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mercredi 21 juin 2023

Troisième Guerre mondiale : la France soutient désormais l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN


La question de l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN soulève un véritable débat parmi les membres de l'Alliance. Si l'Est, plus radical dans son atlantisme et faible dans sa dimension politique, tente d'entraîner le monde dans un conflit mondial en soutenant cette position, l'Ouest est plus timoré et rappelle la clause de l'art. 5, qu'il ne sera pas facile de faire digérer à ces populations post-modernes gavées à la "paix" à n'importe quel prix, surtout au prix des autres. La volte-face de la France est ici un très mauvais signal.

En 2008, la France et l'Allemagne se prononçaient contre une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, alors soutenue par les Etats-Unis. Désormais, si la position de l'Allemagne reste toujours la même, les Etats-Unis s'y opposent, quand la France l'envisage.

"Le président français appelle dorénavant à ouvrir la porte de l’Otan à l’Ukraine. "Nous avons besoin d’un chemin, au moins, vers cette adhésion", a-t-il affirmé fin mai, en Slovaquie, lors du sommet Globsec."

Et avant le sommet de l'OTAN à Vilnius des 11 et 12 juillet, la "diplomatie" globaliste est à l'oeuvre, les pays doivent s'engager toujours plus loin. Rappelons, que Rasmussen, qui gère le rapprochement Ukraine-OTAN, menaçait à mots à peine couverts de lancer la Pologne dans le conflit, avec des "volontaires" ressortissant de l'OTAN. Dans cette course en avant, ces pays de l'Est, comme la Pologne ou les pays Baltes servent de mèche, pour enflammer le Continent. Ils n'ont aucune autonomie politique, se retrouvent en Europe par dépit de ne pouvoir être aux Etats-Unis et ont un ego démesuré. Ce qui est parfaitement utilisé par la puissance atlantiste. 

Et c'est dans ce contexte, que la France a revu sa position, comme l'annonce le journal Le Monde, lors de la réunion d'un Conseil de défense à l'Elysée le 12 juin. Désormais, elle envisage officiellement de soutenir l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN, arguant étrangement que cela permettrait de garantir la paix ... Elle estime qu'ainsi, la Russie aurait peur de continuer et viendrait ramper vers la table des négociations, où Zelensky l'attendrait quand il le jugerait nécessaire.

Au-delà de la fantasmagorie malsaine et infantile de cette argutie, l'on est en droit de se demander, s'il s'agit d'un fanatisme aveugle ou d'une incompétence crasse de la Présidence française ?

Dans l'absentéisme de la classe politique française, qui ne brille pas par la profondeur (ou simplement l'existence) de sa réflexion géopolitique, l'on notera la réaction de Thierry Mariani :


La Russie, par l'intermédiaire de ses différents ministères, a déclaré qu'elle ne pourrait laisser passer une entrée de l'Ukraine dans l'OTAN, le Président russe ne cesse de marteler ces derniers jours que les buts de cette "Opération militaire spéciale" sont toujours d'actualité, et la neutralité de l'Ukraine en fait partie. Si le danger se rapproche, elle devra repousser sa "zone de sécurité". Autrement dit, alors que la Russie est dans une position strictement défensive, qu'aucune contre-offensive n'est en vue, cette décision devrait obliger les dirigeants russes à reconsidérer leur stratégie, voire à remettre en cause cette stratégie défensive et attentiste. La France peut ainsi provoquer une montée en puissance du conflit, ayant le poids pour faire pression sur l'Ouest, quand la Pologne s'occupe de l'Est.

Mais qui ira se battre ? Les sociétés de l'Ouest ne sont plus prêtes à prendre les armes, elles sont émasculées. Le consumérisme, l'individualisme, le néo-féminisme, le fanatisme végan, etc. ont fondamentalement affaibli la gente masculine en particulier et l'esprit de la société en général. 

Où se sauveront ces individus, s'ils devaient être appelés sous les drapeaux, pour aller se battre contre la Russie au nom du pouvoir global ? L'armée, va-t-elle se plier et elle aussi trahir l'intérêt national, presque malgré elle, puisqu'elle n'est pas une force politique et a un devoir d'obéissance ?

Il semble parfois, qu'il y ait un côté inévitable dans "le sens de l'histoire" - et sa répétition. Les guerres se produisent, quoi que l'on fasse, comme à la fin de La guerre de Troie n'aura pas lieu. Nous ne pouvons qu'influencer leur dimension.

 

26 commentaires:

  1. Le capitalisme aimerait envoyer les gilets jaunes au front.

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    1. Ah oui
      Et ne plus les revoir
      C'est bien les hachoirs à viande en Ukraine.

