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mardi 20 décembre 2022

L'armée atlantico-ukrainienne a détruit un hôpital de Donetsk : aucune réaction


Prendre pour cible un ouvrage civil particulièrement protégé comme un hôpital est constitutif d'un crime de guerre. Cela fait deux jours que l'armée atlantico-ukrainienne tire sur l'hôpital Kalinine de Donetsk. Cela fait deux jours que les proches des victimes et les patients évacués en urgence attendent, de toute manière sans y croire, une condamnation de cette "communauté internationale", qui s'est déjà totalement discréditée. Félicitations, la cible est détruite. Et cet hôpital, n'était pas militarisé.

Les tirs sur Donetsk s'accentuent ces derniers temps, à tel point que l'on sent une volonté de totalement raser la ville. Une ville et une population qui se tiennent debout depuis plus de 8 ans maintenant, envers et contre tout, malgré les agressions, malgré les trahisons, malgré les blocus. Il ne reste pour l'armée atlantico-ukrainienne qu'une solution : la raser, la faire disparaître de la surface de la Terre, elle et ses maudits habitants.

Certains journalistes français vous le disent en off, car ils reconnaissent en même temps qu'ils ne peuvent le diffuser, que l'armée atlantico-ukrainienne tire à l'aveugle, ne cible pas les sites militaires en particulier. Mais parfois, l'on a l'impression que certains sites civils sont véritablement ciblés. Dernier exemple en la matière, l'hôpital civil du quartier Kalinine de Donetsk, sous le feu direct depuis le 18 décembre. Dont une partie s'est désormais effondrée.

En deux jours, l'hôpital a été l'objet de deux tirs directs. Le premier jour, trois bâtiments ont été touchés et un patient, gravement blessé est décédé. La mère d'une enfant de 9 ans, qui a été opérée dans cet hôpital, raconte qu'elle a à peine eu le temps, le 18 décembre, d'emmener sa fille dans le sous-sol quand les tirs ont commencé :

"J'ai vu un éclair à travers la fenêtre et entendu un grondement. Et puis il y a eu une autre explosion puissante, les fenêtres ont tremblé, nous nous sommes cachés avec des oreillers, car un enfant avec des drains, deux sur la tête, nous ne pouvions pas nous cacher sous le lit. (...) Elle a sauté sur ses pieds de peur et a dit qu'ils ne nous sauveraient pas. Là, disent-ils, quelqu'un a été blessé dans les salles voisines, Dieu merci, nous n'avons vu personne, nous nous sommes enfuies au sous-sol."

Aujourd'hui, toute une partie de l'hôpital s'est effondré suite aux tirs.


Hier encore, le Comité d'enquête de la Fédération de Russie a ouvert une affaire pénale contre la 110e Brigade motorisée ukrainienne : 
"À la suite de leurs actions criminelles, deux bâtiments hospitaliers ont été endommagés. Deux chambres ont été le plus touché, dans lesquelles, au moment du bombardement, se trouvaient des civils. Malgré une assistance médicale rapide, une victime, grièvement blessée par des éclats d'obus, est décédée. Selon le prognostic du personnel médical, l'état de santé des autres victimes est stable."

Cet hôpital n'était pas militarisé, il constituait réellement un site civil particulièrement protégé par les Conventions de Genève. Mais alors que l'Occident atlantiste est pressé de mettre en place une parodie de Tribunal pour déchoir la Russie de la scène internationale, ce crime de guerre patenté commis par l'armée atlantico-ukrainienne ne fait absolument pas réagir. Il est vrai que l'on ne peut leur demander de se condamner eux-mêmes ...


 


8 commentaires:

  1. Vous avez tellement raison de ne pas vous habituer à ces bombardements sur des civils. Ils durent depuis 2014 et sont finalement de la même veine que les bombardements anglo-américains sur les villes de l'Allemagne et du Japon durant la 2ème guerre mondiale.

    Ce crime de guerre supplémentaire devrait surtout faire réagir Moscou, qui n'a, hélas, que trop de preuves pour créer un Tribunal Pénal International contre les criminels ukroatlantistes. Un vrai TP où des enquêteurs et des juristes de monde multipolaire démasqueront ( au futur car j'y crois 😊 ) ce faux TPI que prépare l'Axe globaliste.

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  2. Qu'attendre de ces gens là, perdus dans leur propagande et leurs mensonges : RIEN !!!! Il faut les battre c'est tout.

