Suite à la reconnaissance de l'indépendance des Républiques de Donetsk et de Lougansk par la Russie, les Etats-Unis et leurs satellites ont du mal à sortir de leur état de choc, car non seulement Poutine affirme le droit de la Russie de défendre le Monde russe, mais la Russie n'a peur ni de la réaction armée, ni des menaces économiques qui déferlent de toute part. Et il ne reste plus rien d'autre au monde atlantiste que de se sanctionner lui-même, ce qui a été fait hier.
Tout d'abord, les Européens ont été lancés sur la première ligne des sanctions, c'est devenu une habitude pour les Etats-Unis de déplacer les pions en fonction de leur intérêt.
Ainsi, l'Allemagne rend ses hommages au Suzerain et dépose à ses pieds Nord Stream 2, sanctionnant ainsi les Européens, qui vont devoir importer du gaz américain plus cher et sans même parler du prix pour les citoyens, sera-t-il seulement suffisant pour l'hiver prochain ?
Ensuite, l'UE adopte ses sanctions, qui concernent les personnes ayant voté l'indépendance des Républiques de Lougansk et Donetsk. Dans leur envolée de servilité, ils sanctionnent ainsi les 351 députés russes qui ont voté pour ... sanctionnant ainsi la politique européenne et réduisant à néant la diplomatie parlementaire. Mais il est vrai que dans ce monde, la ligne diplomatique est dictée par un seul centre décisionnel, la question est ainsi réglée. Heureusement, dans un sursaut de survie politique, Borrell annonce que Poutine n'est pas sanctionné. Restent 27 personnes morales, qui auraient déstabilisé l'Ukraine - non, il ne s'agit pas des gouvernements des pays de l'OTAN fournissant des armes en Ukraine.
Les sanctions financières concernant le financement de la dette publique, l'accès aux marchés, l'activité de certaines banques russes et les exportations de technologies (même par le Japon, Singapour et Taïwan) sont concertées et affirmées par les Etats-Unis, qui, formellement selon le NYT, "joignent l'UE" dans sa politique de sanctions. Mais non, ce sont les Européens et non pas les Américains qui ont décidé de ce suicide politique et économique de l'Europe directement visée et du monde atlantiste en général. En cas de problème, ce sera de la responsabilité européenne.
Dans son discours hier soir, Biden a bien prévenu que l'économie mondiale en général et américaine en particulier sera impactée par ces sanctions. Ce qui est également confirmé par l'ambassadeur russe aux Etats-Unis, Antonov. Mais qui a besoin d'économies nationales fortes à l'époque de la globalisation ? Personne, sauf les Etats souverains. Et le transfert des richesses économiques accompagne le transfert du pouvoir réel.
La Russie a l'habitude de vivre sous sanctions, déjà depuis l'époque soviétique. De son côté, les effets bénéfiques à attendre son nombreux, même s'il risque d'y avoir une période d'adaptation. Il va bien falloir renationaliser les élites :
Il n'y aura "plus de shopping à Milan, plus de fêtes à Saint-Tropez, plus de diamants à Anvers", a tweeté ce mardi soir le chef de la diplomatie européenne Josep Borrel
Même si le langage est crû, les Russes ne pourront que l'en remercier. Le choc des sanctions va certainement aussi devoir remettre les priorités du Gouvernement russe vers l'économie réelle, le "miracle de l'économie numérique" étant aussi virtuel que le numérique lui-même. Quant à l'utilisation des ressources d'électricité en Russie, elles seront certainement beaucoup mieux employées vers les secteurs permettant le développement du tissus économique du pays, plutôt que vers les Bit Coins. Sans parler de la question de la sécurité nationale, l'Etat perdant le contrôle sur la monnaie nationale.
Bref, les libéraux russes au Gouvernement vont devoir revenir sur terre, où la situation est beaucoup plus complexe que la fantasmagorie globaliste, dans laquelle ils s'épanouissent ces dernières années.
