Le Premier ministre ukrainien ne manque pas d'imagination en matière de perspective de développement pour l'Ukraine. Ayant à coeur de ne pas laisser son pays en arrière de la scène internationale, il a décidé, peut-être pas seul d'ailleurs, que l'Ukaine devait également adopter des sanctions contre la Russie.
Qu'à cela ne tienne, soyons fous! Outre les mesures personnelles ou sectorielles, soit 172 particuliers et 65 entreprises essentiellement russes, Yatseniuk décide de couper le transit du gaz russe envers l'UE.
Il reconnait que cela pourrait avoir des conséquences néfastes pour l'Ukraine, "Dans le pire des scénarios, l’Ukraine pourra subir des pertes, non seulement à cause des sanctions mais aussi à cause de la politique agressive du Kremlin, de sept milliards de dollars dès la première année", selon les dires de Yatséniuk.
Ces mesures adoptées par le Conseil des ministres doivent encore être votées par la Rada mardi.
Il est intéressant que ces mots, retransmis par l'AFP, ne posent absolument pas la question des incidences sur l'économie européenne, "alors que près de moitié du gaz russe consommé en Europe transite par le territoire ukrainien" comme l'écrit également Libération reprennat l'AFP.
Alors posons les questions: où la France va-t-elle trouver, c'est-à-dire acheter plus cher l'énergie dont les habitants et les entreprises ont un besoin journalier, l'hiver s'approchant? A quel prix? Qui va payer la différence? Comment les entreprises vont-elles supporter le surcoût? Et les familles? Quelle incidence cela pourra-t-il avoir sur la récession économique? Sur le budget des ménages? Sur le taux de chômage? etc.
Et surtout au nom de quoi l'Ukraine prend-elle l'Europe en otage dans le silence général?
De son côté, l'OTAN est prêt à renforcer sa coopération avec l'Ukraine pour lui permettre de se défendre contre cette mythique agression russe. Posez-vous juste une question: à qui profite le crime?
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