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    1. Les battre et surtout, les abattre. Pas simple. Mais nécessaire

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  3. Une honte totale. Je viens d'écrire à qui de droit pour leur demander d'agir pour que nous sortions de l'OTAN, arrêtions de soutenir, légitimer l'institution qui permet, active et encourage ce genre d'acte ignoble. Si tout le monde écrivait à son député, son sénateur, au moins, ça pourrait secouer leur méprisante apathie. Et le mieux est de participer aux manifestations qui commencent à émerger contre l'aide au nazi de Kiev. Trop peu, pour le moment, gauche et droite, en France, sont tétanisées par la peur, la peur des USA, et de ce qu'il pourraient sortir sur les dirigeants, ou quel accident regrettable la CIA pourrait fomenter. On se souvient de Chavez, atteint comme par hasard par un cancer foudroyant, exécuté par les auteurs de la sale besogne US, comme l'affirme définitivement, un ex-rapporteur aux droits de l'Homme à l'ONU, dont j'ai malheureusement oublié le nom (d'origine Suisse, il me semble), mais dont j'ai lu le témoignage.

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  4. Vous avez tout dit, ils ne vont pas se condamner eux-mêmes !

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  5. Tous ces crimes commis durant la guerre civile menée par Kiev, plus 10 mois de crimes de guerre les forces atlantico ukrainiennes :
    Civils massacrés en Ukraine pendant 8 ans, avec les bataillons privés nazis : Azov, Privat Sektor, Aguiar,
    Habitants tués par les bombardements sur les villes du Donbass et autres régions libérées,
    Habitants de Kherson assassinés pour avoir parlé avec des militaires russes, Prisonniers de guerres russes torturés puis mitraillés et se vidant de leur sang, filmés par les assassins,
    Et Butcha, Kramatorsk,
    etc.

    En France, seuls des médias alternatifs
    rendent compte de ces crimes de guerre.
    Et en Europe de l'ouest ? Et la Croix-Rouge, et l'ONU qui ne font rien. Tout cela se déroule au siècle des" droits de l'homme" et de "l'info continue et en direct". Et, comble de l'outrage, Moscou qui a libéré des criminels de guerre avérés, lors d'échanges de prisonniers.

    Il est que les gouvernants russes diffusent mondialement des documentaires sur ces massacres, et fasse travailler ses juges.

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  6. Malheureusement cette guerre va durer encore longtemps !
    Je partage l'article proposé ici : https://brunobertez.com/2022/12/19/loption-de-la-russie-se-reduit-a-infliger-une-defaite-ecrasante-a-lukraine-dans-les-mois-a-venir-et-a-installer-un-gouvernement-a-kiev-qui-nest-pas-sous-le-controle-de-washington/
    Pour que l'occident déchaîne autant de moyens financiers et militaires au risque de se perdre il faut que les intérêts financiers et/ou les conséquences de ce conflit soient conséquents.

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  7. Lu ce jour une version, ( très édulcorée par rapport au texte en anglais ) sur le Donbass insider group - Telegram.

    " Poutine dénonce le silence autour des bombardements ukrainiens sur les civils de Donetsk
    21 décembre 2022
    Lors d'un échange avec le dirigeant par intérim de la République populaire de Donetsk, le président russe a dénoncé le silence des ONG et des médias sur les frappes de Kiev ciblant les zones résidentielles de cette ville.
    Le 20 décembre, le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant par intérim de la République populaire de Donetsk Denis Pouchiline ont discuté pendant un entretien des bombardements ukrainiens sur Donetsk.
    Denis Pouchiline a attiré l'attention du dirigeant russe sur les frappes de Kiev sur les zones résidentielles de la ville du Donbass, qui ciblent selon lui exclusivement la population civile.
    «Ce sont des frappes ciblées, précises, par zones, des bombardements spécifiquement à Donetsk. Uniquement sur des civils, et cela, bien sûr, provoque une réaction très sérieuse de notre part», a souligné Denis Pouchiline.
    Expliquant que les forces armées russes faisaient «de leur mieux» pour protéger la population, il a poursuivi : «Je vous demanderais, j'intercède, d'augmenter le nombre de systèmes modernes de défense aérienne, et aussi de renforcer le travail de contre-bombardement – ces mesures nous permettront de faire en sorte qu'ils ne tirent pas sur nos grandes agglomérations et de repousser l'ennemi.»
    De son côté, Vladimir Poutine a souligné vouloir attirer l'attention «sur le fait qu'aucun média étranger ni aucune organisation de défense des droits de l'homme ne s'exprime sur cette question» des bombardements de Kiev sur les civils de Donetsk. "

    NB : le site kremlin.ru ne publie pas cette vidéo, ni le script de l'entretien, mais la remise de 38 médailles par le président russe. Et le pdt. Pushiline était l'un des médaillés. Le mystère de la diffusion de cet entretien hors sol reste entier.

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