Avec le retour des Démocrates aux Etats-Unis, l'Ukraine semble s'emballer dans son combat suicidaire contre la Russie. Et en même temps s'isoler. A l'international, sa tentative de réitérer la dénonciation des pouvoirs de la Russie à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe s'est soldée par un échec, alors qu'à l'intérieur elle adopte de nouvelles sanctions contre la Russie, voulant convaincre les Etats-Unis et l'UE de la suivre. Si le bon sens a depuis longtemps quitté les couloirs du pouvoir à Kiev, l'instinct de survie semble prendre le même chemin : quelle population a besoin d'un tel Etat, quel partenaire peut prendre au sérieux un tel Etat ? C'est l'impasse.
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
vendredi 29 janvier 2021
jeudi 28 janvier 2021
Quand le monde globaliste se met à la merci d'un grain de sable comme Navalny
Le pion Navalny reste au centre de l'intensification du conflit entre le monde globaliste et la Russie. Après son interpellation à l'aéroport, la communauté internationale, sans grande surprise, fait monter la pression sur le mode déjà classique du "Libérez le prisonnier politique!". Les déclarations politiques s'enchaînent, les coalitions se renforcent, notamment autour du G7 et de l'UE, ce qui finalement est bien le but : utiliser Navalny pour déstabiliser la situation politique intérieure, tout en faisant un chantage international à la Russie, qui si elle veut continuer à faire partie de la gouvernance globale, doit renoncer. A elle-même. La Russie a opposé un ferme refus et ainsi l'opération Navalny est à double tranchant pour le monde globaliste : avec son mouvement de recul, la Russie met en danger la globalité même de ce monde - et donc sa puissance. D'arme globaliste, Navalny peut ainsi devenir, sans le vouloir, le grain de sable qui risque de gripper la mécanique.
mercredi 27 janvier 2021
Géopolitique du vaccin : l'Ukraine prise au piège de son allégeance globaliste
L'Ukraine, coincée au fond de son impasse géopolitique, refuse le vaccin russe contre le Covid, parce que russe, donc "ennemi", et attend, attend, attend, le vaccin occidental, puisque "démocratique", le tout sur fond d'un système de santé de facto privatisé après le Maïdan et défaillant. Comme avec le gaz, les mêmes causes produisent les mêmes effets : quand un pays perd sa souveraineté, il devient un instrument dans un jeu qui le dépasse. Qui va respecter un pion ? L'OMS peut faire un peu la charité, l'UE est dépassée même à l'intérieur et la Russie regarde ce triste spectacle de sociétés vidées de leur sens, emprisonnées dans des allégeances destructrices, pendant qu'elle sort petit à petit de cette crise politique globale.
mardi 26 janvier 2021
La délégation russe à nouveau en question à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
Alors que suite au rattachement de la Crimée à la Russie, dans la foulée de la guerre civile ukrainienne, les pouvoirs de la délégation russe avaient été suspendus plusieurs années et rendus à l'été 2019, l'absence de cotisation pesant lourd sur le budget de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), la présidente de la délégation ukrainienne vient à nouveau de contester les pouvoirs de la délégation russe. Cette question doit être tranchée jeudi. La constance de la rhétorique anti-russe, le soutien inconditionnel apporté à tout opposant radical, montre bien l'instrumentalisation idéologique d'une plateforme, dont la raison d'être n'a aucun rapport ni avec l'Europe, ni avec la démocratie.
lundi 25 janvier 2021
La désobéissance civile s'invite dans le monde merveilleux du Covid
Avec toutes les manipulations de chiffres qui sortent au grand jour, l'implication des grands labo dans les cabinets d'experts "conseillant" les décideurs, l'emprise de l'OMS sur les politiques nationales, l'on a l'impression que les êtres humains ont été transformés en populations géantes de souris de laboratoire, soumises depuis plus d'un à une expérimentation sociale assez terrifiante. A tel point que la désobéissance civile s'invite dans les réseaux sociaux, parfois dans les rues et de temps en temps dans les esprits. C'est inconfortable, donc c'est rare. Quelle étrange maladie, tellement dangereuse, que les gens manifestent pour qu'on les laisse tranquilles, que les Etats doivent prendre des mesures de rétorsion pour les "sauver malgré eux", que les vaccins s'accompagnent d'un chantage de moins en moins discret ...