Alors que la France part en croisade pour la liberté de la presse, qui est une des composantes de la liberté d'expression, le système politico-social développe des techniques de rétention de paroles dignent d'un système totalitaire. Voyons la suite du cas Zemmour ...
Un système totalitaire est un système qui entend changer l'individu de l'intérieur. Si nous l'appliquons à la situation en France aujourd'hui, il s'agit d'harmoniser les valeurs "bobo parisien" et les instituer comme valeurs-fondements de la société française, en norme.
Le mouvement est en bonne marche, le symbole est trouvé, les morts aussi, ces héros dont le nouveau pouvoir a besoin. Sur le Maïdan on les appelle les Heavenly Hundred, cette centaine de morts proclamés pour la patrie ukrainienne. C'est la version propagée en Ukraine et en Occident. Sans enquête évidemment. En France nous n'avons pas besoin d'autant de sang pour lancer la machine, elle est mieux huilée. D'un certain côté, heureusement.
Mais la complexité de la société française, et de son élite intellectuelle, complique quand même les choses. Des voix s'élèvent pour contester la restriction du droit de parole, le caractère factice des débats publics, certaines se font entendre. Il faut donc licencier les fauteurs de troubles et quand cela n'est pas suffisant on interdit une rencontre avec des lecteurs. Oui, je parle de Zemmour. Mais cela n'est toujours pas suffisant. Qu'à cela ne tienne, le pauvre reçoit de nombreuses menaces. Il faut le protéger. Juste depuis ce week-end, dites donc ... Et par le ministère de l'intérieur. Et il lui est impossible, dès lors, de participer à toute manifestation ou débat public. Pur hasard des calendriers.
Il ne participera donc pas au débat public ce 13 janvier sur le thème de la liberté, la laïcité et l'obscurantisme. Mais peu importe, ce qui est important nous dit-on, c'est le débat, pas les participants. Comme ça, c'est plus simple.
Bref, maintenant, on appelle ça protection policière. Rappelez-vous la Birmanie et la protection policière de Aung San Suu Kyi. De la protection à l'empêchement, il n'y a qu'un pas. Je force le parallèle? Attendons un peu, nous ne sommes que sur le chemin, pas au bout. Mais faut-il attendre?
Ah oui effectivement, un débat sans Zemmour ça risque d'être plat. Un rendez-vous de complaisance tout au plus, c'est pas le curé qui va foutre le boxon, ça c'est clair. Pour ce qui est de la protection j’ai tout de même tendance à penser que le choix est légitime.
RépondreSupprimerLa protection est bidon, ils disent bien que c'est pour rassurer le peuple, le troupeau de moutons.
RépondreSupprimerOn verra dans 3 mois à quoi aura servi ce déploiement de réservistes, car il n'y a plus assez de soldats dans l'armée. Donc vu le prix, ça ne durera pas longtemps.