Macron a fait un discours ... très attendu. Comme nous le soulignons régulièrement, la tendance autoritaire, sans intervention des contre-pouvoirs, se renforce. Et veut être justifiée par une "guerre sanitaire", qui, confinant la population dans la peur, permet de gouverner sans être contraint par les limites constitutionnelles posées au pouvoir. Macron restreint drastiquement les libertés sans déclarer l'état d'urgence. Macron monopolise le pouvoir réel sans recourir à l'article 16. Nous sommes dans une situation hors droit ... justifiée par une crise sanitaire, découlant notamment de la mise à sac des services publics (dont hospitaliers) et d'une gouvernance globaliste.
Macron s'est prononcé hier pour annoncer toute une série de restrictions, tant appelées par une partie des Français, dont la rationalité a été réduite par l'hystérie ambiante. Le tout justifié par un état de "guerre sanitaire", qui sonne bien pour la comm, mais ne lui donne aucun fondement légal pour autant. Sans entrer dans le détail, dont la liste est dans le lien, certaines mesures attirent notre attention:
- En Marche toute vers le communisme: l'Etat va tout prendre en charge, sans que l'on sache très bien comment cela va être financé ... Suspension du paiement des loyers, des factures de gaz, eau, électricité; report des charges fiscales et sociales pour les entreprises; report des échéances bancaires et garantie des prêts par l'Etat. Le tout grâce à un Fonds de solidarité. Comment ce Fonds sera-t-il financé, c'est autre chose.
- Pourquoi toutes ces mesures ? Parce que la France est mise au chômage. Pour une durée indéterminée. Le chômage partiel doit être "largement élargi". Et le travail à distance développé au maximum. C'est le rêve des manageurs néolibéraux qui se réalise. D'une société "numérique", déshumanisée, qui a évacué tous ces domaines d'activités considérés comme appartenant passé, nécessitant un travail physique. Pas un rêve, un fantasme. Mais cela, la société doit d'abord être écrasée.
- "Nous sommes en guerre sanitaire", mais les frontières qui seront fermées, sont celles de l'Union européenne. Donc, la France c'est open bar! Heureusement, certains de nos voisins plus réalistes ont, eux, fermé leurs frontières, ce qui limite le transit. Bref, l'on ne touche pas au dogme globaliste, c'est sacré. Etrange conception de l'état de guerre, même "sanitaire". Ce qui montre le côté totalement absurde de l'ensemble du dispositif.
- Comme les gens risquent, pour ceux qui ne sont pas à la retraite, de se retrouver au chômage ou à devoir travailler à distance, la suite logique est la restriction des déplacements. Mais lorsqu'il faut un laissez-passer pour sortir de chez soi, ce n'est plus une "restriction", c'est une assignation à domicile. Sans intervention du législatif. Pour une période indéterminée, car "au moins" de 15 jours. Et aucune réaction de la société.
Bref, si vous voulez sortir de chez vous, alors que Macron recommande, je cite, d'aller se promener dans les parcs (ce qui n'est pas prévu dans la liste gouvernementale), il vous faut un Ausweis, qui s'obtient dans des cas très précisément énumérés, auprès du commissariat de police et peut-être téléchargé en ligne. La révolution technologique n'oblige plus à se rendre à la Kommandature, c'est beau le progrès. Une question: qui va exercer le contrôle (et de la délivrance et du respect) et comment? Cela sera-t-il une décision administrative, donc susceptible de recours devant le juge (et lequel, car il y a aussi atteinte aux libertés) ou bien est-ce une décision politique - obligatoire et donc sans recours judiciaire? Ce qui nous place en dehors de l'Etat de droit pour nous ramener vers l'Etat de police.
En ce qui concerne les "lieux de rassemblement", l'on apprend qu'ils sont listés et ne peuvent contenir plus de 100 personnes :
L'on apprend ainsi, selon la liste du Gouvernement, que des magasins de proximité seront "autorisés", donc d'autres ne le seront pas. Quelle est la procédure légale? Quelles sont les garanties d'objectivité dans le choix ? Comment les critères ont-ils été déterminés, par qui, selon quelle procédure ? Se pose toujours la question de la forme juridique de la décision et des possibilités de recours en justice. A moins que l'Etat de droit n'ait été suspendu ...
Le prochain pas va-t-il être celui de l'introduction des cartes de rationnement? Cela entre parfaitement dans le paysage, d'un pays confiné, étrangement occupé.
