Macron l'a dit, la France a envoyé des gendarmes en Ukraine, formellement pour enquêter sur les crimes soi-disant commis par l'armée russe après "l'occupation". Le discours politico-médiatique français oublie simplement de dire, qu'en réalité, ils agissent avec l'organisation intergouvernementale initiée par les Etats-Unis, l'International Commission on Missing Persons, qui a été très active dans les Balkans et travaille notamment sur les charniers lors des conflits. L'on se souvient effectivement du faux charnier de Racak et de son rôle légitimant l'intervention de l'OTAN en Yougoslavie. Leur présence en Ukraine ne présage rien de bon.
L'intérêt de la justice internationale est qu'elle est toujours celle des vainqueurs, sinon elle ne peut être légitime. La triste expérience du TPI pour l'ex-Yougoslavie l'a déjà rappelé. L'on aurait pu penser qu'après un tel échec, l'idée aurait été définitivement abandonnée, mais non, elle est manifestement remise au goût du jour.
Des "preuves", évidemment à charge, doivent être rassemblées pour la Cour pénale internationale, dont la compétence n'est pas reconnue par la Russie (tout comme par les Etats-Unis), mais passons.
Des enquêteurs français, dont des médecins légistes, doivent se rendre dans la région de Kiev. D’autres experts, deux magistrats et dix gendarmes seront également mis à la disposition de la Cour pénale internationale, à La Haye.
La Russie s'étant retirée de la région de Kiev, désormais l'Occident peut se lancer dans sa course pour "prouver" les soi-disant atrocités commises par l'armée russe lors de "l'occupation". Puisque la Russie a elle-même donné le bâton pour se faire battre, ils ne vont pas s'en priver.
M. Macron a souligné « la disponibilité de la France à soutenir la justice internationale et à contribuer au travail d’enquête et de documentation des violences perpétrées contre des civils, pour faire en sorte que la Russie rende des comptes ».
Donc, un groupe de gendarmes, apprend-on, est arrivé à Lvov ce 11 avril, pour se lancer sur les traces des victimes de l'armée russe. Et l'ambassadeur français, tout émoustillé :
Il s'agit de la «première» unité étrangère «à apporter une telle aide», a affirmé sur Twitter Étienne de Poncins. «Fier d'accueillir à Lviv le détachement des gendarmes techniques et scientifiques venu assister leurs camarades dans les investigations des crimes de guerre commis autour de Kiev», a-t-il écrit. «Ils seront à pied d'œuvre dès demain».
Si l'on entend discrètement parler des "camarades", l'on n'a pas de détails sur ces "camarades". Le ministère russe de la Défense a éclairé notre lanterne. Il s'agit de l'organisation intergouvernementale initiée par Bill Clinton, l'International Commission on Missing Persons (ICMP), créée en 1996 par les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la Suède, la Belgique et le Luxembourg et basée à La Haye. Si l'initiative est américaine, l'on soulignera la discrétion des Etats-Unis, qui préfèrent rester dans l'ombre et la diriger : son premier secrétaire général a été l'ancien Secrétaire d'Etat américain Cyrus Vance, puis le sénateur américain Bob Dole lui a succédé et l'ancien ambassadeur américain Tom Miller. Cette organisation a été créée pour travailler sur l'ex-Yougoslavie et aider le TPIY (nous avons vu les résultats et l'objectivité du travail effectué) :
Elle aide les gouvernements à l'exhumation de charniers et à l'identification d'ADN des personnes disparues, fournit un soutien aux associations de familles de personnes disparues, et contribue à créer des stratégies et des institutions pour rechercher des personnes disparues.
Nous voyons ainsi parfaitement se mettre en place le même schéma qu'avec l'ex-Yougoslavie, l'instrumentalisation de Boutcha, le grand méchant que la "bonne société internationale" va devoir juger et surtout condamner, c'est Poutine, la tête doit tomber.
La Russie a mis, de son côté, en place un Tribunal social international pour l'Ukraine (dont, par ailleurs, je fais partie), mais n'a pas osé aller au bout de la logique et instituer un véritable tribunal. Il est vrai que pour cela, il faut d'abord gagner la guerre, et non pas une "opération spéciale militaire". En attendant, elle doit impérativement instituer ou au minimum initier, avec ses alliés, une instance juridictionnelle internationale sur les crimes commis en Ukraine, si elle ne veut pas se faire dépasser par les événements. Et que cela serve de leçon pour les futurs "gestes de bonne volonté", comme Peskov a plusieurs fois qualifié le retrait de l'armée russe de la région de Kiev.
PS: Vidéo de la mise en scène par des soldats ukrainiens de cadavres à Boutcha :
Je pense que c'est le prélude à une occupation militaire occidentale de l'ouest Ukrainien. Les occidentaux veulent faire de Kiev un nouveau Berlin coupée en deux,ils savent qu'une manœuvre importante se prépare le vingt trois avril.
