Voir: http://www.rosbalt.ru/video/2013/10/03/1183106.html
Ces derniers temps, la Russie a renforcé sa politique de lutte contre l'immigration clandestine, ce qui fut salué par une grande partie de la population du pays, et tente de lancer un mouvement visant à favoriser l'emploi de citoyens russes, voire de différentes régions, plutôt que de recourir à la main d'oeuvre bon marché venant des républiques voisines. Il semblerait que cette politique ne plaise pas à tout le monde.
Le 27 septembre, à côté de la station de métro Otradnoe à Moscou, à proximité de la mosquée, a eu lieu une manifestation non autorisée d'islamistes radicaux. Ils considèrent la politique menée par la Russie comme une déclaration de guerre contre les mulsulmans et l'Islam, appellent au soutien de leurs combattant en Tchétchénie, en Syrie et en Afganistan. Et, surtout, appellent de leurs voeux à l'instauration d'un Califat islamiste en Russie, pour lutter contre cet Etat, qui n'est pas amical avec leur communauté.
Le choc des cultures est présent en Russie, comme il l'est dans tous les pays. Les donnés du problème changent simplement en fonction du choix de politique fait par l'Etat. Si la Russie est un Etat multiconfessionnel, elle entend protéger ses racines chrétiennes face à la montée de l'Islam et ne pas permettre l'assimilation de la croyance en une réligion avec l'utilisation de la radicalité celle-ci à des fins politiques. C'est le choix fait par la Russie, et elle l'assume. Même s'il diffère en de nombreux points des politiques menées en Europe. Car la liberté du culte ne doit pas conduire au renoncement de ses racines culturelles. Et le respect de l'autre ne peut s'accompagner du dénigrement de soi. La tolérance est une relation, elle nécessite deux sujets.
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