Les élites globalistes, américaines et européennes, laissent le choix à la Russie entre la guerre et la défaite - avec certainement la guerre. C'est bien la substance de leur discours sur "la paix". Car soit la Russie refuse l'ultimatum de Trump et ils reforcent leur implication sur le front ukrainien, soit elle l'accepte et ils renforcent leur présence militaire en Ukraine.
Quand Loukachenko affirmait, lors de sa visite à Moscou, que les Etats-Unis n'avaient pas de "plan" en tant que tel, il avait raison et Rubio l'a confirmé. Selon le Secrétaire d'Etat américain, ce "plan" s'articule en deux phases : 1) on arrête les combats ; 2) on s'assoit pour discuter.
Autrement dit, le seul but réel est celui d'arrêter l'avancée de l'armée russe et de sauver l'armée atlantico-ukrainienne, donc les élites globalistes, d'une défaite militaire écrasante ou de l'obligation de s'investir personnellement et officiellement sur le front. Il s'agit bien seulement d'un cessez-le-feu et non pas d'une possible résolution stratégique de cette guerre. Ce qui logique dans la configuration actuelle.
Le duo globaliste US / UE continue à avancer de manière complémentaire. Côté américains, l'on a Trump avec un optimisme confinant à l'imprécation, chantant sur le mode du tout va bien, la Russie va accepter, je le sais, j'en suis sûr. Et en musique de fond, des sanctions sont prises contre les banques russes dans le domaine de l'énergie, le régime d'obtention des visas pour les Russes est compliqué et des responsables américains menacent directement la Russie de représailles, si elle n'accepte pas "l'accord" en l'état.
Côté européens, Londres marche main dans la main avec Paris, en tout cas Starmer avec Macron (puisque ces dirigeants ne représentent pas leur pays, mais les élites globalistes en poste dans nos pays) et font monter le degré de la menace contre Moscou. Lors de la réunion à Londres, qui comptait la crème globaliste, avec des dirigeants des pays de l'UE, des dirigeants des organes de l'UE, de l'OTAN et les satellites américains directs que sont le Canada et l'Australie, la décision a été prise de constituer une coalition de pays "volontaires", pour envoyer des militaires en Ukraine. Starmer parle quand même de 30 000 soldats ... Il s'agirait évidemment de "soldats de la paix", dont le mandat ne serait pas limité dans le temps. Et cela est coordonné ... avec les Etats-Unis.
On appelle ça une force d'occupation et cela constituerait une déclaration de guerre pour la Russie. Et comme Medvedev le rappelle, l'envoi de cette force revient à l'entrée en guerre de l'OTAN.
Les élites européennes doivent se revoir jeudi, dans leur composition militaire, pour finaliser la composition de cette intervention militaire sur le front ukrainien contre la Russie.
En parallèle, Trump déclare qu'il va avoir une discussion téléphonique avec Poutine mardi, ce que pour l'instant, le Kremlin n'a pas (encore) confirmé. Et Witkoff plante le décor :
« Beaucoup de choses doivent encore être discutées mais je pense que les deux présidents vont avoir une discussion vraiment bonne et positive cette semaine », a déclaré sur CNN M. Witkoff, selon lequel Moscou, Kiev et Washington « veulent que tout cela se termine ».
Tout le monde veut en effet "que ça se termine", mais chacun a une vision différente de la manière, dont cette guerre doit se terminer. Et les globalistes, dont le front est commun face à la Russie, ont une position bien éloignée de celle de la paix. En substance, ils laissent à Poutine le choix suivant :
- stopper l'armée russe et donc sauver les élites globalistes d'une défaite militaire, sans qu'ils ne perdent la guerre et sans que la Russie ne gagne la guerre - donc, la guerre continuera ;
- ne pas accepter l'ultimatum et continuer le combat, ce qui va obliger les globalistes à changer de format s'ils veulent avoir une chance au minimum de ne pas être liquidés - or, il n'y a strictement aucun consensus, quant à une implication directe des pays de l'OTAN dans cette guerre contre la Russie en Ukraine.
Cette impasse explique leur impatience de lancer des pourparlers avec la Russie et à réduire le conflit à un conflit entre l'Ukraine et la Russie, dont eux doivent être des "arbitres" et des garants de "paix". Quel est l'intérêt de la Russie d'accepter ces règles du jeu ? Aucun. Et que ces forces d'occupation viennent des pays de l'OTAN ou de pays soi-disant amis, comme l'Inde ou le Brésil, ne change rien à la situation, si les élites russes réfléchissent sur le plan stratégique.
Bref, les élites globalistes laissent à la Russie le choix entre la guerre et la guerre. Une guerre, dans laquelle la Russie se bat, ou une guerre conduite contre une Russie passive. Une Russie, qui va chercher, pendant ce temps-là, à "discuter" de conditions de sécurité "bétonnées", comme certains l'affirment encore au sein des élites dirigeantes russes, envers et contre toute logique politique.
Poutine sait qu'il a affaire à l'empire du mensonge . Il devra être sans pitié . Si les globalistes n'arrivent pas à leur fin , il leur restera l'option du terrorisme .
