Sans que la presse main stream n'affiche trop l'événement, à la demande de l'Estonie, soutenue dans son combat pour le renversement du pouvoir en Biélorussie notamment par la France, la Grande-Bretagne et évidemment les Etats-Unis, Tikhanovskaya va encore une fois s'exprimer devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Que s'est-il passé depuis début septembre, pour qu'elle passe aussi souvent devant une institution gérant des crises, mettant en péril la sécurité internationale, alors que la crise qui s'éteint doucement en Biélorussie est une affaire intérieure ? Rien ? C'est bien le problème, la révolution globaliste est en train d'échouer faute d'un réel soutien populaire à cette opposition ne défendant pas les intérêts du pays. Et ce sont bien les intérêts du monde global qui sont en jeu, et que le Conseil de sécurité de l'ONU va devoir défendre. Mais, la Russie a annoncé y participer, car elle aussi avait des choses à dire ...
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
vendredi 22 janvier 2021
jeudi 21 janvier 2021
A contre-Covid : Moscou se dirige petit à petit vers une vie normale
A contre-courant du mouvement global fin du monde surfant sur le mantra d'un Covid invincible, Moscou revient petit à petit à la vie normale, s'éloignant de l'hystérie générale à pas prudents. Sobianine vient d'adopter, à une semaine d'intervalle, deux oukazes levant, les unes après les autres, nombre de restrictions, annonçant une situation sous contrôle et dont l'évolution permet l'optimisme. Le signe d'un Etat souverain, autant qu'il soit possible de l'être aujourd'hui, est celui de la défense des intérêts propres de sa population, l'obligation d'être à l'écoute de ses besoins propres, car la légitimité du pouvoir découle du peuple, et sa longévité ne peut être garantie par des forces supranationales, aussi influentes soient-elles. Voici les bonnes nouvelles, la principale étant la normalisation totale de l'enseignement scolaire, général, professionnel et artistique - question stratégique de l'avenir du pays.
mercredi 20 janvier 2021
Biden investit les Etats-Unis sous haute protection militaire
Ce mercredi 20 janvier doit avoir lieu la cérémonie d'investiture de nouveau président américain Joseph Biden. Sûr de l'amour et du soutien de la population, suite à des élections on ne peut plus opaques, il a rempli la ville de soldats, fait placer des blocs de béton et installé des checkpoints. L'amour est un sentiment parfois incontrôlable, il faut faire attention ... La foule, aussi virtuelle que ses électeurs, sera avantageusement remplacée par une foule de drapeaux. Pendant ce temps, le Consulat général de Russie à New York s'est vu couper le téléphone et internet depuis quelques jours. Tout va bien, la démocratie 2.0 est de retour !
mardi 19 janvier 2021
Rattachement de la Crimée à la Russie : quand la CEDH ne peut se permettre de ne pas sortir de sa compétence
La CEDH, dans une décision intermédiaire, qui vient d'être publiée, s'est prononcée sur la recevabilité des requêtes interétatiques déposées par l'Ukraine en mars 2014 et en août 2015, puis regroupées en 2018, en soulignant qu'elle ne peut examiner la question juridique du rattachement de la Crimée à la Russie, mais simplement la violation des droits de l'homme imputée aux autorités russes pour la période allant du 27 février 2014 au 26 août 2015. Elle le répète d'ailleurs plusieurs fois, même si, in fine, elle base toute son analyse sur le refus de reconnaissance du rattachement de la Crimée. Ce qui s'inscrit parfaitement dans le mouvement lancé par la communauté internationale à travers la Grande-Bretagne et son ambassade à Kiev pour soutenir des ONG à oeuvrer à la réintégration de la péninsule et à documenter les violations des droits de l'homme qui seront attribuées à la Russie.
lundi 18 janvier 2021
Russie : Navalny interpellé à Moscou, la bonne conscience internationale s'emballe
Hier soir, Alexeï Navalny a atterri à Moscou et, comme annoncé par le Service fédéral russe d'exécution des peines, a été interpellé à l'aéroport pour violations multiples des conditions de son sursis. Immédiatement, les Etats-Unis et plusieurs de leurs Etats satellites, dont la France, exigent la libération du "prisonnier politique" - condamné pour escroquerie et détournement de fonds. N'étant plus utile en Allemagne, il a été retourné en Russie, où désormais le seul intérêt qu'il présente pour ses sponsors, vu son incapacité à organiser des mouvements de masse, c'est en qualité de victime. Mort ou vif. En a-t-il seulement conscience ?