L'AIEA joue un jeu plus que trouble dans les conflits, qui se développent aujourd'hui, que ce soit en Ukraine contre la Russie ou au Moyen-Orient contre les pays non-alignés à l'ordre global. L'Iran vient de tirer les justes conséquences de ces attaques perpétrées contre lui par Israël avec l'appui atlantiste et suspend la coopération avec l'AIEA. Etrangement, la Russie regrette cette décision. Manifestement, l'état profond est bien toujours en place en Russie après trois années de guerre ouverte contre le pays.
Depuis 1970, l'Iran est signataire du TNP, traité qui doit garantir l'utilisation civile de l'uranium et la non-prolifération des armes nucléaires. L'AIEA est l'organisation censée devant garantir ces dispositions, c'est-à-dire qu'elle se doit d'être politiquement neutre, puisque les risques apparaissent principalement en cas de conflit. Sans neutralité, elle perd sa raison d'être.
Or, dans le cadre du conflit ukrainien, nous avons déjà pu observer son implication et sa cécité sélective en ce qui concerne la centrale atomique de Zaporojie.
L'Iran a accusé l'AIEA d'avoir produit un rapport des plus ambigu concernant le soi-disant enrichissement de l'uranium en violation des dispositions du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui a servi de "légitimation" à l'agression militaire ensuite lancée par Israël et les Etats-Unis contre lui.
Grossi, le directeur de cette agence, a démenti un peu tard les accusations perpétrées contre l'Iran, il aurait été mal compris. Qui oserait en douter ?
De son côté, l'Iran vient en toute logique de décider de suspendre la coopération avec cette Agence, qui perd toute légitimité. 221 députés ont soutenu de texte de loi, un s'est abstenu.
« La proposition visant à exiger du gouvernement la suspension de sa coopération avec l'AIEA a été examinée par le Conseil des gardiens et jugée conforme aux principes de la charia et de la Constitution », a indiqué à l'agence officielle Irna, le porte-parole du Conseil, Hadi Tahan Nazif. Le projet de loi sera transmis à la présidence pour ratification finale.
L'évolution semble logique, normale. Surtout que l'on peut lire dans le NYT aujourd'hui, que les Atlantistes cherchent toujours où sont entreposés les stocks d'uranium iranien. N'ayons aucun doute, que toute information transmise à l'AIEA le leur sera en temps réel.
Ce qui est beaucoup plus surprenant est la réaction de la Russie. Qui condamne cette décision par la voix de Lavrov :
La Russie s’oppose à la suspension décidée par l’Iran de sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré jeudi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. (...)
«Nous souhaitons que la coopération entre l’Iran et l’AIEA se poursuive. Nous espérons que tous respecteront la déclaration répétée de l’Iran, qui affirme ne pas vouloir se doter de l’arme nucléaire»
Alors que la Russie se trouve dans sa quatrième année de guerre chaude, elle n'arrive toujours pas à remettre en cause, ni les dogmes globalistes, ni les règles qui garantissent le fonctionnement de ce Monde global. Et ça, c'est véritablement inquiétant.
En décidant de sortir l'AIEA, les dirigeants de l'Iran montre qu'ils ne sont pas dupes de l'appartenance de cette agence au monde global. L'AIEA est en plus un nid d'espions américains. Les dirigeants de la Russie ne le comprennent pas et c'est effectivement inquiètant.
RépondreSupprimerOn est fatigué des aveuglements du Kremlin. Les dirigeants de la Russie sont des bourrins.
Supprimerj'aimerais bien avoir les mêmes en France !!
SupprimerAu point où en sont les choses, l'Iran devrait simplement QUITTER cette agence qui est un vrai nid d'espions: Qu'aurait à perdre l'Iran ? RIEN! ET...si certains venaient à critiquer cette souveraine décision, alors à l'Iran de lier son retour dans la agence AVEC un CONTRÔLE SIMULTANÉ d' ISRAEL AUSSI:
RépondreSupprimerC'est vraiment triste à observer...Mais les commentaires avis,déclarations du Kremlin ne sont plus pris en considération, ils sont juste écoutés par politesse. LA VOIX de la RUSSIE ne porte plus pour le moment....
RépondreSupprimerComme dit la chanson :
Supprimerhttps://youtube.com/shorts/2nvXmx76CxM?feature=shared
Merci Dalida.
