«Конкуренция между нами может пойти во вред»
Дмитрий Медведев объяснил Financial Times, почему он не хочет конкуренции с Путиным на выборах
C'est la fin d'un mythe, pour le moins en ce qui concerne la presse étrangère: non il n'y a pas de concurrence politique ouverte entre Medvedev et Poutine. Ce sont les deux visages d'une même force politique, le bon et le méchant, dans la meilleure tradition des westerns d'antant.
Comme l'a déclaré D. Medvedev dans une interview au journal Financial Times, il est normal qu'il envisage de se présenter aux élections présidentielles, mais la décision sera concertée de savoir qui de lui ou de Poutine sera le candidat. Il est exclu que les deux se présentent, puisqu'ils représentent la même force politique. "Une concurrence entre nous pourrait être préjudiciable". D'autant plus qu'il n'y aurait pas de discorde entre eux. Ni avec le Gouvernement. Tout n'était donc qu'un effet d'optique... volontaire ou fortuit.
Et le Président d'ajouter que si la concurrence est en soi une bonne chose, "la participation aux élections n'a pas pour but de développer le slogan de la démocratie libre, mais de gagner".
Intéressant: existe-t-il une nouvelle forme de démocratie qui puisse ne pas être libre? puisque V. Poutine semble lui aussi avoir des vues présidentielles, de qui va dépendre le choix du candidat?
A ces deux questions une réponse peut tout de suite être écartée: le mot final n'appartient ni au peuple, ni aux électeurs. Officiellement, le choix du candidat va résulter de la décision qui sera prise d'un commun accord entre les deux prétendants. Nous saurons alors qui sera le prochain Président. Tout le suspens sera de savoir qui sera le Premier ministre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
L'article vous intéresse, vous avez des remarques, exprimez-vous! dans le respect de la liberté de chacun bien sûr.