Les Européens se tirent un missile dans le pied avec ces sanctions stupides : cela a pour effet d'augmenter le prix du gaz et du pétrole, ce qui fait déjà gonfler le porte-monnaie de la Russie. Ensuite, le prix des céréales est en train d'augmenter également. Merci les Européens, bons petits toutous de Washington. Ensuite, le SWIFT : sortir la Russie de ce système bancaire va amener les entreprises et banques qui commercent avec elle à adopter le système de compensation russe voire chinois et ainsi aider à l'implantation de ces derniers au niveau mondial. Trump en rigole encore et qualifie les dernières décisions de Poutine de géniales. "What else ?" comme dirait George Clooney dans la pub pour une marque de café...LOL.
RépondreSupprimerPS : comment se fait-il que tous les plus gros bras cassés de l'Europe se retrouvent à la tête de l'UE ? Josep Borrel, jamais vu plus con que ce clown à roulettes...Lavrov l'a déjà mouché avec raison plusieurs fois, ce type ultra-nul et atlantiste jusqu'aux poils pubiens ne connait rien à ses dossiers, à l'histoire, à la géographie et à la géopolitique. Quant aux relations internationales, n'en parlons pas, même bourré je fais mieux. Il aurait mieux fait de rester à Madrid enseigner le génie industriel aéronautique et la théorie économique. 30,000 € de salaire mensuel pour des minables pareils, c'est vraiment un scandale !
SupprimerIl ne me semble pas que la sortie de la Russie du système SWIFT fait actuellement partie des sanctions.
SupprimerJe suis ravi que vous ayez enfin compris le travail sur le temps long du Président Poutine. Comme on dit, les voies du Seigneur sont impénétrables.
RépondreSupprimerJe ne résiste pas à la tentation de redonner le lien vers le discours de Vladimir Poutine en français sur la situation en Ukraine :
RépondreSupprimerhttps://reseauinternational.net/discours-du-president-de-la-federation-de-russie-vladimir-poutine-sur-la-decision-de-reconnaitre-la-rpd-et-la-rpl/
C'est de la bombe atomique car on ne verra jamais un président chez nous tenir des propos aussi directs et aussi clairs. Ce type est un sacré bonhomme. Je ne vois pas un seul type en occident capable de lui arriver à la cheville et c'est la raison pour laquelle il est autant vilipendé dans nos médias pourris qui désinforment à tour de bras.
A lire et à relire :)
Tout à fait d'accord. Dans son discours, Poutine annonce la couleur : après un rappel historique (qualifié de révisionniste par nos merdias) sur la création artificielle de l'Ukraine par Lénine (englobant de vastes territoires russes), il s'adresse aux nationalistes ukrainiens : "Nous allons décommuniser l'Ukraine", "Les auteurs du massacre d'Odessa n'ont même pas été jugés, mais nous connaissons tous les noms".
SupprimerCette partie du discours du Poutine résume bien les problèmes que posent l'Ukraine de Kiev :
Supprimer"Selon les estimations des experts, qui sont confirmées par un simple calcul de nos prix de l’énergie, du volume des prêts préférentiels, des préférences économiques et commerciales que la Russie a accordés à l’Ukraine, le bénéfice total pour le budget ukrainien de 1991 à 2013 a été d’environ 250 milliards de dollars. Mais ce n’est pas tout. À la fin de 1991, les obligations de l’URSS envers les pays étrangers et les fonds internationaux s’élevaient à environ 100 milliards de dollars. Et initialement, il était supposé que ces prêts seraient remboursés par toutes les anciennes républiques soviétiques de manière solidaire, proportionnellement à leur potentiel économique. Cependant, la Russie a repris la totalité de la dette soviétique et l’a remboursée intégralement. Elle a finalement achevé ce processus en 2017. En contrepartie, les nouveaux États indépendants devaient renoncer à une partie de leurs avoirs étrangers soviétiques, et des accords en ce sens ont été conclus avec l’Ukraine en décembre 1994. Toutefois, Kiev n’a pas ratifié ces accords et, plus tard, a tout simplement refusé de les mettre en œuvre, revendiquant le fonds diamantaire, la réserve d’or, ainsi que des biens et d’autres actifs soviétiques à l’étranger (…). Dans le même temps, il est frappant de constater que les autorités ukrainiennes préfèrent agir de manière à disposer de tous les droits et avantages dans leurs relations avec la Russie, mais sans aucune obligation. Au lieu d’un partenariat, c’est la dépendance qui a prévalu, laquelle a parfois pris un caractère absolument cavalier de la part des autorités officielles de Kiev. Il suffit de rappeler le chantage permanent dans le domaine du transit énergétique et le vol banalisé de gaz."
