Voir: http://www.kommersant.ru/doc/2342739
Le problème de l'immigration clandestine, de la pauvreté et les questions inter-ethniques qu'il entraîne arrive dans une nouvelle phase qui laisse entrevoir un espoir. Trois mesures principales sont en préparation.
Il s'agit tout d'abord de reconnaître le statut d'utilité publique aux associations s'occupant de l'insertion et de l'accompagnement des migrants. Elles leur fournissent une aide, des cours de russe, des cours sur la culture et la civilisation russe. Cette approche positive est fondamentale pour aider les migrants à s'intégrer dans la société. Si ces ONG peuvent bénéficier de ce statut, elles auront alors un accès privilégié à l'aide de l'Etat, notamment en matière de financement, ce qui n'est pas moins important.
Ensuite, le régime sans visas doit être réguler. Il ne doit plus être possible de résider indéfiniment sur le territoire russe, mais une limite de 90 jours par période de 6 mois peut être délimitée, ce qui va limiter les possibilité de travail clandestin. En ne sortant pas du territoire dans la période voulue, le migrant se met en infraction et peut se voir refuser l'accès pendant un certain nombre d'années. Le contrôle peut être facilité par la création d'une carte d'identité électronique pour les migrants, permettant de fixer les informations.
Enfin, une couverture médicale doit être obligatoire. Chaque année, entre 3,5 millions et 10 millions de migrants, sans couverture médicale, bénéficient de soins en Russie. Rien que pour la ville de St Petersbourg, on compte 1,5 millions de migrants soignés aux frais du budget local, soit environ 5 milliards de rouble. Cette situation est difficile à gérer pour les régions. Ainsi, la possession d'une couverture médicale deviendra un élément obligatoire pour pouvoir entrer sur le territoire russe et sera vérifiée à la frontière.