Alors que ces pays ont des conflits territoriaux, voire même une guerre conventionnelle en cours, la Commission européenne estime que l'Ukraine et la Moldavie sont prêtes à entrer dans l'Union européenne. Au-delà de l'absurdité des arguments avancés, deux conclusions déjà s'imposent : la charge de la guerre atlantiste en Ukraine se déplace de l'OTAN vers l'UE et la Moldavie est envisagée comme le suivant terrain d'opérations, s'il faut élargir le front pour disperser les efforts russes.
La position de la Commission européenne quant à la politique d'élargissement de l'Union est loin d'être rationnelle. En ouvrant la porte à des pays, dont les frontières ne sont pas stables et où la situation est conflictuelle, elle pousse les Etats membres à intégrer ces conflits, ce qui ne correspond ni aux intérêts de l'UE, ni à l'intérêt des Etats membres. C'est exactement ce qui se passe avec la Moldavie (conflit territorial en Transnistrie) et l'Ukraine (guerre conventionnelle entre les forces de l'OTAN et la Russie). L'on voit ainsi quels intérêts sont réellement protégés par les institutions dites européennes.
Début mars 2022, l'Ukraine puis la Moldavie ont déposé leur candidature d'adhésion à l'UE, qui ont reçu le statut de candidat par décision des Chefs d'Etat et de Gouvernement lors de la réunion du Conseil européen des 23 et 24 juin 2022. Mais la procédure d'entrée est longue et généralement condutionnée à toute une série de réformes.
Or, nous ne sommes pas dans une situation habituelle, quand la procédure peut prendre des années. L'Ukraine est le lieu principal du combat des forces atlantistes et russes. Quant à la Moldavie, elle est préparée dans la même voie. Le principe politique doit ici primer toute autre exigence.
Une "lettre" de 12 pays membres est alors envoyée à la ministre belge des Affaires étrangères ces derniers jours, pour qu'elle accélère la procédure d'adhésion de ces deux pays, puisque la Belgique préside actuellement le Conseil.
La lettre, rapportée pour la première fois par Euractiv, a été lancée par la Tchécoslovaquie, selon des sources diplomatiques. Elle a également été signée par les ministres des Affaires étrangères ou européennes de Suède, d'Estonie, de Finlande, du Portugal, de Lettonie, de Pologne, de Lituanie, d'Allemagne, de Slovénie, de Roumanie et de Slovaquie.
La procédure doit s'engager avant la fin juin, c'est-à-dire avant que la présidence ne tombe entre les mains de la Hongrie, qui est opposée à l'entrée de l'Ukraine dans l'UE.
Et la Commission vient justement de soutenir l'engagement de la procédure d'adhésion de la Moldavie et de l'Ukraine. L'argumentation est savoureuse à souhait :
"L'Ukraine a achevé des réformes remarquables liées à l'étouffement des oligarques et de la corruption et à la protection des droits de ses minorités nationales, a confirmé vendredi un porte-parole de la Commission, tandis que la Moldavie est en attente de ses réformes judiciaires."
L'on ne parle pas assez de la protection des minorités en Ukraine depuis 2014, ni de l'honnêteté des fonctionnaires ... A part cela, aucun mot sur l'importation au sein de l'UE des conflits, qui touchent ces deux pays et qui engagent actuellement le monde sur la voie de la guerre mondiale. Après la décision de la Commission, c'est aux pays membres de prendre la décision à l'unanimité, le parcours est - heureusement - encore long.
En tout cas, sur fond de refus d'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN, l'on voit bien que la charge de la guerre atlantiste se déplace vers l'UE et donc vers le contribuable des pays européens. Quant à la Moldavie, les forces politiques opposées à l'entrée du pays dans l'UE et à la ligne atlantiste relevant dangereusement la tête malgré une répression sans précédent, il devient urgent de leur couper l'herbe sous le pied en forçant le processus.
Macron a déjà déclaré qu'il ferait son maximum pour aider l'Oncle Sam à réaliser ce projet.
En 2014, la Russie avait toutes les chances pour éteindre la progression des nazis de Bandera et reprendre sa région ukrainienne avec armée, industrie et 40 millions d'habitants majoritairement russes.
