Cinq députés européens, invités par Guaido, le président autoproclamé dans les rues, ont été refoulés à la frontière vénézuélienne. Belle tentative d'ingérence de l'Union européenne dans un pays souverain. L'on comprend mieux pourquoi nos pays ne cessent d'accuser la Russie d'ingérence dans tous les pays, c'est vraiment freudien.
Cinq députés européens ont été invités par le président autoproclamé Guaido au Venezuela. Contre l'avis du président Maduro légitimement élu, dans les urnes et non dans la rue on ne sait par qui. Pour l'instant, l'Etat tient. Ils n'ont pas pu passer la frontière et ont donc déclaré tout faire pour que Maduro tombe et revenir un pays libéré. Bref, ils reconnaissent la volonté d'ingérence, l'assument la revendiquent. Au moins, avant, lors des tentatives de mise en scène de "révolution nationale", l'on tentait de préserver les apparences - nationales.
L'Union européenne vit dans son fantasme, pensant qu'il est en soi suffisant pour recréer une réalité qui lui convienne mieux, ou qui serve mieux les intérêts américains, de prononcer les paroles magiques de sa volonté majestueuse. Or, elle découvre la réalité (encore) de la frontière étatique. Le fantasme se fracasse contre le réel. La communication contre l'Etat. Qui résiste malgré des assauts toujours plus puissants. Et les déclarations de cette pseudo-délégation sont pleines de fiel, à la mesure de leur impuissance. Il se trouve que "leur" président, pour l'instant, ne dirige que la communication à l'extérieur. Ils le disent donc "isolé". Ils ne peuvent dire "seul". Et lui aussi d'apporter tout son soutien, médiatique, à cette "délégation" elle-même esseulée :
Le calendrier choisi par ces députés européens n'est pas innocent. Samedi Guaido annonce le coup de force "humanitaire". C'est-à-dire qu'après avoir mis le pays sous sanctions et provoqué une crise sociale, les Etats-Unis ont désigné Guaido comme devant "sauver" le pays. Pour cela, il annonce mettre ses "volontaires" sur le pied de guerre. Avant l'on disait mercenaires.
Les temps ne changent pas beaucoup, les mots évoluent.
Le fake world des élites occidentales se fracasse contre la réalité. Si ce n'était pas tragique, on pourrait en rire. Malheureusement ces bouffons disposent d'armées puissantes grâce auxquelles ils peuvent menacer impunément de guerre un Pays Souverain.
RépondreSupprimerSolidarité avec le Vénézuela! No pasaràn!
Voici ce que publiait à ce sujet le site Bolivar Infos, ce 18 Février 2019 :
RépondreSupprimerLe député européen espagnol Esteban González Pons (PPE, extrême-droite espagnole) qui conduisait un groupe de députés européens qui se rendaient au Venezuela pour rencontrer le député putschiste de l'Assemblée Nationale dans l'illégalité depuis 2016, Juan Guaidó, a dénoncé le fait qu'on n'a pas permis à ce groupe d'entrer dans le pays.
« En ce moment, nous sommes expulsés du Venezuela, on nous a pris nos passeports et on ne nous a pas donné la raison de notre expulsion, » a-t-il affirmé.
Pour sa part, le chancelier vénézuélien Jorge Arreaza a fait savoir que les autorités avaient prévenu la délégation par les voies diplomatiques qu'elle « prétendait se rendre dans le pays dans un but pour conspirer » et qu'en conséquence, « elle ne serait pas admise au Venezuela. »
« Le Gouvernement Constitutionnel de la République Bolivarienne du Venezuela ne permettra pas que que l'extrême-droite européenne perturbe la paix et la stabilité du pays avec une autre grossière action d'ingérence, » a-t-il écrit sur son compte Twitter.
http://bolivarinfos.over-blog.com/2019/02/venezuela-nous-ne-permettrons-pas-que-l-extreme-droite-europeenne-perturbe-notre-paix.html
Le Venezuela a ete inclus, par la EU (Union europeenne) ainsi que la russie dans la liste noire des pays violant les droits humains...
RépondreSupprimerhttps://www.interfax.ru/world/651085 IN THE WORLD 21:36, 18 february 2019
The EU has included Russia in the list of countries that systematically violate human rights:Russian Federation five times in different contexts is mentioned among the States that systematically violate the principles of democracy and human rights, along with Belarus, Burundi, Cambodia, China, Iran, Myanmar, Saudi Arabia, Venezuela, South Sudan, Turkey, Zimbabwe and others.
Par ailleurs, ces dames et messieurs ne renonceront pas:
https://www.interfax.ru/world/651088
Moscow. 18 Feb. INTERFAX.RU - the Delegation of the European Parliament consisting of five members, who are not allowed previously to Venezuela, try to get into this country through Colombia, where the planned delivery of American humanitarian aid.
"We accepted the invitation, and we intend to get there (in Venezuela) from Cucuta (Colombia) trained in delivery of food and medicine (for Venezuela)", - lead the Western media, the words of a Spanish MEP, Esteban Gonzalez Pons, head of the delegation.
Currently, foreign aid - food and medicines - stored in the Colombian city of Cucuta on the border with Venezuela. On Sunday Kokuto arrived U.S. Senator Marco Rubio, to observe the process of collection care.
Earlier it was reported that Venezuela was not allowed the European Parliament delegation, consisting of five members from the conservative European people's party. One of the participants of the delegation Esteban gonzález Pons informed that we arrived they took our passports and explained the reason why they are not allowed into the country. The MPs stated that they want to meet with Juan, Guido previously proclaimed himself provisional President of Venezuela.