Une des affaires retentissantes aujourd'hui, est le procès contre le groupe punk-féministe, Pussy Riot, qui s'était produit sans y être invité dans la cathédrale du Christ St Sauveur à Moscou, avec des chansons dénigrant la religion et le pouvoir.
Délogé par les forces de l'ordre au milieu de leur interprétation, le procès se poursuit et provoque des réactions très diverses dans la société.
La question est, sur le plan juridique, de savoir s'il y a suffisamment d'éléments pour une incrimination au pénal ou si les faits relèvent de la provocation et n'encourrent qu'une sanction administrative.
A ce jour, l'affaire était placée sur le plan pénal, pour incitation à la haine, sur le fondement de l'article 213 du Code pénal (incitation à la haine politique, raciale, idéologique, nationale ou religieuse).
Or, les experts viennent de rendre leur rapport concernant les paroles de la chanson chantée par le groupe et n'y ont vu aucun signe de haine ou d'incitation à la haine. En revanche, il s'agit d'une atteinte portée à la liberté du culte. La sanction devrait dès lors devenir administrative.
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