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lundi 26 mai 2025

La Russie met en place une zone tampon sur le front ukrainien


Vladimir Poutine l'a annoncé le 22 mai, la décision a été prise de mettre en place une zone tampon de sécurité entre les régions frontalières russes (pour les protéger) et l'armée atlantico-ukrainienne. La question de l'étendue de cette zone à l'intérieur du territoire ukrainien va dépendre de l'activité de l'armée atlantico-ukrainienne et de la fourniture d'armes atlantistes. Alors, qui sait jusqu'où cette zone peut aller et quelle sera la forme juridique de ces territoires ... Jusqu'à Lvov, comme le suggère Medvedev ?

Depuis la rencontre bi / tri latérale à Istanbul, les tirs atlantico-ukrainiens sur le territoire russe se sont intensifiés. Tout y passe : les drones, les missiles occidentaux, les groupes de sabotage, les tentatives de pénétration illégale sur le territoire russe. 

Rien que pour cette nuit, le ministère de la Défense annonce :

La défense aérienne russe a détruit 96 drones ukrainiens dans la nuit, a rapporté le ministère de la Défense.

31 drones ont été abattus au-dessus de la région de Briansk, 16 au-dessus de la région de Belgorod, 11 au-dessus de la région de Koursk, 9 au-dessus de la région de Toula, 8 au-dessus de la région d'Orel et 6 au-dessus de la région de Moscou.

Des drones ont également été abattus au-dessus des régions de Kalouga, Ivanovo, Riazan, Vladimir, Iaroslavl et au-dessus du Tatarstan.

La région de Koursk a été le 22 mai la cible de HIMARS américains, qui ont endommagé une école, un espace de jeu pour enfants et des bâtiments civils, faisant évidemment des victimes :

Les forces armées ukrainiennes ont attaqué Lgov le 22 mai. La section de l'autoroute Koursk-Rylsk à l'entrée de la ville a été touchée. 16 personnes ont été blessées, dont des enfants de 13 et 16 ans.

Trois victimes sont en soins intensifs dans un état grave, a déclaré le gouverneur par intérim de Koursk, Alexandre Khinshtein. Selon lui, 64 maisons individuelles ont été endommagées.

Il est évident, que dans ce cas, une zone tampon est indispensable. C'est bien ce qu'a fait entendre le Président russe le 22 mai.

"J'ai déjà dit, que la décision de créer une zone tampon de sécurité nécessaire le long de la frontière avait été prise. Nos forces armées s'emploient actuellement à résoudre ce problème : les points de tir ennemis sont activement neutralisés et nous y travaillons."

Les réactions dans les médias français sont partagées. Certains y voient l'ouverture d'une possibilité de geler le conflit, en mettant en place une zone grise, qui bloquerait l'armée russe. D'autres y voient une "menace" pour les régions frontalières de l'autre côté du front ukrainien, car cette annonce prévoit une avancée de l'armée russe.

Cette zone prévoit en effet une avancée de l'armée russe, qui doit mettre suffisamment de distance entre les points de tirs et le territoire russe, pour que celui-ci soit en sécurité. D'où la question de l'ampleur de cette zone.

Le minimum vital pour la Russie est simple :

Le but de cet espace est d'empêcher les bombardements des régions frontalières russes - les régions de Belgorod, Koursk et Briansk, adjacentes aux régions de Kharkov, Soumy et Tchernigov en Ukraine.

Rappelez-moi, quelle est la distance de tir des missiles américains, français, britanniques, etc., fournis par ces pays et guidés par ces pays, qui attaquent le sol russe ?

Dmitri Medvedev a donné une autre évaluation de la dimension de la zone tampon, qui va dépendre de l'activité des pays atlantistes à continuer à fournir le front ukrainien en armes. Il ne reste finalement que Lvov. Comme le précise Medvedev :

« Si l'aide militaire au régime de Bandera se poursuit, la zone tampon pourrait ressembler à ceci. »


Rappelons, que Trump a annoncé la reprise des livraisons d'armes au front ukrainien, quand les pays européens prévoient d'acheter plus d'armes américaines pour les envoyer sur le front, en plus de la relance du complexe militaro-industriel sur place.
 
De son côté, la Russie commence à délicatement lever le voile de la protection politico-médiatique des Etats-Unis. Comme Lavrov l'a lui-même déclaré :
Lavrov a également déclaré que les États-Unis et l'OTAN sont directement impliqués dans le conflit en Ukraine, non seulement en fournissant des armes, mais aussi en formant du personnel en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et dans d'autres pays.

A chaque étape, la Russie prévient et donne la possibilité d'arrêter l'escalade. A chaque fois, l'Occident néglige cette main tendue. Si la situation se répète à cette étape, il y a de fortes chances que le conflit en Ukraine se résolve ... par la disparition de l'entité appelée "Ukraine" et par son incorporation par région dans la Fédération de Russie. La Russie aura ainsi tiré les leçons de l'histoire. Et c'est bien le meilleur moyen de garantir sa sécurité et celle de la région.