RépondreSupprimerMais, pour tout résoudre "pacifiquement" le Kremlin refusa de soutenir le soulèvement des Russes de la Novorossiya, livra l’Ukraine aux Américains, et reconnu le régime nazi ! Tout cela contre un bijou de famille, la Crimée.
On connait la suite : les bouquets de fleurs à Mummy Merkel et les accords de Minsk ont conduit à une tragédie, avec des destructions énormes et des morts innombrables. Et maintenant une guerre mondiale qui commence contre la Russie.
Quel gâchis !
Comment stopper le massacre ?
"La lettre, rapportée pour la première fois par Euractiv, a été lancée par la Tchécoslovaquie"
RépondreSupprimerElle a donc été lancée il y a un certain temps !
Je dirais même plus, il y a un temps certain ?
En 1870 Bismark et Napoléon III s'affrontèrent franco. En 1914 toute l'Europe explosa d'un coup. En 1939, la guerre européenne progressa par soubressauts. Mais les populations se sentirent toujours concernées.
RépondreSupprimerAujourd'hui c'est différent. Des peuples indifférents regardent à peine monter la marée qui les emportera. Ils mourront sans avoir rien compris. Seuls ceux du Donbass savent pourquoi ils combattent depuis 2014.
Loin des massacres, l'Oncle Sam avance ses pions européens sur le grand échiquier. 1 jour un pion français, l'autre un pion allemand etc.
RépondreSupprimerL'Ours avancera-t-il ses pions ?
N'oublions pas que la "commission" est composée de traitres qui sont désignés par d'autres traitres. Venus de nulle part, ils n'ont aucune légitimité "démocratique" !!!
RépondreSupprimerIl serait intéressant de les nommer un à un et de connaitre leurs passés.
C'est de Gaulle qui eut cette idée d'une commission (dixit CDG). Il voulait pouvoir désigner des fonctionnaires qui lui obéiraient.
Charge ensuite à nos ministres d'exécuter les décisions de la Commission (dixit).
Il eut également l'idée d'un parlement de Strasbourg démuni du pouvoir législatif (dixit).
Décisions funestes pour notre avenir, prises sans consulter les Français !
▶ De Gaulle expliqua tout cela avec l'assurance qu'on lui connaît dans sa conférence de presse le 15 mai 1962. Elle est dispo sur YTube.
Un visionnaire le grand Charles, dont se réclament Asselineau Philippot et Dupont-Aignan pour quitter l'UE.
On rigolerait bien sauf que cette commision risque de devenir la présidence des Etats unis d'Europe, avec entres calamités la main le bouton nucléaire.
L'Ukraine pays corrompu dans le giron de Layen. Pourquoi pas la Turquie et l'Israël ? Qui se ressemble s'assemble.
RépondreSupprimerLes contribuables ne paieront pas dans un premier temps. Les tyrans européens mde in UE emprunteront à la BCE. Ces deux femmes sont les patronnes de l'UE.
RépondreSupprimerSI Leyen veut faire venir Kiev à Bruxelles, c'est sur ordre de ses maitres américains.
RépondreSupprimerLuc33
RépondreSupprimerJe ne sais pas si Mme Karine Bechet-Golovko est, dans le fond d'elle même, optimiste pour l'avenir, et la probabilité de survenue d'une guerre étendue.
Certains commentateurs le sont ( Ferreira, Baud). Leur argument : Macron gesticule, mais l'armée française n'a pas les moyens de se battre . Et les américains veulent se retirer.
A mon avis, ils ont tord. Macron n'a aucune envie de vaincre la Russie. Il ne veut que la destruction de la France, pour créer une Europe a- nationale.
Donc , pas besoin de vaincre la Russie, il faut au contraire que les Russes tuent le plus de français possibles, sacrifies sur l'autel de la religion europe. Pour servir de prétexte à une union européenne disposant de la force nucléaire française.
Lui, Macron, en étant le chef, naturellement
C'est diabolique et pervers. Mais c'est la réalité
C'est NON catégorique !!!
RépondreSupprimerParceque pour vous mac Ron a de l'expérience ?
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