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vendredi 9 juin 2023

Billet du vendredi : cette guerre en Ukraine, que personne n'ose savoir comment gagner


"Il est plus facile de faire la guerre, que la paix" et Clémenceau savait de quoi il parlait : cette mauvaise paix de 1918 a permis la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup, aujourd'hui, parlent de "paix" en Ukraine, les plans s'enchaînent et se ressemblent : on veut tirer un trait sur ce qui a été depuis février 2022, tout oublier et "revenir à avant". Pourtant, ce qui a été, ne sera plus. Et si le mot de victoire flotte sur les lèvres, l'on ne se bouscule pas pour formuler une idée concrète ni du chemin à accomplir pour y arriver, ni du visage de cette victoire, tant le conflit n'ose être formulé de part et d'autre : si pour la Russie la victoire doit être militaire en Ukraine, elle ne sera pas suffisante pour mettre un terme au conflit, dont la source n'est justement pas en Ukraine. Et le Foreign Affairs soulève cette impasse, "la guerre ingagnable", car selon lui, même si l'armée russe revient aux frontières de 1991, le conflit ne prendra pas fin pour autant. Cette guerre n'est pas "ingagnable", mais elle ne pourra être gagnée, que lorsque les élites politiques dirigeantes auront le courage de l'assumer. Et les premières, qui feront ce pas, seront en position de force.

jeudi 8 juin 2023

Rasmussen prévoit une intervention directe des pays de l'OTAN en Ukraine contre la Russie : vous êtes prêts?


Avez-vous réellement envie d'envoyer vos fils et vos maris se battre en Ukraine contre la Russie pour les intérêts atlantistes ? Rasmussen, l'ancien Secrétaire général de l'OTAN, estime que le moment arrive. Il prend très à coeur son nouveau rôle d'intermédiaire entre l'Ukraine et l'OTAN et nous prévoit un  avenir radieux, dans lequel nous n'avons pas de place. C'est le moment de choisir son camp.

mercredi 7 juin 2023

L'impasse globaliste contre la Russie : Les Atlantistes n'ont toujours pas réussi à remplacer Khodorkovsky


L'Union européenne cherche toujours cette fameuse "opposition" russe, qui ne soit justement pas trop russe pour être suffisamment globaliste, mais suffisamment quand même pour pouvoir reprendre le pouvoir à l'intérieur du pays, en tenant à peu près les apparences démocratiques. Et manifestement, ça ne se bouscule pas au portillon, car ils nous ressortent toujours les mêmes, en l'occurrence Khodorkovsky, figure des année 90 résidant à Londres, qui n'a aucun poids politique interne actuellement. Ce qui n'empêche pas l'Europe atlantiste de continuer à développer ses opérations d'ingérence politique vers la Russie, avec un résultat très mitigé.

mardi 6 juin 2023

Crimes ordinaires : L'armée atlantico-ukrainienne endommage le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka ... et accuse la Russie


Cette nuit, le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka a été attaqué. Bien qu'il n'y ait pas de risque nucléaire, une inondation importante est en cours dans la région. Sans même sourciller, BFM reprend l'accusation absurde de l'Ukraine, consistant à dire que la Russie continue à se bombarder elle-même. What else ? Il n'y a vraiment plus d'éthique professionnelle, la France est bien en guerre. En attendant, la fameuse offensive atlantico-ukrainienne se déroule à merveille, entre des cibles civiles à Belgorod ou Donetsk et des infrastructures civiles à Kakhovka.

lundi 5 juin 2023

Billet de Belgorod ou le réveil dans la douleur des élites russes


Tout accouchement se déroule dans la douleur. Mais la beauté du résultat fait oublier le processus. La nouvelle Russie, ou plutôt la résurrection de la Russie éternelle, est en cours et le processus est plus que douloureux. Belgorod est l'un des pics, qui peuvent permettre à la Russie de sortir du sommeil globaliste de ces trente dernières années, qui pousse les élites étatistes à relever la tête et à dire certaines vérités, aussi évidentes que difficiles : la guerre ne se gagnera pas avec quelques décisions administratives, mais avec un retour à la conscience nationale et si la Russie ne fait pas peau neuve, elle disparaîtra. Les difficultés militaires dans cette "Opération militaire spéciale" sont fondamentalement politiques et idéologiques, les conséquences et non les causes sont militaires. Le consensus des élites russes est en train de voler en éclats, comme en témoignent les nombreuses déclarations critiques et rationnelles de ces derniers jours. Pour le bien de la Russie, qu'elles soient entendues !