Valeriy Gerasimov, commandant du Groupement des forces interarmées de la zone d'opérations militaires spéciales, a fait le point sur les résultats de la campagne printemps-été 2025 et a précisé les missions futures des forces armées. Derrière lui était accrochée une carte sur laquelle était tracée la frontière entre les régions de Kirovograd et de Vinnitsa, et où le sud de l'Ukraine était entièrement désigné comme faisant partie de la Fédération de Russie.
Nous devons libérer complètement les sujets de la Fédération de Russie qui, conformément à la Constitution, ont été intégrés à la Russie. Et créer une zone de sécurité, y compris pour notre flotte en mer Noire. Cela inclut les régions de Soumy, Kharkov, Dniepropetrovsk, Nikolaïev et Odessa. Il s'agit d'un territoire, qui correspond aux objectifs de notre opération militaire spéciale, actuellement en cours. Ces objectifs doivent impérativement être atteints. La zone de sécurité varie en fonction de l'artillerie, des missiles et des systèmes de lance-roquettes multiples dont disposent les forces armées ukrainiennes. Nous devons veiller à ce que nos sujets, y compris les nouveaux, ne soient jamais bombardés. Que la paix y règne et que les colonies détruites lors de l'opération militaire spéciale soient restaurées. La décision de rattacher les territoires de la zone de sécurité à la Russie appartient aux habitants de ces régions.
Ainsi, le statut de la "zone grise" ou "zone de sécurité" commence à se préciser : il s'agit bien d'un territoire russe et non pas d'un territoire, qui serait sous contrôle international, comme certains le voudraient en Occident. Ce qui est in fine la seule manière pour la Russie de protéger ces territoires.
L'entrée de ces régions dans la Fédération de Russie oblige alors à les protéger elles aussi, ce qui met en place une dynamique de reconstitution des terres russes, du Monde russe.
Que les "pacifistes-trumpistes-défaitistes" se fassent une raison : la raison historique l'emportera sur la raison atlantiste. Ce qui mettra en place les véritables conditions nécessaires à l'instauration d'une paix durable sur le Continent européen.
Bonjour Karine,pouvez vous écrire un article sur la grande stratégie russe pour se renouveler en tant qu'État-civilisation.
RépondreSupprimerMoi je veux bien , je pense qu'il faut déjà prendre Pokrovsk , et reprendre Kherson , après on verra parce que ca n'a pas l'air facile sur le terrain quand même .
RépondreSupprimerLa logique est implacable! Malgré tout le bric à brac du flot des informations à l’emporte-pièce. La Russie contre vent et marée, invariablement suit sont cap droit devant et rien ne l’en fera dévier. Nous venons à travers chaque secondes qui s’écoule du passé, et l’antériorité de ce fait que l’on pourrait considéré comme un axiome, de notre naissance à la fatalité de notre existence, nous sommes portés et enracinés de notre mémoire, par ce qui nous a nourris, construit : notre histoire. La Russie n’a pas oublié ce dont nous avons fait table rase, la sienne. Venant de son passé, celle qui l’a vue naître de sa terre génitrice tout aux longs des siècles et de ses aléas. La Russie est conservatrice et sa mémoire est à l’immensité ce que sa terre est à son identité, une entité indiscutable.
RépondreSupprimerLa Russie n’a effectivement aucun intérêt à prendre l’Ukraine entièrement. Non seulement elle devrait faire face à des actions terroristes incessants, mais aussi supporter le fardeau de sa reconstruction et de sa défense. En outre le déplacement des frontières russes la mettrait en contact direct avec des pays membres de l’Otan. Reconquérir des régions russophiles sinon russes, pour protéger les populations, et dont le vote (sous contrôle international) viendrait confirmer leur appartenance à la Russie, est totalement autre chose. Si le public occidental était au courant de cette distinction, soigneusement passés sous silence par les médias, leurs gouvernement n’oseraient pas soutenir l’Ukraine comme ils le font. Il n’y a pas de défaite et de nécessité de reconquérir un territoire, mais une correction de l’histoire. L’Ukraine ayant été incapable d’intégrer une partie de sa population, mais lui faisant subir des discriminations et même des actes de guerre, il est normal que celle-ci ne lui appartienne plus ni son territoire. Bien expliquée la situation est acceptable en soi, pour les ukrainiens eux-mêmes et pour la communauté internationale, y compris les occidentaux, permettant alors une paix juste et durable. Les médias ont une grande responsabilité dans le déclenchement et la poursuite imbécile de ce conflit.
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