RépondreSupprimerSi les pays occidentaux, que l'on va résumer à l'UE, mettent un pied dans l'ouest de l'Ukraine, ce sera la guerre contre la Russie. Certes, ils savent aboyer mais envisagent-ils de passer à l'acte ?
SupprimerQue l'occident prenne donc l'ouest, autant d'enmerdeurs en moins gérer, des crétins en plus sur les bras de la mitteleuropa tout va bien pour la Rossia
SupprimerJe dirais même plus, les Russes devraient envoyer tous les ukronazis dans l'ouest et laisser la Pologne et l'UE se récolter le problème. Ainsi la Galicie deviendrait le centre d'entraînement de tout ce que l'Europe compte de néo-nazis et autres nationalistes radicaux qui pourraient tranquillement s'y former pour ensuite mettre la pagaille un peu partout, ce serait sur le mode «ah vous voulez des nazis ? Très bien, on va vous en donner jusqu'à plus soif». Une manière de retourner la créature contre son créateur, un retour à l'envoyeur. Sans compter que vue les quantités d'armes deversées sur l'Ukraine si celles finissaient par se retrouver entre les mains d'extrémistes en Europe de l'ouest, au vu des tensions ethniques qui y existent cela pourrait y provoquer de graves problèmes.
SupprimerLes vainqueurs écrivent 'histoire. Aux russes de gagner cette guerre
RépondreSupprimerLes Russes ont déjà gagné cette guerre. Dès les deux premiers jours. Les Ukrainiens ont toujours été des bras cassés au niveau militaire (aucune discipline, pas de stratèges, trop d'idéologues).
SupprimerOui les russes ont gagné avec les prises de Zhytomir , Kiev Sumy Kharkov , un vrai succès.
SupprimerQu'est-ce que c'est, un "Tribunal social international"? Qu'est-ce qu'on y juge? Et de qui est-il constitué? Est-ce une nouveauté, ou y a-t-il des précédents?
RépondreSupprimerJe pense que la Russie ne devrait autoriser aucune structure occidentale la juger. Ne serait-ce que par principe. Qui a déjà jugé les États-Unis ?
RépondreSupprimerVous avez raison: la Russie doit mettre un tribunal spécial pour juger les néo-nazis et les mercenaires. Ce tribunal doit siéger dans le Donbass. Marioupol, à l'image de Nuremberg, est la ville qui doit accueillir ce tribunal puisqu'elle est la capitale des néo-nazis.
RépondreSupprimer"La Russie a mis, de son côté, en place un Tribunal social international pour l'Ukraine (dont, par ailleurs, je fais partie)" : Excellente nouvelle !
RépondreSupprimerJe vous souhaite un bon travail dans cette structure ! Les documents qui sont en cours d'analyse des 36 laboratoires bio-miliaires américano-ukrainiens (dixit le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois de mémoire) par les experts russes devraient nous apporter des informations capitales sur l'ingénierie des germes pathogènes bricolés dans ces structures illégales (je ne serais pas surpris d'y découvrir le SARS-CoV2) et les systèmes de dispersion étudiés (oiseaux migrateurs, drones...). Certains analystes de The Duran supposent que l'usine Azovstal qui posséderait 8 niveaux souterrains abriterait un labo microbiologique militaire des plus dangereux...si c'est bien le cas, on va en apprendre des vertes et des pas mûres sur la collusion USA, OTAN, UE et Ukraine. De plus, Reiner Fuellmich, l'avocat allemand, est en train de débobiner patiemment la vérité sur l'affaire du Covid avec son tribunal populaire. Le croisement de ces informations devrait vous faire avancer sur le plan des combines orchestrées par le clan Biden en Ukraine. Good luck car il y a du boulot ! :)
Le pompier pyromane
RépondreSupprimerIl ne coûte rien à Emmanuel Macron de mettre aujourd'hui les ressources de la France à la disposition de la justice internationale pour « contribuer au travail d’enquête et de documentation des violences perpétrées contre des civils, pour faire en sorte que la Russie rende des comptes ». Sauf que ça ne suffira pas pour faire oublier l'immense responsabilité qu'il avait, avec l'Allemande Angela Merkel, de faire appliquer les accords de Minsk quand il était encore temps et qui, seuls, pouvaient encore empêcher le drame ukrainien de se produire. Ont-ils même vraiment essayé ?
Malgré ses tentatives pour gérer le message et forger les perceptions, il portera à jamais au front la marque indélébile de sa forfaiture pour avoir trahi ses devoirs envers les peuples d'Ukraine quand il était question de les défendre.
