L'ACTUALITE RUSSE EN FRANCAIS MISE AU POINT PAR RUSSIE POLITICS SUR Facebook ET Twitter!

mardi 20 septembre 2011

OSCE / Commission électorale: conflit sur la composition de l'organisation de la surveillance des élections

БДИПЧ много хочет
Иностранные наблюдатели не сошлись с российским ЦИКом в вопросе, сколько наблюдателей должны работать на выборах в Госдуму



L'OSCE veut envoyer une mission de 260 observateurs pour surveiller les élections à la Douma en décembre. Le président de la Commission électorale centrale, V. Tchurov, estime pour sa part que ce chiffre est surestimé.

Selon l'OSCE, 260 personnes sont nécessaires pour pouvoir effectuer un contrôle réel et efficace, conforme aux règles en vigueur. Ce n'est pas un chiffre lancé au hasard qu'il est possible de négocier. A la question pourquoi en 2003, 460 personnes ont été envoyé en mission en Russie pour surveiller les élections, l'explication vient du fait que l'OSCE a consience de la sensibilité pour les autorités russes de la question du nombre des observateurs. C'est pour cette raison que la mission a été revue à la baisse.

Pour V. Tchurov, la mission de l'OSCE est surévaluée. Cela fait concrètement de la Russie un pays de seconde sorte. Des missions d'une telle ampleur sont envoyées dans les pays de la CEI, en ex-Yougoslavie, quand aux USA et dans les pays d'Europe occidentale les missions sont réduites. Tchurov déclare vouloir que le nombre d'observateurs de l'OSCE soit équivalent au nombre d'observateurs des pays de la CEI, pour qu'il n'y ait pas de doubles standards. Comme l'a déjà affirmé le président Medvedev, les missions d'observation des élections de l'OSCE sont essentiellement composées de personnes qui démontrent une appréciation politisée de la manière dont se déroulent et la préparation des élections et leur déroulement. Position reprise par le président de la Commission électorale centrale.

Le directeur du Fond de développement pour la politique d'information, A. Kynev, estime pour sa part que l'attitude de la Commission électorale centrale est contreproductive. Rien ne prouve que les observateurs de l'OSCE ne fournissent une appréciation objective des faits. Un des grands problèmes des élections en Russie est leur réputation. Au lieu d'ouvrir l'accès aux observateurs, Tchurov veut réduire la mission de l'OSCE, comme s'il y avait quelque chose à cacher.

Equilibrer le nombdre des observateurs entre ceux de la CEI et ceux de l'OSCE quand l'objectivité des observateurs de l'OSCE est mise en cause ne fait que renforcer le sentiment que les observateurs de la CEI sont particulièrement engagés. Tout ceci n'aide pas à remonter l'image des élections en Russie. Par ailleurs, si une mission d'une telle importance est nécessaire, contrairement à celles qui sont envoyées dans les pays d'Occident, c'est peut-être parce que les processus électoraux en Russie ne sont pas conformes aux principes garantissant la liberté d'élire et d'être élu. Ceci n'est une surprise pour personne... sauf pour V. Tchurov.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'article vous intéresse, vous avez des remarques, exprimez-vous! dans le respect de la liberté de chacun bien sûr.