Hier, l'armée russe a ciblé le barrage hydro-électrique de Karachune, près de Krivoy Rog, et l'a très sérieusement endommagé. Ce tir ciblé semble montrer un changement dans la stratégie militaire russe, qui a désormais intégré dans ses cibles, les sites stratégiques, ayant un intérêt militaire. Pour l'instant, les centres de commandement sont encore "psychologiquement" intouchables.
Le barrage de Karachune, situé à proximité de Krivoy Rog, est long de 205 m et il permet de maintenir à niveau la rivière de Ingulets, de garantir de l'eau potable à la ville de Krivoy Rog et de faire fonctionner la station d'épuration des eaux de la ville. Hier, l'armée russe à lancé 8 missiles de croisière et l'a sérieusement endommagé.
"Je me souviens que dans la région de Kiev, les Ukrainiens ont fait la même chose, lorsque nous avons construit un passage dans la région d'Irpen pour traverser le fleuve. Ils ont juste explosé le barrage en amont - et tout cela a été de courte durée."
Les dégâts causés ne sont pas irrémédiables, comme cela l'a été avec les frappes contre les centrales électriques dans l'Est de l'Ukraine, qui ont conduit à des ruptures plus ou moins temporaires dans l'alimentation en électricité des régions de Kharkov, Poltava, Dniepropetrovsk, Soumy et Odessa. Il s'agit, pour l'instant plus d'avertissements lancés sur les possibilités réelles de l'armée russe, si elle décidait de détruire les infrastructures stratégiques, que d'une volonté de mettre ces infrastructures hors service.
Dans tous les cas, un cap a été passé dans la stratégie militaire russe suite à la défaite de la bataille de Kharkov : ces sites stratégiques ne sont plus intouchables et la population peut aussi avoir à souffrir des conséquences de cette guerre.
Tant que ce ne seront que des avertissements, cela ne servira à rien…
RépondreSupprimerLes installations désinstallées entraveront durement la contre-offensive ukraino-Otan. En revanche, un peu dommage si les riverains civils sont inondés par ricochet.
RépondreSupprimerMERCI car ici les télé désinforment/déforment
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ce qui fait dire à F. Ange-Gouli, je cite : "Ils coupent les chaînes russes au grand public mais ils ont leur yeux sur toute les chaînes russes et choisissent les informations qu’ils donneront aux publics."
Et que dire de la désinformation/déformation
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si ce n’est pas cela le contrôle de l’information et de la presse, j’ai bien envie de connaître le nom.
Un paradoxe dans l'analyse des chaines françaises
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D'un côté les médias d'ici accusent les chaines russes d'être "muselées" par M.Poutine, de l'autre, on nous montre quelques extraits d'opposants russes en train de le critiquer librement sur ces mêmes chaines.
Une grande question à laquelle aucun analyste de la toile n'a de réponse : où est passée l'armée russe?
RépondreSupprimerOù sont les 200.000 hommes de février ?
Pas à l'est en tous cas, de Kharkov à Donetsk, les combats sont menés quasi-exclusivement par les conscrits des républiques sécessionnistes (donc des Ukrainiens pro-russe), soutenus par des mercenaires Mozart, et des unités de volontaires Tchétchènes et Sibériens.
Des instructeurs russes, des servants de systèmes d'armes complexes, des officiers... Mais très peu d'unités régulières complètes de l'armée russe.
Au sud ? Probablement, mais certainement pas au nombre de 200.000 soldats...
Alors où est passé le reste?
Question sans réponse au stade actuel.
Seuls les services renseignement russes ou US peuvent y répondre.
Rien n'est moins lisible, ni plus flou que la stratégie russe au jour d'aujourd'hui.
Ce qui est à peu près certain, ces forces dans leur format actuel ne peuvent ni
- résister à un assaut massif et déterminé de l'armée ukrainienne
- conquérir dans des conditions raisonnables les positions ennemies à l'est de Donestk, voire libérer totalement le Donbass.
Cette stratégie n'est pas pour renforcer la confiance des alliés ukrainiens de la Russie.
C'est une analyse qui vaut ce qu'elle vaut, mais qui colle assez à la réalité du moment, et que l'on retrouve chez pas mal d'analystes indépendants russes ou étrangers, dits"sérieux".
