L'on croyait la liturgie du développement durable enterrée avec le départ aussi précipité, que discret, de son lobbyiste Anatoly Tchoubaïs, qui à des postes-clés en Russie dès 1991, était en charge de la dislocation globaliste du pays et a réalisé un travail remarquable et remarqué en ce sens. Mais alors que la guerre s'installe, les fondamentaux globalistes reviennent à l'ordre du jour grâce aux pseudos organes alternatifs à la globalisation, en l'occurrence l'Organisation de coopération de Shangaï (OCS). Il semblerait que ces élites gouvernantes aient véritablement perdu même leur instinct de survie. Au minimum, car si la Russie disparaît, elles disparaitront aussi dans la foulée.
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
vendredi 12 juillet 2024
mardi 9 juillet 2024
Conflit en Ukraine : quelle est cette poussée fantasmagorique de "paix négociée" en Russie ?
Petit rappel du Format Normandie |
Le défilé des personnalités politiques occidentales venant poser le pied sur le tapis rouge du Kremlin pour parler "de paix" doit faire pâlir d'envie les organisateurs du festival de Cannes. Le spectacle est pourtant à peu de chose près de la même qualité. Au-delà de la rhétorique politique et de la posture médiatique, les élites dirigeantes russes font manifestement preuve d'un goût sans fin, voire sans fond, pour ces défilés. Les négociations et les pourparlers seraient-elles l'essence même de cette caste politique, même en période de guerre ? L'image de la Russie n'en sort pourtant pas grandie et la véritable paix n'est pas plus proche.
lundi 8 juillet 2024
Législatives : des élections pour que rien ne change ... en pire
Surfant sur le slogan du "barrage à l'extrême droite", l'extrême gauche s'installe en France. Désormais ouvertement et sous la bannière de Mélenchon, dont le score personnel n'a pourtant pas bougé. Macron fait une remontée, qui laisse perplexe quant aux méthodes utilisées. Et le grand gagnant annoncé, le presque Premier ministre Bardella reste avec le RN en troisième position, bien loin du futur Gouvernement. Bref, rien ne change, seul le désordre s'amplifie. Car sortir un Gouvernement viable de ce marais va être une épreuve de force.