Boum, plus clair et plus direct, tu meurs ! LOL
Merci 💯 pour 💯
RépondreSupprimerVous avez oublié de mentionner les sanctions habituels (refus de visas, gèle des avoirs) contre les propagandistes: Soloviyov, Simonian (RT), Maria Zakharova ... C'est la première fois que EU reconnais leurs poids.
RépondreSupprimerLes États-Unis rejoignent l'Union Européenne dans les sanctions à l'encontre de la Russie, titre le NYT. Vraiment???? L'Allemagne et l'Europe doivent renoncer au gaz russe, mais depuis 1995, les États-Unis importent du pétrole de Russie chaque mois.Dans le "top cinq", la Russie partage avec l'Arabie Saoudite le troisième rang des pays exportant les plus gros volumes de pétrole aux États-Unis. En 2021, cela équivalait environ à 20 millions de barils par mois. Jusqu'à présent les États-Unis n'ont aucunement manifesté l'intention de sanctionner, c'est-à-dire d'interrompre leurs achats de pétrole à la Russie.
RépondreSupprimerhttps://www.eia.gov/dnav/pet/hist/LeafHandler.ashx?n=PET&s=MTTIM_NUS-NRS_1&f=M
Il n'existe donc plus "d'élites" européennes dirigeant l'Union Européenne. Y en eut-il jamais? Le sens du "projet européen" est aveuglant.
Exact, notamment du pétrole 'lourd' dont les US ont terriblement besoin pour le Diésel entre autre et qui provenais surtout du Vénézuéla.
SupprimerOn parle beaucoup de NS2, toujours inactif d'ailleurs, mais quid de North Stream 1. Se pourrait t'il qu'il soit coupé en contre sanctions ?
Aussi, NS2 pourrait-être connecté immédiatement alors que les méthaniers GPL klaxoneront sur les plages le temps que l'UE construise les docks idoines ;-)
En effet, sans les importations de Diesel, les trucks américains ne peuvent pas circuler. C'est là qu'on voit comment les fantoches de la Maison Blanche enfument leur beau monde avec une rhétorique anti-russe à deux balles. Pour ce qui est des terminaux de GNL, la construction demande des études de conception poussées de la part des sociétés d'ingénierie du genre Technip(FMC), et une construction qui peut s'étaler sur deux ans facilement. Les autres pays producteurs de gaz comme le Qatar sont aux taquets en termes de productivité et ne peuvent alimenter l'UE sauf à investir dans de nouvelles infrastructures de production et à signer des contrats d'approvisionnement de long-terme, ce qui la Commission Européenne refuse obstinément de faire avec Gazprom.
SupprimerConclusion : l'Allemagne a beau jeu de bloquer NorthStream2, c'est elle qui a désespérément besoin de gaz, pas la Russie. Elle n'a pas de plan B. Elle est sur le point de scier la branche sur laquelle elle est assise. Toit ce verbiage écolo-politique va prendre fin quand l'industrie allemande qui ne pourra plus fonctionner sans électricité aura sifflé la fin de la récré.
INTERNATIONALISATION DE LA GUERRE EN COURS
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=LKHLlMQP17A
https://www.youtube.com/watch?v=4wlE8_JrYac
L'Agence Reuters rapporte que le Ministre Qatari de l’Énergie, Saad al-Kaabi, a déclaré que ni le Qatar ni aucun autre pays n'aurait la capacité de remplacer l'approvisionnement russe fourni à l'Europe en gaz naturel liquide si cet approvisionnement venait à être interrompu en cas de conflit.