Macron assumait aussi la présidence du Conseil de l’UE au moment du déclenchement des hostilités et il ne pourra pas éluder ses responsabilités dans la marche au conflit. On verra quand le désastre économique qui se profile dans l'angle mort, en conséquence de la fin de l'approvisionnement en gaz russe et du refus inconsidéré de le régler en roubles, reviendra en ressac créer toutes sortes d'ennuis majeurs en cascade. On verra alors si les États dits frugaux que sont l'Autriche, le Danemark, les Pays-Bas et la Suède, qui ont déjà refusé de mutualiser les dettes de l'Union, consentiront à venir à son secours lorsque la pénurie du gaz frappera durement l'industrie et par conséquent l'économie de toute l'UE.
À quoi sert de mourir à Butcha ?
La ville de Butcha est de taille modeste (± 37 000 habitants) de sorte qu'on ne peut cacher longtemps à la population ce qu'il se passe dans la rue. Or pendant quatre jours personne ne s'est aperçu que des cadavres gisaient sur les routes. Les Russes ont quitté Butcha le 30 mars, le maire a visité sa ville le 31 sans rien remarquer, tout comme la police qui s'y est déployée le 2 avril. Il a fallu que l'armée ukrainienne arrive pour que la presse s'enflamme et nous apprenne que les Russes ont fait un carnage. Et bien sûr, que les projets de sanctions sont déjà prêts. Une enquête sérieuse est plus que souhaitable pour déterminer si les morts de Butcha ne sont pas de simples figurants de cinéma.
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Bellefontaine
Azovstal : vers la multiplication des fantômes?
RépondreSupprimerSelon Radio France International, Édouard Bassourine, le représentant des forces armées de la RPD, aurait un plan plus judicieux que l'enfumage des fantômes dans leurs galeries. On pourrait, a-t-il dit lors d'un entretien télévisé, fermer toutes les sorties (on suppose que ça, c'est fait...) et attendre (nous, on attend déjà!) que les fantômes et autres troglodytes azoviens (en tout, entre 1500 et 3000) se rendissent à leurs libérateurs. Mais on apprend aussi dans le même article qu'en dessous de l'usine, c'est "comme une ville souterraine".
Et là, c'est un os. Car enfin, s'ils ont des restaurants italiens, des marchands de chaussures, des auberges et des dentistes, pourquoi sortiraient-ils? Dites-le moi. Et même, imaginez qu'ils se reproduisent pendant qu'on attend! On risque d'être submergés quand ils sortiront...
https://www.rfi.fr/fr/europe/20220410-marioupol-le-complexe-industriel-azovstal-enjeu-des-combats
J'ai entendu dire que certains ont émis l'idée de noyer les souterrains, idée qui me semble judicieuse étant donné que les rats ont l'habitude de remonter à la surface lors des inondations.
SupprimerParlons des identités des victimes.les brigades comme Azov ou "Nord"(Sever)avaient dispose de 4 jours pour préparer la mise en scène des présentations macabres pour les médias et représentants officiels de l'UE et des États-Unis..Quant aux victimes..D'abord ,les habitants de Butcha et des environs connus et fichés comme anciens partisans ou sympathisants des partis des régions ou veux militant pour l'amitié avec la Russie..Ce seraient ceux où celles que l'on avaient découverts dans les caves avec les nains liés..les autres seraient soit des amphores de la Mairie qui avaient fait fonctionner les séviceset le transport donc,ils pourraient être considérés comme des traîtres par les brigades recrutés en Galicie comme " Azov" appelés Par le Président "la Garde présidentielle"qui se déclarent avoir la référence idéologique et militaires dans les unités SS nazis de Bandera qui ont activement participé à " la solution finale "de l'Allemagne nazie, ."Les victimes peuvent être aussi les cadavres des brigadier pro nazis morts au combat et placé s sur les routes et des maisons pour faire croire aux journalistes et des officiels de l'UE, que ceux seraient de civiles assassinés par l'armée russe.Donc.Il n'eT pas exclu que les officiers et les sévices secrets russes connaissent les identités des personnes de cette ville et de la région environnent qui auraient milité dans les partis favorables à l'amitié avec les poeuples de Russie..Ce serait très important pour démontrer que cette mise en scène n'aurait été une autre chause que une manupilatipn ren régie des unités des brigades pro nazies.
RépondreSupprimerEt pourquoi ne pas laisser se dérouler l enquete avant de decider qui est coupable ?
RépondreSupprimerOn apprend la version russe de l'effondrement du théâtre de Marioupol: une explosion intérieure, qui a fait s'effondrer les étages supérieurs. C'est l'hypothèse la plus pausible en effet ...
RépondreSupprimerje suis en phase avec votre article , je me méfie fortement de ce qu'on nous raconte , il est évident qu'on veut donner tort à Poutine sur tout , dommage que la vidéo ne soit pas plus explicite car coupée trop vite.
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