Vos questionnements sont pertinents;
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néanmoins, par quelles sources savez-vous qu'ils étaient 200.000militaires en février et qu'ils ne sont plus au front en nombre équivalent ? Tv Lci a parlé avant hier de 174.000militaires russes contre 225.000militaires"ukrainiens" qui ont repris des villes aux russes.
Russie et Otan/Ukraine filtrent les infos du front
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Une chose est certaine, quelques uns sont morts, d'autres hospitalisés/handicapés. C'est ça la guerre.
175.000 combattants russes ne veut pas dire qu'il s'agit pour autant de l'armée russe régulière.
SupprimerIl faut en retrancher les conscrits des républiques du Donbass, les mercenaires Wagner et les volontaires des républiques de la fédération de Russie non comptés comme armée russe (Tchétchènes, etc..).
Déjà ça fait beaucoup moins de soldats russes de métier sur le terrain.
Ceux qui , plus ou moins, recensent les unités régulières de l'armée russe, trouvent des effectifs très en deçà des 175.000 ou 200.000 supposés.
Dans la région de Kharkov évacuée, il n'y avait que très peu de troupes russes au moment de l'attaque.
Attaque ukrainienne menée au final par environ 10.000 hommes, donc des effectifs plutôt faibles en réalité, pas une marée humaine comme on peut le croire.
Pire, aucune réserve opérationnelle russe n'a été constatée sur le terrain; des troupes fraîches, en nombre suffisant, bien équipées prêtes à intervenir rapidement en cas de pépin.
Sans l’armement de l’otan, les « conseillers » militaires anglais qui dirigent les operations de front ,les ricains qui leur donnent les renseignements necessaires via satellites, les troupes « mercenaires bien equipées » qui dirigent l’armée ukrainiene sans cela ils sont incapables de contrer l’armée Russe, c’est une guerre réellle de l’otan contre la Russie, toutes informations à ce sujet dans les merdias mainstream est interdite et les français devant leur journal de 20h de gober la propagande mensongère.
SupprimerIl ne faut pas parler de défaite de la bataille de Kharkov. Dés le début de l'opération, il a été dit que les troupes russes ne seraient pas des troupes d'occupation. C'est un retrait stratégique. Et Kiev n'a pas attaqué au hasard. La ligne de défense était occupé par des "résistants"..... Pas par des troupes d'élite. En juin 2022, les troupes russes ont reculé et Kiev s'est fait laminer en rase campagne. Progressivement, le front russe est revenu pour se stabiliser à l'extérieur de Kharkov. Fin août 2022, Kiev a fait une trouée sur le front sud puis a été balayé.... Dans un conflit, il y a des offensives et des contre-attaques. Les pertes humaines de Kiev doivent être élevées.
RépondreSupprimerQuant aux destructions, vous ne voyez que celles commises par la Fédération de Russie. Quand Kiev bombarde des mines de charbon toujours en exploitation malgré le conflit: c'est la destruction d'une infrastructure. Chaque fois que les troupes de Kiev ont occupé une usine sidérurgique, une usine chimique ou une centrale thermique, les troupes russes et leurs alliés ont du les déloger. Chaque fois, l'infrastructure a plus ou moins été touchée.
Les attaques sur le sol russe existent et les parties tentent d'en minimiser la portée.
Les destructions sont des avertissements. Elles sont limitées territorialement.
Dans toutes les langues du monde céder le terrain à l'ennemi et se replier en toute hâte de l'autre côté de la frontière, se dit défaite.
SupprimerProbablement même en langue russe.
Ce n'est ni la déroute de la Bérézina, ni Stalingrad, mais cela reste un succès ukrainien incontestable.
Refuser de voir l'évidence et d'en tirer les conclusions, c'est se condamner à revivre le même échec.
1) Les Russes ne se sont pas réfugiés le long de la frontière. La ligne de front la plus à l'est se trouve à la limite de la RPL. Au sud, il y a une ligne de front fortifiée près de Donetsk qui est grignotée peu à peu.. Kiev espérait que les Russes allaient redéployer leurs troupes vers Izium. Ce n'est pas le cas.
Supprimer2) Deux autres exemples sont donnés où les Russes se sont retirés puis ont contre-attaqué victorieusement.
RÉPONSE AU MESSAGE CI-DESSOUS
Supprimer------------------------------------------
Refuser d'analyse objectivement, c'est se condamner à revivre le même échec.