Puisque cela est le résultat non pas d'un acte législatif, mais d'un décret, quelqu'un aura-t-il le courage de l'attaquer devant le Conseil d'Etat? Il y a peu de chances. Des politiques commencent déjà à justifier une gouvernance autoritaire, confondant efficacité de l'Etat et autoritarisme, comme si la négation des garanties démocratiques était la condition indispensable à la lutte contre ce virus, interdisant aux gens de s'interroger, interdisant la moindre forme de résistance. Appelant de ses voeux un peuple soumis, amorphe, apeuré et terré :
Heureusement, l'on retrouve ici et là des voix qui s'élèvent, des esprits qui s'interrogent sur la manière dont la crise est gérée. Et la fragilité de nos institutions.
Chaque pouvoir occupe l'espace que son peuple lui laisse occuper. Souvenez-vous de cela. Et réveillez-vous!
« ...permet de gouverner sans être contraint par les limites constitutionnelles posées au pouvoir »
RépondreSupprimerCeci étant, Macron a pris l'habitude dès le début de son mandat de s'asseoir sur la constitution, alors une violation de plus ou de moins, j'ai idée qu'il n'en est à pas ce genre de détail sémantique 🤔
"Cela sera-t-il une décision administrative, donc susceptible de recours devant le juge (et lequel, car il y a aussi atteinte aux libertés) ou bien est-ce une décision politique - obligatoire et donc sans recours judiciaire? Ce qui nous place en dehors de l'Etat de droit pour nous ramener vers l'Etat de police."
RépondreSupprimer=>
Le juge compétent ne pourra en effet qu'être le juge judiciaire.
Quoiqu'il en soit, vu l'état démoncratique de l'a-france, il n'y a rien à attendre d'un quelconque recours. Nécron est un agent des banquiers globalistes de la City qui tiennent également, par corruption, toutes les instances internationales. Une vraie pétaudière globaliste...
Complément d'information sur l'afrance globaliste nécronienne :
RépondreSupprimer"Le coronavirus, révélateur des inégalités sociales. Depuis hier, les demandeurs d’asile sont accueillis en préfecture, mais pas les Français. L’égalité républicaine est une foutaise. L’abolition des privilèges n’a pas eu lieu. En France 2020 – et en situation de crise – les étrangers bénéficient de passe-droits qui les placent au-dessus des Français. Nous sommes sur le Titanic et vous, vous avez le droit de regarder les « demandeurs d’asile » embarquer dans les canots de sauvetage. Une nouvelle aristocratie se met en place.
« Compte-tenu du contexte sanitaire, à compter du lundi 16 mars, l'accueil des usagers à la préfecture du Rhône est suspendu, excepté les démarches relatives aux demandeurs d’asile. »
http://www.rhone.gouv.fr/Actualites/Fermeture-exceptionnelle-Information-aux-usagers
Mot d'ordre émanant de Dede la Castagne et de son préfet l'Allemand ! Sans compter Nécron qui ne compte pas les futures dettes qui iront engraisser ses copains de la City et mettre encore davantage les français en esclavage... pour payer le confinement et sans doute aussi, il faut s'y attendre, le futur vaccin nuisible obligatoire ! Le meilleurs des Monde avec ministère de la vérité kabbaliste...
RépondreSupprimerBonjour Madame,
RépondreSupprimerJ'ai eu le lien de votre blog par l'UPR à qui j'ai demandé de l'aide pour notre groupe FB "Actions Destitution Macron". Nous aurions besoin d'un juriste pour confirmer notre travail sur les manquements du Président de la République française pour faire pression sur nos représentants pour user de l'article 68.Par avance, je vous remercie de votre attention. Cordialement.
Bonjour, vous pouvez me contacter par FB sur mon compte perso karine bechet-golovko.
SupprimerCe qu'aucun régime totalitaire n'avait réussi à faire, par la grâce d'un virus mondialisé échappé de l'on ne sait quel laboratoire infernal il est enfin permis à quatre nations de le mettre en pratique et ainsi assigner en résidence surveillée prés de deux milliards d'être humains en attendant mieux.
RépondreSupprimerLa France à son habitude se distingue par le caractère démocratique - bien évidemment - des mesures prises: car en dépit de la progression de la pandémie les élections municipales auront lieu alors que les plus de 70 ans sont requis à ne plus sortir de chez eux... que les cafés, restaurants, cinémas etc sont fermés, décision de premier ministre, pour apprendre à ses concitoyens indisciplinés à mieux respecter les consignes sanitaires.
Dans les étranges lucarnes les pantins qui s'y agitent ne sont pas là pour simplement informer mais surtout pour faire peur. PEUR dont chacun sait qu'elle est à la base de tout régime totalitaire.