17 commentaires:

  1. Bravo
    Bien
    Avec 3 ans de retard et pas sur toute la frontière
    Et pas sur une profondeur suffisante pour être à l'abri des drones légers et de l'artillerie conventionnelle
    Mais il faut saluer les initiatives valables

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  2. Une zône tampon : le Kremlin veut donc arrêter la guerre ? Deux Ukraines, comme deux Corée ? oilà qui va plaire à l'Occident global, pour que le massacre des Slaves puisse continuer des deux côtés de cette zône.

    Courage monde russe, dans quelques jours cette erreur stratégique s'évanouira car elle n'est pas réaliste, les Usa et ses valets européens ne veulent pas de paix, ils veulent la guerre jusqu'à la défaite de la Russie et son démantèlement..

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  3. @Karine Bechet-Golovko Je vous sens un peu moins pessimiste ces derniers temps... Ce n'engage que moi, mais j'ai toujours pensé que les Russes feraient tout ce qu'il faut pour résoudre ce probleme ukrainien à long terme.

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  4. Si je comprends bien, dans un premier temps, ces régions seraient conquises comme zone tampon et dans un deuxième temps annexées par la Russie. Donc l'Ukraine deviendrait russe.

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    1. L'Ukraine reviendrait dans ses frontières historiques et achèverait sa "décommunisation", comme elle le veut.

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    2. La seul solution, l’ultime et l’unique alternative revenir à ce que fût l’Ukraine pour l’équilibre du monde avant la révolution d’octobre : un territoire neutre, intégré à ce que fût la Russie dans sa configuration d’origine et cet espace historique régional Russe aujourd’hui ouvert aux quatre vents, dont les aléas historiques et évidemment politiques ont permis le désastre que nous connaissons et qui a atteint son apogée par procuration nourrissant des convoitises multi- séculaire : doit revenir dans le giron originel de la Russie pour la vérité historique et la prospérité de l’ »Ukraine « enfin redevenu légitime et un des points d’ancrage de la stabilité déjà précaire du monde. C’est aussi peut-être autant que (sûrement) réparé : les erreurs du Bolchevisme….souvenez-vous?

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  5. Vouloir c'est bien, pouvoir c'est mieux! En attendant les canons portent à 45 kms, les missiles jusqu'à 300 kms et les drones jusqu'à Moscou et plus loin encore. De quelle largeur pourrait être donc cette zone tampon?

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    1. Dmitri Medvedev a répondu, c'est mentionné dans l'article il me semble...

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  6. Bravo. La Russie a enfin compris la leçon qu en Occident les mots honneur, dignité,.. n existent plus et que les traités signés n ont pas plus de valeur que ceux que les yankees signaient avec les Amérindiens et qui n étaient jamais respectés.
    La Russie a 85 % de la population mondiale avec elle. Alors l occident décadent et sans futur car pas de natalité, pas d education, pas de morale, basta

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  7. Et comment protéger cette zône tampon ? Par une autre zô'e tampon... lol.

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  8. Les Atcms américains ont une portée de 300 km et les Taurus Allemands de 500 km. Medvedev a raison, il faut prendre Kiev.

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  9. Ne rêvez pas.
    À la vitesse de l'armée dans le Donbass il faut des mois ou des années pour créer une zone tampon de 50 X 1000 km. Et beaucoup de tués.
    Mieux vaut détruire les fabriques de drônes et les stockages de missiles.

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    1. Jusqu'à présent, toutes proportions gardées, la Russie a eu la main légère. En recourant davantage, par exemple, aux bombes planantes, apparemment très efficaces, la main serait considérablement plus lourde et la progression beaucoup plus facile...

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  10. Il faut que la Russie prenne pratiquement toute l'Ukraine car si une part importante restait dans le giron de l'Europe, elle pourrait plus tard recommencer ses attaques de drones et de missiles voire même attaquer à nouveau la Russie. Dans ce cas, une réaction de la Russie résoudrait rapidement le problème.

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  11. On semble être à un moment charnière. Merz vient de se déclarer pour une escalade du conflit (missiles modernes sur la Russie, aidés...), ce qui pousserait la Russie à riposter contre le pays d'origine du missile, et/ou à aller jusqu'à Kiev, jusqu'à obtenir la capitulation, tandis que Trump hésite, il a dû comprendre que la seule solution raisonnable est quasiment le calque des objectifs de la Russie. L'idée d'une large zone grise est peut-être à voir comme une concession russe, une idée de négociation pour éviter l'escalade.
    PS: très drôle, "la main de Moscou"... on, aimerait avoir une porte-parole comme elle.

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  12. Et , en ce qui concerne notre malheureux pays , la France , l'élimination de micron est une nécessité de plus en plus urgente ... par tous les moyens , même légaux !

    Dagobert

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  13. La Russie va ramener cette Ukraine à sa racine ( край, крайний) ет il était temps

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