Voir: http://izvestia.ru/news/567880
http://itar-tass.com/mezhdunarodnaya-panorama/1063956
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Hier, les Etats Unis ont annoncé un élargissement de la liste des personnalités russes visées par les santions, à savoir refus de visa et gel des actifs. L'UE y réfléchie du coup aussi. La Russie a déjà répondu aux Etats Unis et affirme avoir une réponse adaptée pour chaque nouvelle sanction à venir. Autrement dit, la Russie signifie qu'elle "n'offrira" pas la Crimée une deuxième fois.
Dans la liste américaine, on voit apparaître plusieurs personnalités russes soupçonnées de soutenir l'adhésion de la Crimée à la Russie. Vue l'argumentation sur laquelle se fonde la liste des personnes, on peut s'étonner qu'elle soit aussi courte finalement, car le soutien est généralisé. Ce dont les partenaires occidentaux de la Russie devront finir par se rendre compte.
En dehors d'un conseiller du Président, du chef de l'administration présidentielle, du président de la chambre basse, etc, on voit apparaître également le business avec des hommes d'affaires et ... une banque. Les représentants de la banque Russie ne comprennent pas très bien ce qu'ils viennent faire dans cette affaire. Ils passent un audit complet chaque année, leur banque a un statut international reconnu et respectent la législation nationale et internationale.
Pour sa part, la Russie a également mis dans sa liste des politiciens américains défendant un point de vue ouvertement anti-russe et des responsables. Toutefois, elle n'est pas allée jusqu'à toucher le business ou les banques américaines. Donc, réponse il y a, mais elle n'est pas symétrique. Et l'on pourrait dire, heureusement.
Les européens, pour leur part sont embarrassés. Ils peuvent eux aussi élargir la liste, qui était déjà plus large que la première liste américaine. Mais ils ont peur d'aller trop loin et de porter préjudice à leur propre économie. Une barrière, nouvelle, semble émerger. De la tenue du référendum, l'on était passé aux résultats de ce référendum pour finalement, selon l'Allemagne, poser comme ligne rouge à l'introduction de sanctions contre le business, l'introduction de troupes russes dans l'Ukraine de l'Est.
En effet, la situation dans l'Est fait peur. Car la politique destructrice menée par Kiev commence à soulever la population dans la région. Des groupes appellent aussi la Russie à l'aide, certains parlent de référendum. Pour l'instant, cela ne semble pas sérieux, mais plutôt un moyen de négociation avec Kiev pour obtenir la paix et des avantages. Mais les actions, revendiquées ou non, par les hommes de Kiev ne vont pas dans le sens de l'appaisement à l'Est. Ils risquent eux-mêmes de provoquer la dislocation du pays, comme une député de la Rada l'a rappelé hier, sous les sifflements de ses petits camarades.