RépondreSupprimerDmitry Marinchenko, Directeur Senior pour le secteur des ressources naturelles à l'Agence Fitch a déclaré aujourd'hui aux médias russes que le marché du pétrole serait incapable de remplacer le pétrole russe, qui correspond à 10% de l'approvisionnement mondial. Le baril de brent a atteint 99$, sa cotation la plus haute depuis sept ans, et selon cet expert il pourrait largement dépasser les 100$.
Les dirigeants russes ont intégré toutes ces données dans leur plan d'action; aucune des "sanctions" ne sera une surprise. Le Severny Potok 2 n'a pas pesé lourd dans cette balance.
L'Europe et l'Occident se suicident en se privant à la fois de gaz et de pétrole, mais aussi de blé, de maïs et d'huile de tournesol produits en Ukraine et en Russie, dans un contexte d'approvisionnement alimentaire déjà très tendu (https://citizens.news/596499.html)
RépondreSupprimerPeut-on être plus fou et plus irresponsable envers son propre peuple ?
Comme d'habitude l'europe est envoyé en première ligne pour les États Unis qui financierement leur sera favorable, nos dirigeants sont-ils si aveugle que ça ???
RépondreSupprimerOui, l'allocution en français du président Poutine est une pépite, un modèle d'excellence qu'il faudrait faire étudier à nos vraies jeunes élites en devenir. Tout y est dit, tout est clair. En dehors de certaines références historiques (ou d'actualités) que notre société devenue dramatiquement inculte n'est plus capable de décoder, tout le monde est capable de comprendre le message de Poutine.
RépondreSupprimerNous aimerions tant avoir, dans le pays qui fut le flambeau de la culture et de la civilisation durant des siècles, un président du niveau de Vladimir Vladimirovitch.
Hélas, le Ciel a pesé le poids de notre méchanceté collective et de nos péchés commis contre le Ciel et contre l'Homme et nous a envoyé le fléau Macron ! Comme si Sarkozy et Hollande n'avaient pas suffi à nous faire comprendre et nous repentir de nos comportements détestables et de nos idéologies mortifères...
Tout-à-fait ! Ce n'est pas le but de ce billet, mais je résume la situation politique de la France et de l'UE comme suit :
Supprimer"Il y a dans tout ce que nous vivons aujourd'hui en Occident une logique et un agenda préparé au millimètre près. Ceci a été permis par une structure supranationale : l'Union Européenne. En France, l'Américano-Juif d'origine hongroise Sarkozy (déguisé en Français catholique bon teint) a imposé cette appartenance malgré le rejet des Français au projet de traité constitutionnel de 2005, il a imposé le rattachement du pays à l'OTAN et a également tué la droite républicaine hexagonale (en supporter exemplaire de l'American Young Leader Association en France). Hollande, qui est également un "American Young Leader" a poursuivi ce travail de sape en laissant le pouvoir à l'Allemagne, en tuant la gauche française et en se brouillant avec la Russie. Macron, "American et Davos Young Leader", financé par le groupe financier americano-sioniste KKR, a terminé le boulot en tuant tous les contre-pouvoirs du pays. Tout est prêt pour la mise en place d'une dictature comme au Canada avec Trudeau (Davos Young Global Leader), en Australie avec Scott Morrison (Davos Young Global Leader), en Italie avec l'inénarrable Mario Draghi (ex-patron de Goldman Sachs et de la BCE et également Davos Young Global Leader), etc.". Résultat des courses : un affaiblissement complet de l'Europe de l'Est et de l'Ouest, qui se destine à être le proxy géographique d'un guerre de basse voire de haute intensité avec la Russie qui est vue de toutes façons comme l'ennemi numéro à abattre, quel que soit la couleur du pouvoir sur place.
