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mardi 5 mars 2024

La Cour suprême américaine interdit aux Etats de bloquer la participation de Trump aux élections


L'enjeu de ces élections américaines est très particulier : le corps du monde global va-t-il rester entièrement contrôlé par les puissances globalistes ou bien avec le retour de Trump à la présidence américaine un combat intérieur, va-t-il s'engager ? La Cour suprême américaine a finalement donné la possibilité à Trump de participer aux élections, juste avant les primaires du Super Mardi dans de nombreux Etats américains. Le monde est assis sur un volcan en réveil.


L'Etat du Colorado avait décidé de refuser à Donald Trump le droit de participer aux primaires, donc aux élections présidentielles, sur le fondement de la section 3 du 14e amendement, interdisant aux insurgés d'exercer des fonctions. La Cour suprême s'est alors retrouvée dans une situation délicate, car in fine elle allait quasiment décider du sort des élections présidentielles américaines, avant même que les électeurs ne se soient prononcés. L'on se souvient de son intervention ayant alors permis la victoire de George W. Bush contre Al Gore en 2000, ayant ainsi mis les va-t-en guerre sur les rails du pouvoir. Cette décision extrêmement politique n'a pas joué en faveur de la réputation de la Cour, ni de la justice en général. Cette fois-ci, la Cour suprême a décidé que ce n'était pas à la justice de décider et elle est restée dans des considérations strictement juridiques, comme le souligne l'article du NYT :

"Bien que les juges aient donné des raisons différentes, la décision a été unanime. Tous les avis portaient sur des questions juridiques, et aucun ne prenait position sur la question de savoir si M. Trump s’était engagé dans une insurrection, comme l’avaient constaté les tribunaux du Colorado."

N'oublions pas non plus que la nomination par Trump, lors de sa présidence, d'un juge à la Cour suprême a fait basculer l'institution vers le conservatisme. Les juges majoritaires ont ainsi pu appuyer leur décision face aux trois démocrates. Et finalement, la question a été tranchée : interdire un candidat de participer pour insurrection ressort de la compétence du Congrès, pas des magistrats, puisque c'est une question constitutionnelle hautement politique. Ainsi :

"Tous les juges ont convenu que les États individuels ne peuvent pas exclure les candidats à la présidence en vertu d'une disposition constitutionnelle, l'article 3 du 14e amendement, qui interdit aux insurgés d'exercer des fonctions." 

La Cour n'a pas pris son temps et contrairement à ses habitudes a simplement publié la décision sur son site internet. La porte est ouverte pour la participation de Trump aux élections.

Si la Cour suprême est sagement sortie de cette lutte politique, c'est bien parce qu'elle comprend qu'elle sera sans merci, puisqu'elle entraîne la possibilité d'une alternance idéologique et non pas simplement politique à l'intérieur d'un même cadre idéologique. Si les élections de Biden furent particulièrement sales, celles-ci seront impitoyables, car les Atlantistes ne peuvent pas se permettre de perdre. La législation américaine donne les moyens de tricher, avec les Etats prévoyant la possibilité de voter sans pièce d'identité ou avec des pièces d'identité sans photo, avec le vote à distance aussi.

Pourtant, même si Trump est élu, il ne faut pas se faire d'illusions, la situation ne va pas radicalement changer et pas forcément dans le "bon sens" pour tout le monde. Les forces atlantistes se déplaceront principalement vers l'Europe, comme nous le voyons déjà, où l'ambiance va se radicaliser pour ressembler à s'y méprendre à un totalitarisme de moins en moins soft. Ce qui ne sera pas un plaisir pour les populations y habitant.

Par ailleurs, la situation en Ukraine ne pourra de toute manière pas se régler immédiatement. Trump défendant les intérêts américains, il ne peut pas se permettre de faire perdre la face à son pays. Les changements seront plus longs, mais aussi plus profonds. Sans oublier que les institutions américaines, politiques mais également médiatiques, sont principalement tenues par les globalistes, ce qui a de fortes chances de provoquer une onde de choc à l'intérieur du pays et déstabiliser l'équilibre mondial. 

Malheureusement, sortir de la globalisation ne pourra se faire en douceur, ce ne peut être que le résultat d'un choc violent. Car il s'agit d'un changement de paradigme idéologique, donc d'une sorte de révolution planétaire, vu l'étendue du territoire ainsi gouverné. 

6 commentaires:

  1. Le globalisme est il l'identité de ceux qui ont entrepris de dominer l'Occident puis les autres civilisations ?
    Lorsque Mayer Amshell ( qui changea son nom en Rothschild) et le franc maçon Weishaupt conclurent leur pacte, leur dessein était de détruire les monarchies et la religion catholique en Europe.
    Ils réussirent et leurs héritiers continuent le même combat messianique, satanique disent certains.
    Ils ont donc des noms, des adresses, et à défaut de les nommer l'on parle de globalisme, comme d'autres parlent de nouvel ordre mondial.
    Mais il faudra nommer ceux qui dirigent cet empire totalitaire si on veut les détruire.

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  2. Trump ou Biden c'est à peu près pareil. Ni la Maison-Blanche ni les assemblées du Capitole ne décident de la politique étrangère des USA. Les décisions sont élaborées et prises par le CFR, un club de plus de 5.000 membres qui appartient aux grands financiers Rockefeller et Rothschild.

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  3. " Ce qui ne sera pas un plaisir pour les populations y habitant ". Hélas, et dans les moindres détails : S. Veil et J. Baker ont remplacé Marianne sur les pièces de monnaies.

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  4. Ce match Biden Trump à 50/50 est désopilant. "Deux larrons pour un âne se battaient"...
    Et les renouvellements des chambres seront à l'avenant.

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    1. C'est cela.
      Deux années passées à se battre pour des perchoirs.
      Ensuite une année de pseudo réformes par le gagnant, puis une année de blocages par le perdant.
      Et ça recommencera...
      Pendant ce temps la machine bancaire gouverne le pays et pille une grande partie de la planète.
      Tocqueville l'avait prédit : la Démocratie en Amérique est morte.

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