1)L'armée russe ne s'est pas repliée "de l'autre côté de la frontière", elle a un peu reculé/
2) Depuis une semaine médias d'ici+Kiev galvanisent sur 6000Km² repris et 4000km² contrôlé par l'Ukraine, et après plus rien.
A chacun sa façon de voir les choses. Personne ne sait ce que demain nous réserve.
SupprimerIls se sont replier "avec succés" en laissant des dizaines de milliers de pro-russes se faire massacrer par les bandéristes (prof, policiers ...). Avec des "succés" comme cela, pas besoin de défaite.
SupprimerC’est un essai et ses conséquences avant une mise en pratique générale
RépondreSupprimer👍
RépondreSupprimerUn changement de stratégie aurait aussi l'air de se dessiner par les avertissements verbaux cette fois-ci, de Medvedev et de Lavrov : https://reseauinternational.net/avertissements-russes-une-guerre-nucleaire-est-imminente/
RépondreSupprimerJe persiste donc dans mon analyse que la Russie va être obligée de faire des frappes nucléaires : l'Occident n'aura pas à se plaindre car la Russie vient encore de l'avertir comme on le voit par le lien ci-dessus.
Ca me parait surtout des menaces qui illustrent leur impuissance sur le terrain .
SupprimerVous avez dit impuissance sur le terrain !!!!!!!!!
SupprimerCe n'est pas une impuissance,
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l'armée russe agit prudemment, avec retenu pour ne pas tuer le peuple "frère" ukrainien. Ne sont visés que les Nazis et les terroristes, ce qui perpétue la guerre.
Une énième ligne rouge, combien en on a t il eu depuis le début du conflit. Tout le monde commencent à se moquer de ses lignes rouges : il faut que les paroles rejoignent les actes enfin.
SupprimerComme cela fait beaucoup d'Anonymes, je signerai mes interventions par mon prénom. Je suis l'Anonyme à qui Paul a répondu.
SupprimerC'est vrai qu'il y a beaucoup de lignes rouges qui sont déjà plus ou moins franchies, dont la dernière en date se trouve ici : https://t.me/ambrusfrance/1865 . Au moins l'Occident ne pourra pas dire de n'avoir pas été avertie quand la première bombe atomique lui tombera sur le nez.
Gilbert
GILBERT : merci pour ce lien. D'un côté, USA et UE font régner une incertitude, de l'autre, Russie - continuellement acculée - semble imprévisible.
SupprimerTellement imprévisible que je vois par ce nouveau lien : https://t.me/ambrusfrance/1874 que Poutine ne se casse pas la citrouille et que tout d'un coup il est plat comme une galette : comprenne qui pourra !
SupprimerGilbert
Quand les troupes de Kiev se retirent, elles détruisent les ponts et tous les ouvrages d'art pour protéger leur retraite. Les ponts sont des infrastructures. On ne dit rien.
RépondreSupprimerQuand Kiev bombarde une centrale hydraulique à côté du Dniepr et de la centrale nucléaire. C'est une infrastructure. On ne dit rien.
La plaine du Dniepr est inondable. Si Kiev souhaite l'inonder, il peut le faire..... Avec la destruction du barrage, il a un aperçu de ce qu'il adviendra pour les populations civiles et les cultures !!! .
On dirait qu'une espèce de vengeance ethnique ou de châtiment a été décrété contre le peuple d'Ukraine.
RépondreSupprimerChaque camp accomplissant sa tâche de faire massacrer les Ukrainiens dont il a la charge.
l'OTAN et BHL les envoie se faire tuer au nom des valeurs de la démocratie universelle.
Poutine faisant de même au nom de la lutte contre le nazisme.
Comment expliquer le martyre interminable du Donbass et de Donestk?
L'armée russe serait à ce point incapable au bout de 7 mois, de prendre des lignes de tranchées à 20km à l'ouest de la ville ?
Pourquoi une telle lenteur calculée, alors qu'ils étaient censés intervenir pour sauver justement ces populations ?
"Pourquoi une telle lenteur calculée.... ?"
SupprimerPrès de Donetsk, la ligne de front préparée pendant 8 ans avec l'aide de l'OTAN est "fortifiée" donc il faut prendre les positions une à une; c'est long. Vous en doutez. Prenons un exemple, en mai 1940, les chars du général Rommel ont fait une percée dans l'Avesnois (Nord), là où il n'y avait pas d'ouvrage militaire de la "ligne MAGINOT"