Logiquement, dans les zones de combats, les journalistes signalent leur présence par des signes vestimentaires distinctifs, afin que les forces armées en place puissent les épargner - puisqu'ils ne sont pas combattants. Ce principe universel ne s'applique pas au conflit en Ukraine, où les journalistes russes évitent de se faire remarquer lorsqu'ils couvrent la zone de front, pour ne pas devenir, justement, une cible. Hier encore, l'armée atlantico-ukrainienne a touché un groupe de journalistes, qui préparaient un reportage sur les dégâts commis par cette armée dans les villages de la région de Zaporojie. Les témoins gênants doivent être écartés, pour pouvoir tranquillement construire un discours politico-médiatique totalement fantasmagorique. Personne ne parlera du décès de Boris Maksudov.
L'information a été donnée hier par le ministère russe de la Défense :
"Le 22 novembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque avec des munitions à fragmentation depuis un appareil aérien sans pilote contre un groupe de journalistes russes, qui préparaient des reportages sur le bombardement par les forces armées ukrainiennes des zones habitées de la région de Zaporojie.
À la suite d'une attaque de drones ukrainiens contre un groupe de journalistes, Boris Maksudov, correspondant de la chaîne de télévision Rossiya-24, a été blessé par des éclats d'obus.
Le journaliste a été rapidement évacué vers un établissement médical du ministère russe de la Défense. Il n'y a aucune menace pour sa vie. Boris Maksudov a reçu tous les soins médicaux nécessaires."
Selon les déclarations du correspondant de guerre Andreï Khorkov, pour la télévision de Mélitopole :
"Soudain, il y a eu une explosion et j'ai vu un nuage de fumée noire à 50 mètres de nous. "De l'air", ont crié nos guides, après quoi nous nous sommes cachés sous des branches séchées. Il y a eu une autre explosion, après quoi l'hélicoptère s'est envolé. Apparemment, il s'était rechargé. Il est arrivé et a fait un largage, et voici le résultat."
Ce matin, nous apprenons que Boris Maksudov est décédé des suites de ce crime commis par l'armée atlantico-ukrainienne.
Nous ne trouvons aucune trace de cet "exploit" atlantico-ukrainien dans les médias occidentaux ... Les associations professionnelles sont muettes. Il s'agit de journalistes russes, cela n'a aucune importance.
Le fascisme ordinaire ...
De même 41 journalistes ont été tués en un mois dans la guerre Israélo-Palestinienne dont 36 journalistes Gazaouis .
RépondreSupprimer61 journalistes avant hier.
SupprimerReporter Sans Frontière, officine payée par les USA, se tait. Le travail des reporters de guerre, des journalistes comme les autres, mérite d'être reconnu.
SupprimerCette pratique est habituelle de la part de nos gouvernants et leurs médias. Ils s'appliquent à rendre invisible un crime lorsque la victime n'est pas du "bon" camp. On parle de déni, d'invisibilisation.
RépondreSupprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=5TJsIVMy43c
D'Ornellas ... Jeanne d'Arc. Avec Kelly et Bigot, ils rachètent CRIF.News 😊
SupprimerDéjà que les médias occidentaux cachent leurs propres victimes du système globaliste, alors parler de victimes russes n'y pensez pas !
RépondreSupprimerIl ne faut pas attendre de l'occident qu'il montre ses crimes, c'est aux ambassadeurs de Russie de tenir une conférence de presse : Totcha, Daria Douguine, les journalistes, les civils du Donbass, la chanteuse hier, etc. Et les sites du gouvernement russe pourraient bien les publier... en multi langues.
RépondreSupprimerC’etait dans Le Figaro ce matin .
RépondreSupprimerToujours pas un mot de la part des chaines tv françaises sur les milliers de civils palestiniens qui ont été tués dans le ghetto de 240 km2 ( et en Cisjordanie !). Mais les chaines MSM tiennent en haleine leurs téléspectateurs avec quelques otages libérés au compte-gouttes. Ces directs avec Tel Aviv 24h x 24 virent à la folie, avec les biographies des Israéliens libérés ( pas des Palestiniens...) etc.
RépondreSupprimerComme si le pouvoir en profitait pour supprimer TOUTES les informations, puisque nous savons que tout est voulu par les dirigeants et organisé dans les moindres détails par Orwell. Comme le montrent les interdictions par les préfets de la moindre réunion en mémoire du nième Français tué par un extra européen.
Pas un mot sur le "grand remplacement" qui n'existe pas selon les dirigeants ( mdr ), pourtant UN TIERS de la population qui vit en France est d'origine extra européenne. Pour qu'il passe quoi qu'il en coûte, les medias ne parlent jamais des 5 à 8 millions de chomeurs ( on ne sait plus) et ils font croire que la France a besoin de "talents" étrangers. Des talents auxquels il faut apprendre le français, qu'il faut nourrir, loger, soigner, etc. et construire des mosquées.
SupprimerPas un mot non plus sur comment les taxes carbone détruisent ce qui reste du peu d'industries. Pas un mot sur les maladies créées par les injections ARN, et les morts. Pas un mot sur la chute du niveau d'instruction, la chute de la natalité, les 35.000 armes de guerre dans les "cités de non droit", le déficit chronique du budget national à 200 milliards chaque année, la dette publique de 3.000 milliards, les 270.000 Français qui vont chaque année voir à l'étranger où l'herbe est plus verte.
Pas un mot sur la chute d'un peuple qui construisit une civilisation jusqu'au 18ème siècle, dont la langue rayonna dans l'Europe entière, jusqu'à Moscou, qui inventa les outils et techniques formidables tels que l'avion, l'automobile, et les conserves alimentaires.
Pas un mot, grâce à Orwell.