JE SUIS SOLIDAAIRE DE LA RUSSIE - L'OTAN DOIT ETRE DISSOUTE NOOUS N'AVONS PAS BESOINS DES ETATS UNIS NOS VERITABLES ENNEMIES SE SONT EUX. US GO HOME.
RépondreSupprimerHier soir dans FALI , M B-C a dit que les russophobes avaient vu juste quant à la crise russo - ukrainienne , parce que Poutine est passé à l'action , c'est ce que l'on appelle la Loi de Murphy . En fait , c'était assez binaire : oui - non ; comme en électricité : passe - passe pas . Selon mes calculs de probabilité , ils avaient une chance sur deux d'avoir raison ( ou tord ) , et les russophiles l'inverse , dans chaque cas , il y en a un qui a raison ! Donc rien de nouveau sous le soleil dans ce domaine . J'ai d'une façon simplifié revu les calculs de probabilité et les résultats me donnent raison , qu'avec des raisonnements trop alambiqués ! Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple ? ? ? ou inversement . . .
RépondreSupprimerSur le fond Poutine a raison , mais sur la forme c'est très dommageable pour les Ukrainiens ; ne parlons pas de Robinette qui s'est ridiculisé dans sa pitoyable allocution : les 50 étoiles du drapeau américains commencent sérieusement à pâlir , alors que " The Red Star " , elle s'illumine de plus en plus intensément à l'Est . . . Après avoir entretenu le brasero , les pompiers ont récusé toute intervention . Il faut espérer que le conflit ne s'étende pas et que Poutine maitrise lui - même la situation , et là , je suis plus serein car si Poutine veut restaurer l'Empire Russe , ce sera fait .
Par contre s'il veut reprendre les anciens " pays satellites " , je ne pense pas que cela se passera de la même façon , s'il faisait cela , ce serait la troisième Guerre Mondiale , et là TOUT LE MONDE PERDRAIT TOUT . Il voulait la Crimée , il a eu la Crimée sans coups de feu , idem pour le Dombass , il veut l'Ukraine , il aura certainement l'Ukraine ; ensuite il pourra militariser l'Ukraine et faire face à l'OTAN . L'Ukraine ne représentait ou ne représente qu'une base avancée à la frontière avec la Russie , avec les conséquences que nous connaissons ! Je pense également que le côté stratégico - économique avec l'occident est bien secondaire . Gérer un territoire de la frontière ouest de l'Ukraine à Vladivostok va certainement occuper notre ami Vlad ' . . .
Par ailleurs , il ne faudrait pas le titiller en lui disant de ne pas venir en Europe , de s'attaquer aux pays Baltes , de l'Europe des Balkans , de la Roumanie , de la Hongrie , de la Bulgarie , car ceci serait à nouveau de la provocation , et voir " Rouge " pour Vlad' est chose naturelle , et nous aurions Russie - Ukraine puissance 10 .
La zone neutre ou convoitée qu'est , qu'était l'Ukraine est maintenant annexée au profit de la Russie et point final à l'affaire . L'Ukraine est certainement plus slave que méditerranéenne ou Anglo - Saxonne . . . et l'Ukraine n'est plus sous le joug bolchevique ! Maintenant les heures et les jours qui viennent nous apporterons soulagement ou inquiétude ; à quand l'installations de grandes bases militaires russes au nord du Mexique , au sud du Canada et que les Américains connaissent la même configuration politico - militaire ?
Pour moi , les Ukrainiens auraient dû et doivent attendre que Poutine ne soit plus le patron de la Russie , c'est de l'inconscience que de tirer la queue d'un ours quand il dort ! Il vaut mieux attendre qu'il soit parti , la Paix passe par la patience et non pas par des provocations stupides ; iriez - vous gratouiller avec un bâton dans un nid de frelons en plein jour ?
Je rajoute que la main mise sur l'Ukraine par les Occidentaux et les Américains est aussi une tentative d'annexion du même type que l'annexion de la Crimée par Vlad' de ce pays tampon entre les deux blocs . Par l'Ouest et l'OTAN l'annexion de l'Ukraine serait une prise de guerre en douceur , mais voilà . . .