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mardi 20 janvier 2015

Valnovakha : les révélations commencent

Водитель  автобуса смерти : Нас обстреляли со стороны Волновахи

Le scandale de l'explosion du bus de civils attaqué à côté de Volnovakha, qui a fait 12 morts et 16 blessés le 13 janvier, n'en n'a pas fini de surprendre. Et la presse ukrainienne semble préparer l'opinion publique au pire.


Si Kiev a immédiatement accusé les combattants et donc la Russie, un rapport de l'OSCE est intervenu pour préciser qu'après une première enquête de terrain, si tir il y a eu, il vient du nord est, autrement dit des territoire exclusivement contrôlés par l'armée ukrainienne. Kiev a tout d'abord rejeté cette explication. Et la grande marche (de 5 à 10 000 personnes selon les sources) s'est tenue dans le centre de Kiev pour en appeler à la paix, c'est-à-dire à se battre jusqu'au bout.

L'on se croirait dans le monde d'Orwell, et l'on peut même apercevoir les trois slogans inscrits sur la façade blanche du ministère de la Vérité:
La Guerre c'est la Paix
La Liberté c'est l'Esclavage
L'Ignorance c'est la Force

Mais comme l'Ukraine ne maîtrise pas encore aussi bien la communication, elle se fait rattraper par les faits. Le chauffeur de bus donne une interview à un journal ukrainien. Et l'on y voit toute la schizophrénie de la société ukrainienne contemporaine. La première partie de l'article reproduit les paroles du chauffeurs, qui vont à l'encontre de la version officielle. La seconde partie tire comme conclusion ... le discours officiel.

Ainsi, le chauffeur explique que le bus se trouvait en territoire contrôlé par l'armée ukrainienne à un poste de contrôle et attendait son tour. Les soldats de la Garde nationale ont fait avancer le bus, mais ne l'ont pas autorisé à ouvrir les portes pendant que la vérification était en route. Soudain le chauffeur a entendu comme un bruit de froissement, une mine a explosé à l'extérieur sur la gauche et des tirs sont venus du nord, de Volnovakha (aux mains de l'armée ukrainienne). Il précise que si des tirs de Grad avaient été fait sur le bus, il ne serait plus là pour en parler. Les tirs tombaient sur le poste de contrôle. Eux ont eu les éclats.

La deuxième partie de l'article, celui de la rédaction du journal dit exactement l'inverse; que les tirs venaient du côté opposé à celui indiqué par le chauffeur, que c'était du Grad, etc. Sinon, comment incriminer les combattants?

La publication de cet article soulève quelques questions:
Qui a fait explosé la mine si les passagers en se sauvaient pas partout, comme il avait été affirmé au début, mais étaient tous bloqués dans le bus?
Qui a tiré avec le Grad sur le poste de contrôle ukrainien depuis les territoires contrôlés par les ukrainiens?
Pourquoi Kiev cherche à faire redescendre la pression autour de cette affaire? 


3 commentaires:

  1. Merci pour l'explication....

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Madame c'est votre regard sur la situation depuis Moscou ne tirez pas tout de même des conclusions hâtives car la situation est beaucoup plus complexe que vous ne l imaginez même pas...

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