La réponse du berger à la bergère est arrivée. La Russie a lancé des missiles de croisières Kalibr depuis le sous-marin Rostov-sur-le-Don situé en mer Méditerranée sur Rakka en Syrie. A quelques kilomètres de l'endroit où la coalition a tiré sur les soldats syriens. Ici aussi, l'on trouvera deux messages.
Comme l'a diffusé le ministère de la défense russe, le sous-marin russe Rostov-sur-le-Don vient de lancer depuis la mer Méditerranée des missiles de croisières sur Rakka, détruisant ainsi deux centres de commandements de l'état islamique en Syrie.
Premier message. Première réponse. Le bouclier anti-missile que développe les Etats Unis en Europe vient de perdre potentiellement une grande partie de son efficacité si la menace estimée venait réellement de Russie. Car orienté vers des points fixes situés en Russie, il ne tient pas compte des nouvelles armes que la Russie a développé ces dernières années. Réponse pour l'efficacité relative du S400 suite à l'attaque des soldats syriens par l'aviation de la coalition dirigée par les Etats Unis.
Ensuite on passe un cran. La conversation entre le ministre de la défense Choïgu et le Président russe V. Poutine.
Après avoir longuement écouté l'innovation de ces missiles de croisière Kalibr tirés depuis un sous-marin en immersion, le Président russe a bien précisé qu'il s'agissait de têtes simples, non nucléraires. Ce que le ministre de la défense confirme. Et le Président de continuer: mais cela peut fonctionner avec des têtes nucléaires. Evidemment pas dans le cadre de la lutte contre des groupes terroristes, mais contre des Etats. Enfin, espèrons qu'il ne sera jamais nécessaire d'y recourir. Et de finir sur la boîte noire du SU24 descendu par la Turquie et récupérée par les soldats russes avec l'aides des soldats syriens, boîte noire qui doit être ouverte uniquement avec des experts internationaux pour définitivement fixer l'endroit où l'avion se trouvait lorsqu'il a été tiré et si les pilotes russes ont été contactés avant les tirs par les pilotes turcs, ce qui est contesté par le pilote russe survivant.
Deuxième message. Deuxième réponse. Nous n'en avons pas envie, mais nous pouvons.
La Russie a donc choisi de rester dans une stratégie de réponse asymétrique permettant d'éviter au conflit d'éclater ouvertement entre les deux grands joueurs et protégeant la vie des civils. Il semblerait que la réponse ait été entendue: le secrétaire d'état américain J. Kerry prévoit une visite à Moscou dans les semaines qui viennent, voire la semaine prochaine, pour parler de la situation en Syrie.
Mr Mr Mr Poutine merci merci merci pour tout ce que tu fais pour l'humanité.
RépondreSupprimerJe tremble quand même, à l'idée que si nous n'avions à la tête de la Russie "un monstre de froideur" mais un agité du bulbe comme certain pays ont pu connaitre, tout ceci pourrait très vite basculer dans un chaos mortifère
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