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  2. Il faudra réactiver le statut d'objecteur de conscience avec un clause de "raison politique"

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    1. La conscription a été "suspendue" en 2002, si elle était rétablie (en cas d'une mobilisation), de facto l'objection de conscience le serait également. Les motifs peuvent être variés, politique, religieux, philosophique, humaniste au nom de l'amitié entre les peuples...
      Pour rappel dans le cas de la guerre d'Algérie, il y eut pas mal d'objecteurs, appelés "réfractaires", emprisonnés dans des camps. Mais également des déserteurs, ou des appelés qui avaient rejoint le FLN, communistes pour la plupart.
      Qui sait si certains rebelles aux raisons de l'OTAN ne chercheraient pas à rejoindre l'armée russe...
      https://www.historia.fr/9-refuser-la-guerre-guerre-dalg%C3%A9rie-paroles-de-soldats
      https://www.cairn.info/revue-materiaux-pour-l-histoire-de-notre-temps-2015-1-page-35.htm

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  3. Ce point de vous vous intéressera certainement : https://t.me/TXDPR/7735

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  4. De vrais têtes de gangsters. Macaron a bien une moumoute comme Jean Pierre.

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  5. Jactance Macronienne habituelle.
    Ce n'est pas lui qui a les clés de l'adhésion à l'OTAN.
    Il fera ce qu'on lui dira de faire, rien de plus.

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    1. Exactement, de démon est payé par Biden

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  6. Concernant cette décision ubuesque de la présidence française, il reste une 3ème hypothèse évoquée voire analysée ici et là (le courrier des stratèges p.ex), celle d'une puissance "étrangère" détenant des dossiers sur macron, des dossiers d'une nature telle qu'elles peuvent influencer la géopolitique du pays. Ceci n'exclut pas les 2 autres hypothèses évoquées dans l'article.

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    1. Cette "puissance étrangère", ne serait-ce pas les USA? Qui feraient semblant de ne pas trop s'avancer dans la voie de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN pour déléguer dans cette tâche des nations européennes (France, Royaume-Uni Italie)?

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    2. Trump avait dit avoir un dossier sur Macron. C'est le travail de la CIA de tout savoir sur mes chefs d'état et il connaisse la vérité sur Jean Pierre qui s'est fait opéré aux USA où il resta plus d'un an.

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  7. Qui décrochera le téléphone en premier ? Ce soutien à l'adhésion (une provocation de plus) ne serait-il pas une manœuvre dictée par Washington à Paris ? Biden ne fait-il pas tirer les marrons du feu à sa place ?
    Dans le contexte d'un usage de plus en plus probable de l'arme nucléaire, lequel des dirigeants des pays membres de l'OTAN aura l'audace historique de téléphoner à Washington et au Kremlin pour dire stop on arrête la fourniture des F-16 et on est d'accord de négocier ?
    L'ennemi le plus dangereux de l'OTAN s'avère être un puissant membre de l'OTAN. En somme ce qui manque, c'est l'audace diplomatique d'un retour aux pratiques civilisées... Mais certains n'apprennent jamais...

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    1. Les USA ne négocient jamais.

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    2. Oui, c'est justement ce qui permet à Moscou et Pékin de collaborer étroitement à la construction d'un nouvel ordre mondial et simultanément la Russie ne se précipite pas à résoudre les erreurs de calcul de l'axe atlantiste.

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  8. Très INQUIÉTANT ...
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    Espérons que les français s'opposeront radicalement au choix périlleux d'E.Macron d'ouvrir l'Otan à l'Ukraine.

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    1. Ils l'ont déjà fait avec le pass nazitaire, le vote de barrage contre les macroniens...

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  9. Qui se soucie de la parole d'un pays impuissant, ruiné et vassalisé?
    Pas grand monde en réalité.
    BFM et consort, d'accord ; mais y croient-ils encore eux-mêmes ?

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  10. « Désormais, si la position de l'Allemagne reste toujours la même, les Etats-Unis s'y opposent, quand la France l'envisage. »

    J'ai parfois l'impression qu'Emmanuel Macron joue n'importe quoi, n'importe comment et sur tous les tableaux, histoire de se ménager une position de repli pour s'en tirer, quelle que soit la tournure des événements. Il déclarait il y a peu vouloir ménager Vladimir Poutine et éviter de l’humilier — comme s'il en avait le pouvoir ! Et voilà qu'il soutient l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN : un autre symptôme de la relation Élysée – Quai d'orsay ?

    Or le président Biden a rejeté samedi (le 10 juin, deux jours avant Macron) la proposition de Stoltenberg et précisé que l’Ukraine ne bénéficierait pas d'un processus d’adhésion accéléré et simplifié à l’OTAN. Biden a déclaré que le « pays en guerre avec la Russie » devait remplir les conditions pour être membre. Quel curieux aphorisme pour parler de l'Ukraine : « le pays en guerre avec la Russie ». Tenterait-il ainsi de s'en dissocier en constatant que la partie est perdue sans vouloir assumer la défaite ?

