancêtres en ce moment environ 1000 soldats ukrainiens par jour. Côté Donbass, le conflit est géré par l’artillerie. A ce jeu, les Russes dominent de la tête et des épaules. Ils ont des chars et des obus en quantités industrielles, sans parler des soldats qui maîtrisent parfaitement de fonctionnement de ces équipements certes anciens mais modernisés et fiables.
    D'ici le mois de septembre, il ne devrait pas rester grand chose des forces militaires ukrainiennes, équipées, formées et financées par les USA pour être la meilleure armée d'Europe....sur le papier.

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  5. Au plus longtemps il restera sur le territoire de la colonie occidentale appelée Ukraine des mercenaires à la solde des membres de l'Otan, au plus des armes occidentales arriveront dans cette colonie, au plus la Russie sera déterminée d'exécuter "tous les volets" de son plan. Après le Donbass, ce sera Karkhov, Dniepropetrovsk, Zaporojie, Nikolaev, et puis Odessa. Et si entretemps l'Otan poursuit ses opérations de harcèlement comme à Kaliningrad et en Mer Noire, alors viendront ensuite les moments de Kiev et de Lvov. Alors, il n'y aura plus de mercenaire dans l'Ukraine dénazifiée. Et dans ces conditions, n'y aura pas de négociation.

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