Dans le scandale qui a fait sauter le ministre de la défense et plusieurs de ses "protégées" pour des détournements de fonds, dont le montant ne cesse d'augmenter au fur et à mesure de l'enquête, l'ironie du sort a rattrapé ses figurants.
E. Vassileva, à la tête du département des biens du ministère, assignée à domicile, s'est vue contrainte à porter un bracelet électronique. Lorsque l'on sait que cet objet est au centre de l'un des scandales du ministère, puisqu'il en a été acheté une quantité supérieure à celle nécessaire et à un prix largement surévalué, qui a causé une perte sèche de 1,6 milliards de roubles au budget, le retournement de situation fait sourire. Finalement, il aurait mieux fallu en acheté moins ...
La réaction de cette pauvre femme, qui, selon les dires de son père bisnessman et millionnaire, est détenu dans un appartement qui n'est pas digne de son rang (où elle a une personne pour la servir, le droit de sortir se promener, accès à internet ...), fut assez cynique. Apprenant en même temps que ses bijoux et objets d'art restaient pour l'instant confisqués pour les besoins de l'enquête, elle a déclaré que l'échange n'était pas équilibré, puisque ce bracelet ressemblait à une montre chinoise en plastic bon marché.
Ses nombreux appartements lui ont également été retiré, ceux de Moscou, St Petersbourg, une maison, des terrains etc.
Les ramifications de l'enquête se développe, mais elle a refusé de déposé. Notamment en ce qui concerne son amie N. Dynkova, arrivée dans les "affaires" grâce à E. Vassileva. Celle-ci aurait donné en location un terrain appartenant au ministère de la défense à l'entreprise de son fils, qui l'aurait sous-loué, permettant ainsi de faire disparaître quelques 11 millions de roubles.
Bref, l'enquête se poursuit ...