    La contre-offensive ukrainienne a échoué et Biden n'est pas encore trop vieux pour ne pas le comprendre. L’armée ukrainienne se fait massacrer sur le champ de bataille, la contre-offensive n’a produit aucun résultat significatif, sur aucun front, sans même atteindre la première ligne de défense russe. Les pertes en hommes et en matériel sont si élevées qu’il est illusoire d'espérer reprendre l’initiative. Zelensky n'avait plus qu'une seule chance d'atteindre ses objectifs et il l'a brûlée.

    À son retour de Chine, Macron osait relever la tête et parler d'indépendance européenne à l'égard de États-Unis, une troisième voie entre l’Orient et l’Occident. Il parle de paix éventuelle pour aussitôt consentir de nouveaux armements à l'Ukraine. Peut-être l'a-t-on tenu dans l'ignorance que l'armée russe a saisi dimanche un char français AMX-10RC tout neuf, manuel d'instructions inclus, et que tout ce qu'il fournira comme arme sera détruit ou saisi comme le reste.

    Dans le trafic on est forcé de suivre le rythme d'un plus lent qui nous précède, mais avec Macron au volant, il semble bien la politique étrangère française s'en va nulle part. Et c'est encore la France qui dérive de manière erratique. Misère !

    Brigitte pourrait bientôt devoir le consoler en lui chantant quelque chose. Je lui suggère la Complainte de Rutebeuf :

    Avec le temps qu'arbre défeuille
    Quand il ne reste en branche feuille
    Qui n'aille à terre
    Avec pauvreté qui m'atterre
    Qui de partout me fait la guerre
    Au temps d'hiver
    Ne convient pas que vous raconte
    Comment je me suis mis à honte
    En quelle manière ...

    ________________
    Bellefontaine

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    1. BELLEFONTAINE : Vous dites que dans le trafic on est forcé de suivre le rythme d'un plus lent qui nous précède ...?
      -------------------------------------
      Eh bien, pas sur le Champs-Élysées, ni en région parisienne;-). Ici on se fraye le chemin, à tout prix.

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  11. Comme disait JMLP , l’histoire ne pardonne pas aux peuples qui se couchent.

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    1. Oui mais,
      ------------
      ... parfois le peuple est contraint de choisir entre se coucher ou la mort. Dilemme quoi.

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    2. Quand ils ont élu et réélu Macron, les français se sont couchés avec volupté dans leur cercueil. Un enterrement n'est jamais un dilemne.

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  12. Macron aurait les mains libres pour rentrer en guerre, sans passer par l'aval du Parlement depuis que la modification de l'Sarkozy

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    1. désolé, erreur de manipulation
      (la suite) Les parlementaires et les sénateurs s'étaient réunis en congrès le 21 juillet 2008 par Nicolas Sarkozy pour voter la réforme de la constitution
      A cet égard, leur principal fait d’arme a été de remplacer l’article suivant :
      Art. 35. - La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement [1].
      Par celui-ci :
      Art. 35 : Le gouvernement « informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger » dans les « trois jours après le début de l’intervention ». « Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. »

      Autrement dit, grâce à la réforme de la Constitution, le gouvernement a depuis les mains libres pour décider de l'envoi de militaires à l'étranger, en OPEX (opérations extérieures), de même qu'il pourrait décider unilatéralement d’entrer en guerre et mettre le Parlement devant le fait accompli…

      L'année suivante le sommet de l'OTAN des 3 et 4 avril 2009 à Strasbourg entérine la réintégration de la France dans le commandement intégré.
      En 2011 l'armée française participe à l'attaque contre la Libye.
      Arrivé au pouvoir en mai 2012, François Hollande n’a pas abrogé cette réforme qui vidait le Parlement de ses prérogatives et de son autorité. De ce fait, les français ne sont pas tenus d’être solidaires de toute action guerrière menée par l’armée française laquelle relève de la seule responsabilité du gouvernement
      En janvier 2013 au Mali, l'opération Serval, puis l'opération Barkhane en août 2014... etc qui ne sont rien d'autres que des envois de corps expéditionnaires.

      Absentéisme de la classe politique ? oui, mais que reste-t-il de la souveraineté du Parlement en matière de Défense ... hormis gesticuler, le gouvernement - Macron chef des armées - ne lui demandera pas son avis.

      11 novembre 2019 Le président de la République, Emmanuel Macron, inaugure à Paris le premier monument aux morts en opérations extérieures.

      Un symbole de l'ingérence de la France en pays étrangers ?

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  13. Brigitte et ce qu'iel a entre les jambes, c'est le gros dossier de Manu.
    Les histoires de corruption aussi graves soient-elles, le COVID, ça n'intéresse pas les Français, ; seules les histoires de c..l intéressent notre bon peuple de France si évolué.

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  14. L'armée française n'a pour vocation, outre des opérations contre le terrorisme, que défendre le sanctuaire qu'est le territoire nationale s'il est attaqué. L'armée française ne partirait pas combattre la Russie sans que la guerre nous soit déclarée d'une quelconque façon.

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