Claude Gaucherand
intéressante exception hollandaise : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2020/03/17/les-pays-bas-font-bande-a-part-6220863.html
RépondreSupprimerl'immunisation collective, plutôt que le marteau pour écraser une mouche.
lu dans le blog de Daoudal le commentaire d'un lecteur :
RépondreSupprimerLe 6 mai 2009 dans l’Express, Attali écrivait un article intitulé ‘Avancer par peur’ suggérant qu’une pandémie pourrait faciliter l’instauration d’un gouvernement mondial : « On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial. C’est d’ailleurs par l’hôpital qu’a commencé en France, au XVIIe siècle, la mise en place d’un véritable État. »
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/avancer-par-peur_758721.html
Sur la couverture The Economist, là où se trouve la Grande-Bretagne, les 4 cavaliers de l’Apocalypse et le pangolin
https://1.bp.blogspot.com/-8mnansQlWm8/XlZgyYSjHiI/AAAAAAAAJUQ/ZrBuP6KfO-I8xZbNpTdULT1JZDZtpUd9gCNcBGAsYHQ/s640/-%2B%2526%2B287061_900.jpg
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/coronavirus-pourquoi-le-pangolin-est-il-devenu-le-nouveau-suspect-numero-un_2117667.html
Coïncidence, le 18 septembre 2019, à l’aéroport de Tianhe (Wuhan) on a fait un exercice d’intervention d’urgence mettant en scène un passager ayant une infection de Coronavirus !
En octobre 2019 était co-organisé par la Fondation Bill & Melinda Gates, une quinzaine d’entreprises mondiales, des gouvernements et des responsables de santé un exercice de simulation « Event 201 », basé sur la réponse à une pandémie internationale de coronavirus,
En France, les députés En Marche, le 5 décembre 2019, ont introduit une nouvelle proposition de loi visant à lutter contre les maladies infectieuses.
https://insolentiae.com/coronavirus-nouvelle-loi/
Le texte a pour but de valider le principe…de la quarantaine forcée en France, le tout sur la base d’une liste de maladie infectieuses à définir.
Bonjour Madame Bechet-Golovko,
RépondreSupprimerJe lis votre blog depuis des années, c'est dire que je l'apprécie et que je partage souvent vos analyses et commentaires.
Ce n'est pas le cas du texte que vous venez de publier.
Vous y posez de bonnes questions, je le reconnais, mais je trouve certains mots exagérés, voir outranciers.
Ainsi, parler d'Ausweis, pour désigner l'attestation sur l'honneur que chacun peut éditer sans passer par un commissariat, c'est faire une analogie avec l'Occupation qui a peu à voir avec la situation actuelle. Je vous sais suffisamment sensible à l'Histoire et à ce que fut la réalité de la 2nde guerre mondiale pour ne pas jouer avec cette histoire à des fins partisanes, comme le font malheureusement les députés du Parlement européen
Concernant la légalité des mesures prises par le Gouvernement français, il peut y avoir débat. Disons simplement qu'il existe déjà un cadre législatif permettant de prendre des mesures par décret et que la Constitution permet de valider à posteriori certaines disposition par la loi. Et il y aura toujours la possibilité d'attaquer ces mesures devant les tribunaux.
Enfin, si je ne suis pas médecin, je suis entouré de personnes de ce milieu, dont l'une travaille à l'Institut Pasteur dans le domaine des virus. Dès le début du mois de janvier 2020, j'ai su que la situation était sérieuse et j'ai entendu des premiers appels à prendre des mesures en France pour éviter la situation actuelle. Par idéologie et par protection de certains intérêts, notre Gouvernement a fait la sourde oreille et a refusé de fermer ses frontières.
Lorsque la pandémie s'est développée en France,ce sont les milieux médicaux qui ont insisté pour prendre les mesures de confinement face à un Gouvernement hésitant. Il s'agit de mesures d'urgence, temporaire, qui sont parfaitement justifiées par une situation exceptionnelle. Et c'est le propre de l'Etat souverain que de prendre des mesures d'urgence. C'est ce qui fait la différence entre un Etat et une entité floue comme l'Union Européenne, dont les réactions dans la crise actuelle appellent une condamnation définitive (voir l'absence d'aide apportée à l'Italie et la "décision" de fermer les frontières extérieures de l'UE tout en laissant une libre circulation des personnes à l'intérieur)
Cordialement
L'institut Pasteur est en effet en pointe sur le coronavirus 🤣 : https://patents.google.com/patent/EP1694829B1/fr
SupprimerJuvénal dit :
RépondreSupprimerLes confinés sont des con-finis (Audiard)
Le gouvernement promet de fournir les moyens de lutter contre l'épidémie, mais pour les personnels exposés (soignants, policiers, caissières de supermarchés), le manque de masques, gants et désinfectants est criant. On ne sait même pas si et quand nous serons approvisionnés.
RépondreSupprimerCoronavirus : https://www.medias-presse.info/quest-ce-que-le-covid-19/118817/
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