La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance, organe déclaré indépendant (de qui?), développe en cette période trouble pour les états, une politique particulièrement dangereuse, car anti-étatiste et mondialiste. Exactement ce que requiert l'idéologie dominante, dont elle n'est manifestement pas indépendante. Et dans ce contexte, elle recommande instamment à la Russie de restaurer des camps de pionniers soviétiques, simplement en alignant le marqueur idéologique.
Cette énième commission européenne du Conseil de l'Europe est un organe évidemment indépendant, il ne peut en être autrement même si cela ne signifiera plus rien, est un organe évidemment propageant l'idéologie de cette Union européenne - et non les valeurs européennes. L' UE et le Conseil de l'Europe, comme un seul homme, se transforment de plus en plus en organes de création d'un nouvel Homo europeanicus, comme en d'autres temps il fallu créer l'Homo sovieticus.
Sa mission est décrite en termes administratifs :
"L'ECRI doit donner aux Etats membres du Conseil de l’Europe des conseils concrets et pratiques sur la manière de faire face aux problèmes de racisme et d'intolérance sur leur territoire. A cette fin, elle examine dans chaque pays le cadre juridique de lutte contre le racisme et la discrimination raciale, son application, l'existence d'organes indépendants chargés d'aider les victimes du racisme et de l'intolérance, la situation des "groupes vulnérables"3 dans des domaines donnés (éducation, emploi, logement, santé, accès aux biens et aux services) et le ton du débat politique et public sur des questions concernant ces groupes. "
Et, pour prendre quelques exemples des "conseils" très pratiques qui sont donnés par cet organe ô combien indépendant, on notera l'incitation, dans un communiqué du 10 mai 2016, faite aux services sociaux des états de ne pas transmettre les informations concernant les immigrés en situation irrégulières aux services de migration afin de ne pas prendre de risque de les priver de leurs droits fondamentaux. Je ne suis pas certaine qu'une personne en situation illégale ait beaucoup de droits fondamentaux en matière de prestations sociales ... Il s'agit donc de la négation a priori de la possibilité d'être en situation irrégulière, donc de la négation du droit des états.
Cette position de principe emportant la négation de l'intérêt public, l'intérêt de l'état, qui défend l'intérêt public. Tout doit se plier devant l'intérêt individuel du Migrant, cette nouvelle divinité de l'Olympe européen. A chaque époque ses symboles.
Et pour enfoncer le clou, dans son nouveau rapport annuel sur 2015, cette commission insiste sur le fait que les états ont tenté de se défendre face à la vague de "migrants" au lieu de développer des techniques visant à tous les intégrer, mais heureusement il reste encore quelques bons élèves:
"Il ressort du rapport que certains gouvernements ont eu recours à des mesures restrictives au franchissement des frontières tout en dissuadant les migrants et les demandeurs d’asile de rester sur leur territoire, ou ont érigé en infraction la fourniture d’une assistance aux migrants en situation irrégulière, brouillant inutilement la frontière juridique entre complicité de traite des êtres humains et fourniture d’une aide humanitaire. Dans d’autres pays, cependant, une « culture de l’accueil » s’est développée, amenant les autorités et des bénévoles locaux à mettre leur temps et des ressources au service des arrivants. Au cours du second semestre de 2015, la capacité des populations locales à faire face à l’afflux toujours plus massif de migrants et de demandeurs d’asile a été mise en doute alors même qu’émergeaient des discours ouvertement xénophobes et islamophobes et que se multipliaient les attaques visant des centres d’accueil."
Il est intéressant de noter que cette commission brouille elle-même, pour reprendre le terme utilisé, les frontières juridiques en normalisant la notion de "migrants en situation irrégulière". Ces frontières qui sont les marges de l'état de droit, la garantie suprême d'un régime démocratique: le fait que les lois sont les mêmes pour tous est maintenant contestable. L'on appréciera aussi que le terme d'"immigré" soit totalement banni du discours contemporain. Il semble beaucoup plus facile de faire aimer ce "migrant en situation irrégulière" que cet "immigré en situation irrégulière", autrement dit le clandestin. L'immigré, on le connait, le migrant est plein de promesse. Quoi que pour un temps particulièrement court, lorsque l'on voit les difficultés budgétaires pour assumer les grandeurs d'âme de l'UE et la réticence montante des populations.
C'est donc cet organe développant une idéologie mondialiste, d'intégration même forcée de tout et de tous, donc de négation du droit à la différence de chacun, qui est choqué par la politique russe. Cette Russie qui ose ne pas suffisamment correctement implanter ce programme de "Tolérance". Et pour cause, au lieu de mettre en place des "espaces d'échange" interéthniques ose renforcer la nation et le patriotisme. Comment ose-t-on aimer son pays aujourd'hui? C'est presque une insulte aux "valeurs" de l'Union européenne. Car voyez-vous, je cite:
"Un de ces programmes appelé "Le renforcement de l'unité de la nation russe et du développement ethnoculturel des peuples de Russie 2014-2020" comporte des mesures pour le développement de la tolérance. Pour autant des ONG ont indiqué que ce programme était orienté vers l'éducation patriotique, le soutien des traditions, la lutte contre l'extrémisme et la défense des russes ethniques."
C'est en effet terrible... Lutter contre l'extrémisme, quelle horreur! En plus développer les traditions, tout en respectant l'identité de chacun, une honte! Aimer son pays, mais enfin, c'est dépassé! Non, il faut bien restaurer les camps de pionniers soviétiques, mais juste changer l'idéologie. Car, comme l'indique le rapport, les jeunes doivent partager, communiquer entre eux. Il faut donc de Gentils animateurs qui n'auront ni la culture, ni la possibilité pour éduquer les enfants à la diversité. Un niveau zéro de la culture, comme au Club Med.
C'est un peu ça finalement. L'UE et le Conseil de l'Europe nous vendent une tolérance Club Med.
C'est affligeant à n'y pas croire. Je fais des voeux pour la fin de cette UE là.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe reste scotché par cette citation que vous faites et qui semble venir du conseil de l'€urope. Pouvez-vous dire où on peut la trouver en français, ou au pire en anglais ? Merci pour les non-russophone. ;)
Non2.
Tolérance, compassion, "humanisme" ... pour faire marcher les gentils gogos. Où est l'humanisme des politiques et medias au pouvoir qui se gardent d'évoquer l'ORIGINE de ces migrations? GUERRES conduites par l'OTAN , PAUVRETE , sécheresse et prétendu "changement climatique" .
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