Contrairement à ce que certains "amis" de la Russie souhaitent et malgré des divergences réelles, les relations, de toute nature, entre la Russie et Israël sont bonnes et le resteront pour des raisons fondamentales. N'en déplaise aux "antisionistes" professionnels.
RépondreSupprimerLes "antisionistes" traditionnels vomissent les sionistes génocidaires. Il faut vous expliquer pourquoi ?
SupprimerLes relations avec la Russie et l'Iran sont très particulières, John Helmer sur Dances with bears, dans un article : " Russie et Iran " et " prêt à tuer, l'assassinat de Raïssi " , nous en apprend beaucoup.
RépondreSupprimerPas évident, la boîte de Pandore est ouverte, maintenant le monde sans va dans la guerre Nuk, et c'est des milions de morts, je viens d'acheter un compteur Geiger et le livre de Gérard Chevrier, ça peut servir.
RépondreSupprimerIl est évident que depuis toujours , les oligarques et Poutine sont pro-israéliens et la sécurité d'Isarël est fondamentale pour eux.
RépondreSupprimerJe pense que l'Iran devrait abonder dans le sens de Trump :
Toutes nos installations ont été oblitérées, il ne reste plus rien, plus une centrifugeuse, plus un gramme d'uranium enrichi au delà de 3%, plus rien, absolument plus rien....et donc plus besoin d'inspections de l'AIEA et même plus d'intérêt à rester dans le TNP.
Poutine agent sioniste, il fallait y penser. Donc les Juifs, pardon les "sionistes", contrôlent les États-Unis ET la Russie. La Chine n'a qu'à bien se tenir! Sauf si...
SupprimerUn peu d'humour dans ce monde de brutes!
Победа будет за нами!
Bonjour Karine
RépondreSupprimerCette guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran, nous a montré la réalité du monde géopolitique, si je peux dire, en 2025.
L’intervention américaine en Iran, signifie que les États-Unis sont toujours aux commandes de ce monde, leur puissance leur permet de défendre un allié quand ils veulent et comme ils le veulent, sans se soucier du « contrat » qu’ils ont avec cet allié : stratégique, économique ou militaire…
Un allié ou un ami, c’est sans contrat, c’est juste une question de possibilité et de puissance.
Les américains nous ont montré qu’il n’est pas question de « contrat » avec leur allié, mais de puissance et de véritable aide.
Les discours d’un nouvel ordre mondial et de décadence occidentale, paraissent prématurés, au vu de cette intervention américaine, qui est regrettable et décevante par rapport à la « puissance » russe et chinoise.
Les BRICS sont finalement une « brique » fragile et individualiste, ou chacun recherche ses intérêts sans se soucier de l’autre, et se ferme les yeux quand les États-Unis bougent.
Malheureusement, ces américains resteront encore dominants, tant qu’il n’y a pas de véritable bloc aussi déterminé et organisé comme ils le sont.
C’est une tristesse/réalité que ni la Russie ni la Chine ne peuvent agir avec force et panache comme les États-Unis le font à travers le monde.
Les États-Unis ont encore de beaux jours devant eux de domination et de contrôle.
Ils peuvent attaquer n’importe quel pays, avec ou sans allié, dans le monde.
Il faut reconnaitre que c’est une belle puissance, les USA, pragmatique et cohérente.
Les BRICS peuvent toujours signer des contrats commerciaux entre eux, pour vendre et acheter des ananas et des bananes…après ce que l’on a vu dans cette guerre Américano-Israélienne contre l’ami iranien.
60 ans que les États-Unis sont dirigés par des Juifs sionistes :
Supprimerhttps://t.me/AileaStick/20287
Le président John F. Kennedy et le procureur général américain Bobby Kennedy ont forcé le Conseil Sioniste Américain à s'enregistrer comme agent étranger, les empêchant ainsi de faire des dons aux responsables américains.
JFK est assassiné le 22 novembre 1963. RFK a été assassiné le 5 juin 1968. L'AIPAC a remplacé le Conseil sioniste américain sans aucune opposition.
Lettre signée par Donald Rumsfeld. Aucun manuel n’enseignera à vos enfants cette partie de l’histoire.
Alors que la Russie se trouve dans sa quatrième année de guerre chaude, elle n'arrive toujours pas à remettre en cause, ni les dogmes globalistes
RépondreSupprimerEt gnagnagni et gnagnagna
Ça suffit de tourner en rond comme un disque rayé
Ils en font partie, y compris le sommet de l'état
Point
Faut:-il avoir le courage de le voir, et d'en tirer les conséquences