La France a du mal à réouvrir pour la simple et bonne raison que ses dirigeants ne veulent à aucun prix normaliser la situation, c'est-à-dire faire en sorte que la vie redevienne "comme avant". La société doit changer en profondeur, elle doit accepter la surveillance, les contraintes aléatoires, le non-droit, la fin des libertés. La société libérale doit être détruite. Au-delà du Covid, indépendamment du Covid. Pour cela, l'homme doit être achevé dans son humanité pour accepter ce nouveau monde. Il semble cuit à point, Macron annonce le "pass sanitaire" pour accéder aux lieux de la vie sociale, avec test, vaccin, données personnelles ... C'est ça, l'apartheid, ici sanitaire, quand les hommes et les femmes n'ont pas accès à la vie sociale, parce qu'ils sont des hommes ou des femmes, mais en fonction de critères autres : leur couleur de peau, un test sanitaire, etc. Comme disait Joseph de Maistre, "Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite". Il est temps que les Français relèvent la tête et réclament le gouvernement que la France mérite !
Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où nous allons tenter de décrypter l'actualité politique russe, donner la dimension de toute sa richesse et sa complexité. Sans clichés et sans partis pris. Sans vouloir plaire à tout le monde.
vendredi 26 février 2021
jeudi 25 février 2021
L'implication de la Turquie dans le conflit ukrainien va-t-elle conduire à l'intégration du Donbass par la Russie ?
Depuis décembre, l'intérêt grandissant de la Turquie, membre de l'OTAN, pour l'Ukraine inquiète ceux qui ne veulent pas la guerre totale dans le Donbass et sa possible extension au continent européen. En effet, l'accord militaire passé entre les deux pays, prévoyant une production commune pour l'Ukraine de ces drones de combat, qui ont donné la victoire à l'Azerbaïdjan, et la livraison d'une première partie, laisse attendre de nombreuses victimes civiles dans le Donbass et un risque d'extension du conflit. Car tout l'intérêt est là pour les Atlantistes : la Russie va-t-elle s'en tenir à un soutien caché et à des déclarations diplomatiques, et perdre politiquement tant à l'intérieur qu'à l'internatonal, ou bien va-t-elle laisser entendre être prête à défendre le Donbass russe contre cette agression, somme toute, de l'OTAN ? Les globalistes ayant eux-mêmes changé l'équilibre international par le développement d'une politique d'agression massive des pays non-alignés, la question longtemps écartée par la Russie de l'intégration du Donbass pourrait retrouver tout son sens dans ce nouveau contexte conflictuel.
mercredi 24 février 2021
Comment la CEDH et l'ONU sont instrumentalisées pour faire de la Russie un état terroriste
Illustration de l'Ukraine "pro-démocratique" post-Maïdan |
L'Ukraine vient de déposer un énième recours interétatique devant la CEDH, par lequel elle accuse, sans indication de faits précis, la Russie d'éliminer les opposants sur son territoire et un peu partout dans le monde et de ne pas permettre une enquête sur ces cas. Parallèlement, à l'ONU, l'Allemagne se ridiculise avec les Tatars martyrisés d'une Crimée "occupée". Autrement dit, l'Ukraine est utilisée, après la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France, pour construire l'image d'une Russie - état terroriste. L'Europe continue à être instrumentalisée dans un jeu qui la dépasse et qu'elle ne maîtrise pas, pendant que les organes de la globalisation, comme localement la CEDH et en général l'ONU, trouvent enfin leur véritable raison d'être : la reconstitution par le discours d'une réalité plus confortable, puisqu'ils ont échoué à la créer.
mardi 23 février 2021
L'UE à terre, prise dans l'étau du combat entre les Etats-Unis et la Russie
Prise entre les Etats-Unis et la Russie, l'Union européenne est en déroute sur tous les fronts. Alors qu'elle suit aveuglément les Américains dans la politique des sanctions contre la Russie, maintenant sur l'affaire Navalny, essayant sans convaincre de sauver la face, les Etats-Unis adoptent des sanctions, car l'Europe refuse de stopper le gazoduc North Stream II, malgré les nombreuses menaces américaines. Discréditée à l'Est comme à l'Ouest, l'UE n'est plus qu'une parodie de puissance perdue jamais atteinte, mais toujours fantasmée.
lundi 22 février 2021
Affaire Navalny : la Russie met en danger la légitimité de ce pouvoir globaliste
En restant fermement ancrée dans le cadre de l'état de droit et en refusant de faire céder la justice nationale face à la politique internationale dans l'affaire Navalny, la Russie a mis l'UE et les Etats-Unis dans une situation particulièrement délicate, voire dangereuse pour eux : un pouvoir n'existe, que tant qu'il est obéi. En niant la légitimité de ces pôles à décider de questions relevant de la souveraineté nationale, c'est la légitimité du monde global qui a été mis en cause, par la remise en cause de son pouvoir. Car à la différence du Roi de la planète du Petit Prince, ce monarque global, faute de ne pouvoir être universel, n'a pas su se contenter de donner des ordres raisonnables : "Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L'autorité repose d'abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d'aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J'ai le droit d'exiger l'obéissance parce que mes ordres sont raisonnables.". Il a demandé à la Russie de se noyer, elle lui propose de sauter à l'eau le premier.