RépondreSupprimerC'est tout de même extraordinaire : Josep Borrell au nom de l’UE refusait toute solution diplomatique et avançait que tout devait se régler "sur le champ de bataille". La Russie s’est donc adaptée et se bat "sur le champ de bataille " avec succès. Gagne. Et voilà nos pleurnicheurs qui disent "pouce, on ne joue plus " à ce jeu terrifiant. Et ils en redemandent. Lâche, pitoyable. Que fait notre pays dans cette galère
RépondreSupprimerC'est aussi une guerre de l'information orwelienne. Pour défendre la paix les globalistes sont prêts à déclencher la guerre. La russophobie et non la Russie est la cause du déni de démocratie en Roumanie, comme ce fut le cas pour le déclenchement de la guerre en Ukraine,
RépondreSupprimeret comme cela se profile dangereusement pour une troisième guerre mondiale. Les peuples ne veulent pas la guerre mais sont soumis à une mal information et une désinformation constate, qui risque de leur faire accepter ce qui sera présenté comme inévitable.
"Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce qu'il vous plaît." Hannah Arendt
L'agitation des globalistes européens vise à faire monter la pression sur les peuples européens. Leur but est de faire accepter un "réarmement" massif pour faire la guerre à la Russie dans quelques années.
RépondreSupprimerUn vieux dicton français : « bien faire et laisser braire »…. C’est exactement la politique de la Russie qui atteindra ses objectifs par les armes en broyant les 18-25 ans ukrainiens que l’Otan a fini par commencer à envoyer à l’abattoir. La guerre d’attrition bat son plein et déjà il part chaque jour plus d’Ukrainiens au tas qu’il n’en est recruté. L’effondrement arrivera quand les 18-25 ans de l’Ukraine seront fortement représentés et donc massacrés en première ligne. L’effondrement d’un des deux belligérants n’est pas linéaire dans une guerre d’attrition.
RépondreSupprimerPuisque l’OTAN veut se battre jusqu’au dernier ukrainien, ce sera jusqu’au dernier ukrainien. Et l’Ukraine état ni fait ni à faire sera partitionné entre Russie, Pologne, Hongrie et Roumanie. Sauf si les États- unis s’impatientent et poussent à minima les polonais et consorts et idéalement l’UE entière, impréparés à souhait, dans une aventure militaire qui permettra de mesurer à quel point la Russie est pour l’heure très modérée dans l’usage de sa puissance militaire en Ukraine.
Jusqu’à cette prochaine croisée des chemins, les États-Unis enverront la balle à Poutine avec leur brassage d’air et Poutine leur montrera, comme il vient déjà de le faire, l’écart de niveau entre lui et les dégénérés de l’occident collectif. Et la Russie avancera. Davaï!
Quand les soldats de la paix seront ciblés par des missiles russes, ce pays sera désigné comme l'agresseur, et les pays de l'OTAN imposeront une no fly zone au dessus du territoire ukrainien
RépondreSupprimerIls ont les moyens de le faire
Tout avion russe sera abattu au dessus de l'Ukraine
Voilà ce qu'il en coûte d'avoir laissé cette guerre s'éterniser
Ils ne l'ont pas encore compris à Moscou
La Russie n'a plus l'initiative
L’OTAN n’a ni les moyens technologiques ni même des capacités de production suffisantes de ces moyens obsolètes pour imposer une no Fly zone. L’OTAN a perdu la course aux armements. Ils vont se faire bloquer par des mambas, des patriotes et des F35? La seule défense antiaérienne sérieuse dont disposait l’Ukraine était son héritage de l’union soviétique. Et s’il s’en détruit peu maintenant c’est que 3 ans de combats ont décimé ce patrimoine. L’essentiel des avions et hélicoptères ont été détruit en 2022 et 2023. Les Sam ont vu leur décimation se parachevér en 2024. L’analyse des rapports du ministère de La Défense russe le montre nettement.Aujourd’hui même les gérans tapent en masse…. La question c’est est-ce que les pays européens enverront leurs armées banzaï professionnelles au sol se faire habiller en costume de sapin?
SupprimerLes soldats de l'OTAN sont déjà en Ukraine, pas 30 000 mais sans doute quelques centaines au minimum, sans eux pas de bombardements en profondeur sur les immeubles civils, sans eux impossible de savoir ce que font les russes et ou les attaquer.
RépondreSupprimerDifficile de le nier vu les cris d'effrois poussés dans les médias suite à la menace d'un arrêt de 24 h de l'assistance américaine en ce domaine. Assistance américaine remplacée immédiatement par celle de la France.
La Russie est bien gentille de ne pas cibler en priorité ces forces de l'OTAN.
Poutine a déclaré qu'il épargnerait les Ukrainiens encerclés qui se rendaient dans la région de Koursk, conformément au droit international. Enfin un dirigeant qui respecte le droit international!
RépondreSupprimerNon ,Trump n'a pas de compassion pour les Ukrainiens, mais ils y a une trentaines d'officiers de l'Otan encerclés et là il va négocié demain avec poupou pour les sortir sains et sauve.
SupprimerMorale golovkienne: la guerre c'est comme l'amour. Pas de trêve intempestive, pas de protection, il faut aller jusqu'au bout!
RépondreSupprimerEnfin un troll, qui me fait sourire ! Merci))
SupprimerLa guerre actuelle est qd même la 1ere guerre ou le dominant (la russie) ne s'attaque (pas vraiment) à l'électricité, idem pour le gaz, l'eau, les aérodrômes,les ponts, les gares de triage... Alors que la base d'une guerre est de couper les flux logistiques et énergétiques. Et cerise sur le pompon, c'est le vaincu (usa) qui pose ses conditions.
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